Belledonne, Chartreuse, Vercors à vélo - OisansRécits de balades en vélo de route autour de Grenoble2011-07-10T18:00:00+00:00urn:md5:187fec3835e480b492a3f50c84d4a61bPluXml 5.0.2Col du Soludeurn:md5:05bf106600db4428a2679e8020b962262011-07-10T18:00:00+00:00David ChampelovierOisans, Valbonnais<p>
Le <a href="http://www.centcols.org/util/geo/visuGP.php?c=38168002">col du Solude</a>, tout comme le <a href="http://www.centcols.org/util/geo/visuGP.php?c=38210002">col du Sabot</a>, fait partie de ces étonnantes ascensions dont j'ai découvert l'existence il y a plusieurs années de cela grâce à l'excellent <a href="http://jeanpba.homeip.net/">site</a> de Jean-Philippe Battu, <a href="http://www.diagonales-de-france.info/">diagonaliste</a>, passionné de longues distances.
<br/>
Si j'ai <a href="http://www.champelovier.com/?action=velo#sabot">gravi</a> dès 2006 le col du Sabot, il aura fallu attendre 2011 pour que je m'attaque au col du Solude.
</p><p>
Tout comme le col du Sabot, le col du Solude, gravi depuis Bourg-d'Oisans, fait partie de ces cols où vous ne croiserez pas beaucoup de cyclistes. Et pour cause: la première partie de la montée traverse quatre tunnels dont un qui nécessite impérativement un éclairage, et les 3,5 derniers kilomètres sont impraticables pour un vélo de route avec des pneus de route. D'ailleurs, je n'ai moi-même pas vu un seul cycliste aujourd'hui dans cette montée.
</p>
<p>
Départ ce matin à 6h30, c'est-à-dire relativement tard pour la saison (le soleil est déjà levé !). Ce n'est pas la grande motivation, j'hésite entre une sortie courte et une sortie longue. J'hésite à emporter un sandwich avec moi. Et surtout, moi qui ai pourtant déjà l'idée du col du Solude en tête, j'oublie l'essentiel: l'éclairage... Bref, ça commence mal.
</p>
<p>
Direction Bourg-d'Oisans, histoire de refaire, une fois de plus, le début du parcours du BRA, auquel je participerai dimanche prochain si la météo le permet. En arrivant vers Bourg-d'Oisans, on distingue très bien le début de l'ascension du col du jour, à flanc de falaise. C'est d'ailleurs il y a deux semaines, en allant gravir le col du Galibier, que j'ai eu l'idée d'une balade au col du Solude, en voyant ceci:
</p>
<img src="https://www.champelovier.com/blog/data/images/2011-07-10/col-du-solude-001.jpg" alt="" />
<p>
Le début de l'ascension est <a href="http://www.salite.ch/solude4.asp?Mappa=http://www.viamichelin.fr/viamichelin/ita/dyn/controller/Cartes-plans?mapId=-tig1iwhjnltibp&dx=485&dy=330&empriseW=970&empriseH=661">dur</a>, plus de 10% de moyenne, sur une route étroite au revêtement imparfait et jonchée de petites pierres tombées de la falaise, avec un minuscule parapet, parapet qui d'ailleurs à certains endroits a été emporté par des chutes de pierres, de l'eau qui tombe sur la route... et puis il y a les tunnels humides, au nombre de quatre.
<br/>
Le premier, très court, ne nécessite pas d'éclairage. Le second est le plus long; sans éclairage j'ai dû mettre pied à terre car au milieu on ne voit aucun des deux bouts, il m'a fallu avancer à pied, en aveugle. Je ne le conseille à personne. Les troisième et quatrième tunnels sont un peu plus courts: j'ai mis pied à terre dans le troisième, mais j'aurais pu l'éviter, et j'ai traversé le quatrième sur le vélo.
</p>
<p>
Voici quelques photos pour se faire une idée du décor. En regardant les photos au retour de ma balade, j'ai pu constater qu'elles étaient loin de retranscrire la réalité. Cette route est beaucoup plus impressionnante en vrai, je n'y étais pas vraiment à l'aise.
</p>
<img src="https://www.champelovier.com/blog/data/images/2011-07-10/col-du-solude-003.jpg" alt="" />
<img src="https://www.champelovier.com/blog/data/images/2011-07-10/col-du-solude-006.jpg" alt="" />
<img src="https://www.champelovier.com/blog/data/images/2011-07-10/col-du-solude-007.jpg" alt="" />
<img src="https://www.champelovier.com/blog/data/images/2011-07-10/col-du-solude-011.jpg" alt="" />
<p>Sur la suivante, on distingue au fond le début de la montée vers le col du Lautaret: c'est la rampe des commères.
</p>
<img src="https://www.champelovier.com/blog/data/images/2011-07-10/col-du-solude-010.jpg" alt="" />
<p>
Vers 1000 mètres d'altitude, après un virage à droite on entre dans la forêt. La route est beaucoup moins impressionnante, mais la pente reste la même. Et c'est long.
<br/>
A la sortie de la forêt, à l'approche de Villard-Notre-Dame, je m'arrête quelques instants pour contempler un paysage typique de l'Oisans.
</p>
<img src="https://www.champelovier.com/blog/data/images/2011-07-10/col-du-solude-014.jpg" alt="" />
<p>
Au-dessus de Villard-Notre-Dame, voici la fameuse route à la <i>viabilité incertaine</i>. Au départ, la route est copieusement gravillonnée, sur une pente à 8%: je mets pied à terre et terminerai les 3,5 derniers kilomètres d'ascension à pied, comme je l'avais imaginé en préparant la balade. Ensuite, on peut appeler cela un chemin forestier; à VTT ça doit passer sans problème. On perd une cinquantaine de mètre de dénivelé. Puis, à quelques centaines de mètres du sommet, on a à nouveau une vue vertigineuse sur la vallée, cette fois 800 mètres en-dessous...
</p>
<img src="https://www.champelovier.com/blog/data/images/2011-07-10/col-du-solude-017.jpg" alt="" />
<p>Au fond, on aperçoit même les aiguilles d'Arves:</p>
<img src="https://www.champelovier.com/blog/data/images/2011-07-10/col-du-solude-016.jpg" alt="" />
<p>
Et bien sûr, Bourg-d'Oisans et la célèbre montée de l'Alpe d'Huez:
</p>
<img src="https://www.champelovier.com/blog/data/images/2011-07-10/col-du-solude-019.jpg" alt="" />
<p>
Après un dernier virage:
</p>
<img src="https://www.champelovier.com/blog/data/images/2011-07-10/col-du-solude-024.jpg" alt="" />
<p>
Voici enfin le col:
</p>
<img src="https://www.champelovier.com/blog/data/images/2011-07-10/col-du-solude-021.jpg" alt="" />
<p>
Le vent souffle très fort aujourd'hui en altitude.
Je redescends sur Villard-Reymond, d'abord sur des gravillons, pour changer, puis sur un goudron presque parfait jusqu'à la Palud.
</p>
<p>
Trouvant la sortie un peu courte, plutôt que de tourner à droite et de redescendre sur Bourg-d'Oisans, je décide de monter au col d'Ornon (déjà gravi en 2007 par ce versant, et en 2010 par l'autre versant depuis Entraigues).
<br/>
Le temps est très lourd et le vent du Sud souffle fort. Dans la descente, il est amusant, et agréable, de recevoir par moment une bouffée d'air très fraîche, probablement en provenance de la rivière la Malsanne.
</p>
<p>
A l'approche de la Mure, je prends la direction de Laffrey par les petites routes (Nantes-en-Ratier, Villard-St-Christophe, Cholonge) comme je l'ai fait dimanche dernier, et je rentre par Vizille puis Uriage.
</p>
<p>
Pour moi qui ne voulais pas forcément faire une sortie longue aujourd'hui, le compteur indique à l'arrivée 153 km en 8 heures de selle, pour 2700 mètres de dénivelé positif: pas mal !
<br/>
Je cumule un total de plus de 600 km depuis deux semaines (27 Juin), 12 000 mètres de dénivelé positif, et je commence à ressentir un peu de fatigue et de lassitude sur le vélo. Pour la semaine qui doit me mener au BRA, je m'interdirai tout effort d'une durée supérieure à 2 heures, afin de refaire un peu de <i>jus</i> et, je n'en doute pas, de retrouver toute l'envie nécessaire pour enchaîner le Galibier après la Croix de Fer.
</p>Galibier 2011urn:md5:c554370ee64028d3edcf05533ff32bec2011-06-27T16:43:00+00:00David ChampelovierOisans<p>
En 2011, le Galibier se grimpe depuis chez moi, c'est-à-dire depuis Grenoble.
<br/>
En ce caniculaire jour de RTT (34 degrés cet après-midi à l'ombre), j'hésite entre une sortie dans le Dévoluy et le Galibier. Le Galibier présentant peu de portions montantes au retour, c'est-à-dire aux heures les plus chaudes, au contraire de la sortie dans le Dévoluy, qui oblige notamment à remonter au retour la N85 entre le pont de la Bonne et la Mure, plein Sud, j'opte pour le Galibier.
</p><p>
Je grimpe le Galibier une fois par an depuis 2006, sauf en 2006 où j'ai gravi les deux versants en juillet. Depuis, je n'étais jamais repassé par le versant Sud, celui du Lautaret, le plus facile et de loin: le col du Lautaret depuis Bourg-d'Oisans et probablement l'un des <i>deux mille</i> les plus faciles.
<br/>
Aujourd'hui, mon septième Galibier ne partira pas de Bourg-d'Oisans ni de Saint-Michel-de-Maurienne, mais de Grenoble. D'abord parce que cette sortie n'est pas plus difficile que ce que je fais depuis le début de cette année (192 km, 2900 mètres de dénivelé positif), et ensuite parce que je manque cruellement de sorties longues ces derniers temps: la dernière remonte à plus de trois semaines. Et puis aussi parce que j'aimerais à nouveau gravir le Galibier depuis chez moi, le 17 juillet prochain, en passant même par le Col de la Croix de Fer, mais chut...
</p>
<p>
Départ à 5h10, le plus tôt possible, pour m'éviter un maximum de kilomètres au-dessus de 30 degrés. Il fait 18 au départ, puis un très agréable 13 degrés à Bourg-d'Oisans, puis la température ne cesse de monter, mais sans jamais être un problème jusqu'au sommet du Galibier. C'est au retour, notamment à partir de Bourg-d'Oisans, que la chaleur deviendra assez pénible. C'est un excellent test pour le BRA, mais il n'est pas très concluant: je ne supporte toujours pas bien la chaleur. Les sorties de plus de 8 heures, c'est bien jusqu'à fin mai, puis à partir de fin août...
</p>
<p>
Le col du Lautaret ne présente pas de difficulté majeure, si ce n'est les longs et nombreux tunnels mal éclairés. Mais cette fois-ci, je suis équipé en éclairage, et je ne crève pas dans le tunnel des Commères comme en 2006 ! Je monte sur un rythme de balade, avec plusieurs arrêts photo. J'aurais pu monter plus vite. A deux kilomètres du sommet, j'accélère un peu pour rattraper deux cyclistes que j'ai en ligne de mire.
<br/>
Le Galibier est une autre affaire. Toute l'ascension s'effectue en état de quasi-fringale, donc je gère à minima, et ça passe finalement très bien. Le dernier kilomètre est en réfection, et ceci a deux conséquences. La première, les ballets incessants de camions qui montent et qui descendent: pas très agréable. La deuxième: pour rejoindre le col, il me faudra franchir le tunnel (interdit en principe aux vélos, mais j'ai un bon éclairage) et monter par l'autre côté.
</p>
<p>
Après une pause déjeuner au col du Lautaret, je reprends la même route en sens inverse. Je rejoins mon point de départ après 9 heures de vélo, pour un peu plus de 10 heures au total. J'ai déjà fait davantage de dénivelé en une sortie, mais aujourd'hui, avec la chaleur, il m'était de toute façon impossible de faire des montées par 30 degrés à l'ombre, et près de 40 au soleil.
</p>
<p>
En sortant de Bourg-d'Oisans, le soleil est encore rasant. On distingue sur cette photo l'impressionnante route du col du Solude, que je n'ai toujours pas dans ma collection. Cela ne saurait tarder.
</p>
<img src="https://www.champelovier.com/blog/data/images/2011-06-27/gieres-galibier-001.jpg" alt="" />
<p>
Un grande partie de l'ascension du Lautaret s'effectue en longeant la Romanche: rivière calme à Bourg-d'Oisans, torrent au-dessus du barrage du Chambon, comme ici:
</p>
<img src="https://www.champelovier.com/blog/data/images/2011-06-27/gieres-galibier-006.jpg" alt="" />
<p>
A la Grave, la vue sur le glacier de la Meije est magnifique:
</p>
<img src="https://www.champelovier.com/blog/data/images/2011-06-27/gieres-galibier-015.jpg" alt="" />
<p>
Depuis le col du Galibier, versant Sud (Lautaret). On distingue une portion de route fraîchement goudronnée dans le dernier kilomètre.
</p>
<img src="https://www.champelovier.com/blog/data/images/2011-06-27/gieres-galibier-020.jpg" alt="" />
<p>
Depuis le Galibier, toujours le versant Sud.
</p>
<img src="https://www.champelovier.com/blog/data/images/2011-06-27/gieres-galibier-021.jpg" alt="" />
<p>
Et la classique vue côté Nord, avec encore moins de neige que les années précédentes. Oui, tout blanc au fond, c'est bien le Mont Blanc !
</p>
<img src="https://www.champelovier.com/blog/data/images/2011-06-27/gieres-galibier-023.jpg" alt="" />
<p>
La Meije, vue depuis le parking du Lautaret:
</p>
<img src="https://www.champelovier.com/blog/data/images/2011-06-27/gieres-galibier-025.jpg" alt="" />
<p>
Le début de la montée du Galibier, depuis le parking du Lautaret:
</p>
<img src="https://www.champelovier.com/blog/data/images/2011-06-27/gieres-galibier-026.jpg" alt="" />
<p>
Au retour, vue sur le lac artificiel du Chambon:
</p>
<img src="https://www.champelovier.com/blog/data/images/2011-06-27/gieres-galibier-030.jpg" alt="" />
<p>
Si vous prévoyez de grimper le Galibier les prochains jours, sachez que la circulation sera très perturbée toute la semaine. La route n'en sera que plus belle, pour le BRA et pour le double passage du Tour de France la semaine suivante.
</p>