Belledonne, Chartreuse, Vercors à vélo - ValbonnaisRécits de balades en vélo de route autour de Grenoble2012-10-08T23:00:00+00:00urn:md5:e5ab9acf9245894f736d16e8c9f30f98PluXml 5.0.2Dauphiné Gratiné, reconnaissanceurn:md5:5bf1f5cfb7d7102d886f5f4d90ebf0372012-10-08T23:00:00+00:00David ChampelovierVercors, Valbonnais, Randonnées, Trièves<p>
En cette journée couverte mais non pluvieuse, je rends visite successivement au Taillefer, au Valbonnais, à la Matheysine, au Trièves, et au Vercors. Un parcours de 200 km et 3650 mètres de dénivelé positif, dont le tracé est une petite partie de la randonnée du <a href="https://sites.google.com/site/ledauphinegratine/">Dauphiné Gratiné</a>.
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Le Dauphiné Gratiné est une <em>Super Randonnée</em> permanente de plus de 600 km et 13 800 mètres de dénivelé, au départ de Saint-Martin-le-Vinoux, aux portes de Grenoble, l'arrivée se situant à Voreppe, à une quinzaine de kilomètres de Grenoble. Même s'il s'agit de mon premier article sur ce sujet, ce n'est pas la première fois que je pars à la reconnaissance de ce parcours. Cette année, j'ai déjà effectué à deux reprises le parcours en Chartreuse, qui marque le début de la randonnée avec déjà plus du quart du dénivelé total.
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Mon objectif est de réaliser un jour cette randonnée dans le délai de 50 heures fixé par le règlement. Un rêve qui deviendra peut-être réalité en 2013, ou plus tard.
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Quelle que soit la façon dont j'organiserai les pauses (notamment pour dormir) et l'heure de départ (probablement un départ très tôt vers 2h du matin, de manière à ne subir qu'une seule nuit complète), je décompose d'ores et déjà la randonnée en trois grandes étapes, elles-mêmes scindées en plusieurs tronçons:
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<strong>A. Chartreuse et Belledonne</strong>
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Avec 200 km et 5 700 mètres de dénivelé, c'est l'étape la plus montagneuse, avec 2850 mètres de dénivelé aux 100 km, et un passage à Chamrousse, point culminant de la randonnée. Les gros pourcentages de pente ne manquent pas (voir le détail ci-après), et comme ce n'est que le début de la randonnée, il faut savoir les aborder modestement. J'ai l'avantage de maîtriser le tracé en Chartreuse (effectué à deux reprises cette année), et de connaître le Balcon de Belledonne sur le bout des doigts, y compris Chamrousse que je grimpe plusieurs dizaines de fois par an.
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<strong>A1. Trilogie de la Chartreuse avec bonus</strong>
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A la trilogie classique de la Chartreuse (Porte, Cucheron, Granier) viennent s'ajouter les cols moins connus des Egaux et de la Cluse.
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Le col de Porte est gravi depuis Saint-Martin-le-Vinoux, <em>via</em> Clémencières et Sarcenas. Si l'on entre dans le vif du sujet dès les premières pentes du col de Clémencières, ce sont les kilomètres avant Sarcenas qui sont les plus difficiles. On rejoint ensuite la route principale du col de Porte au niveau du col de Palaquit, pour quelques kilomètres nettement moins pentus où il est possible de se reposer et de se ravitailler en roulant.
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Le franchissement du col de Porte se traduit généralement par une chute de températures. Même en plein été, en bas de la descente, à la Diat, on ne compte souvent que quelques degrés au-dessus de zéro au lever du jour.
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Le col suivant est le court mais pentu col du Cucheron. Puis, à Saint-Pierre-d'Entremont, au lieu de poursuivre tout droit en direction du Granier, on tourne à gauche pour descendre les gorges du Guiers Vif. Puis le col de Couz est franchi rapidement par la route de Chambéry, très fréquentée. Au col, on tourne à droite pour retrouver le calme. Au col des Egaux, régulier, succède le col de la Cluse avec un passage très pentu au niveau de Corbel.
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La route du col du Granier est rejointe à Epernay, il ne reste alors que 5 kilomètres de montée sans grande difficulté. Au sommet, il faut basculer à droite en direction de Chapareillan.
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<strong>A2. Route des Petites Roches</strong>
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Avant Chapareillan, dans la descente tourner à droite en direction du col de Marcieu. Ça grimpe tout de suite, brutalement, et ce jusqu'à Bellecombe. Ensuite, une succession de bosses mène à Saint-Marie-du-Mont. La dernière difficulté de la Chartreuse et le col de Marcieu, d'abord très roulant, mais il reste 250 mètres de dénivelé lorsque la route s'élève à nouveau. A chaque fois que j'ai gravi ce col par ce versant, je l'ai trouvé plus long que ce que j'imaginais.
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La descente mène à la Terrasse, où il n'y aura alors qu'à traverser la vallée jusqu'à Tencin pour se retrouver dans Belledonne.
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Mes points de ravitaillement en eau en Chartreuse sont:
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<li>dans la descente du col du Cucheron, dans les petits hameaux traversés, soyez attentifs sur votre droite et vous trouverez au moins deux fontaines,
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à St-Jean-de-Couz, juste après le col de Couz, il y a une fontaine sur la droite,
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sur la route des Petites roches, à Saint-Georges si mes souvenirs sont bons, sur la gauche il y a ceci:
<img src="https://www.champelovier.com/blog/data/images/2012-10-08/dscf1606.jpg" alt="" />
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(image d'archive, 2 septembre 2012)
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<strong>A3. Balcon de Belledonne</strong>
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Je connais ces routes par cœur, si bien que ma description de ce tronçon peut être teintée de subjectivité. Il y a 3 kilomètres costauds, et c'est un euphémisme, entre Theys et le col des Ayes. La suite est un enchaînement de bosses jamais très longues ni très difficiles. En particulier, le col des Mouilles par le versant Nord est une formalité, même à ce stade de la randonnée. Plus loin, au Naysord, attendez-vous tout de même à une montée un peu plus longue. Un court raidard vous attend ensuite peu après Pont-Rajat. Puis au Pinet d'Uriage, on tourne à gauche pour effectuer ce qu'il reste de la montée de Chamrousse, en deux temps. Le premier temps permet de rejoindre les Seiglières par la route forestière de Montrond. Le deuxième temps, plus facile et avec plusieurs portions roulantes, consiste à gravir les 600 à 700 mètres de dénivelé restants.
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Mes points d'eau sur ce tronçon sont:
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<li>le col des Ayes: fontaine au tout début de la montée de Prapoutel,</li>
<li>Saint-Mury-Monteymond, peu après l'école, sur la gauche, une fontaine en service toute l'année,</li>
<li>le Pinet d'Uriage, cent mètres au-delà de l'intersection avec la route forestière de Montrond (ce qui oblige donc à faire un très court détour), sur la gauche se trouve une fontaine, en service entre mi-mai et début septembre (constaté en 2012),</li>
<li>Chamrousse 1750, devant le local de la Police municipale, juste avant de basculer dans la descente, se trouve un robinet planté dans le mur.</li>
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<strong>B. Taillefer, Matheysine, Trièves, Vercors oriental</strong>
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Avec 200 km et 4 300 mètres de dénivelé, cette étape comporte moins de montées que la précédente, mais certaines de ces montées sont difficiles. La particularité de cette étape est, du moins pour un départ matinal de Saint-Martin-le-Vinoux, de se dérouler essentiellement de nuit. Lors de ma reconnaissance de ce 8 octobre, j'ai fait particulièrement attention à l'état des routes et à la signalisation horizontale: l'état est correct à cette date, si ce n'est que certains faux-plats descendants le long des corniches du Drac sont un peu tape-cul, ce qui peut être fatigant à ce stade de la randonnée, et le marquage est presque omniprésent.
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<strong>B1. Alpe du Grand Serre</strong>
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Attention à cette montée ! Plus de 1000 mètres de dénivelé, à 7 ou 8% de moyenne de pente, lorsque l'on a déjà 5 700 mètres dans les jambes, cela peut être laborieux, nécessiter plusieurs arrêts, et susciter des questions quant à la bonne poursuite de la randonnée...
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Je ne connais pas de point d'eau au col, mais on trouve aisément de l'eau par la suite dans le Valbonnais.
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Le bref col de Malissol constitue la porte d'entrée en Matheysine.
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<strong>B2. Plateau matheysin</strong>
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Le parcours consiste ici à réaliser tout le tour du plateau matheysin, d'abord en rejoignant Laffrey par l'itinéraire cyclable, puis, à l'Ouest, puis en traversant St-Jean-de-Vaulx et Notre-Dame-de-Vaulx. Ce tronçon ne comporte pas de difficulté majeure, si ce n'est le début de la montée au-dessus de Laffrey.
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<strong>B3. Corniches du Drac</strong>
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On longe le Drac puis le lac de Monteynard sur de petites routes très peu fréquentées. La vue sur le lac est superbe, c'est un peu dommage d'y passer de nuit.
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Ce tronçon, encore une fois, n'est pas difficile. On évolue essentiellement entre 600 et 750 mètres d'altitude, pour arriver à la Mure autour de 860 m.
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<strong>B4. Trièves</strong>
On entre dans le Trièves par le pont de Ponsonnas sur le Drac (600 m d'altitude) et on en ressort par le pont de Brion sur l'Ebron (540 m). A chaque fois, il faut s'extirper de la vallée. Si cela se passe bien après le pont de Ponsonnas, en revanche la remontée du pont de Brion vers le col du Fau est ardue, à 7%, 8% et des passages jusqu'à 10%.
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Je n'ai pas trouvé d'eau dans le Trièves, mais en cherchant bien il doit y avoir moyen d'en trouver à Mens. J'ai dû faire un petit détour par rapport au tracé officiel, en traversant Monestier-de-Clermont (après le col du Faux) pour y trouver des toilettes publiques sur la droite, place du Château.
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<strong>B5. Vercors oriental</strong>
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Dès la sortie de Monestier-de-Clermont, on entre dans le parc du Vercors. La côte de Miribel-Lanchâtre, après avoir traversé la Gresse, est mémorable par sa pente, et cela dure 3 kilomètres.
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La suite, qui consiste en l'enchaînement des cols de l'Arzelier, des Deux et de l'Allimas, fera sans doute l'objet d'une autre reconnaissance. Je <a href="http://www.champelovier.com/blog/index.php?article2/voyage-en-gresse">connais</a> ce parcours mais en sens contraire. J'y avais notamment relevé 12% de pente en descendant le col des Deux: c'est sans doute le passage le plus difficile de cette trilogie.
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A Saint-Michel-les-Portes, on rejoint la route du col de la Croix-Haute, que l'on quitte quelques kilomètres plus loin à la hauteur de Clelles-Gare.
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<strong>C. Vercors, Terres Froides, Voironnais</strong>
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Cette dernière étape, avec 200 km pour 3 800 mètres de dénivelé, est, du moins sur le papier, la moins difficile des trois. En pratique, c'est seulement après le tour du Vercors (125 km, 2 400 mètres de dénivelé) que l'on peut estimer avoir réussi la randonnée.
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<strong>C1. Tour du Vercors</strong>
Le col de Menée, en deux temps, est d'abord pentu jusqu'au col du Prayer, puis roulant ensuite. Vient ensuite le gros morceau: le col de Rousset. Des paysages magnifiques, mais aussi pas loin de 1000 mètres de dénivelé en une fois.
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La trentaine de kilomètres qui suit permet de se reposer. La courte montée de Saint-Julien-en-Vercors, puis la descente sur la Balme de Rencurel, précèdent la montée du col de Romeyère, bien plus facile que le col de Rousset.
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<strong>C2. Chambarans et Mille Martyrs</strong>
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Il me faudra reconnaître plus précisément ce tronçon. J'en connais les routes, mais pas forcément dans ce sens et je n'ai pas mémorisé tous les embranchements.
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Il s'agit de gravir successivement le col Lachard par Vinay, le col des Mille Martyrs <em>via</em> Saint-Sixte, et enfin le col de la Placette par son versant le plus aisé. A ce stade, la randonnée se sera terminée à Voreppe, mais il me restera une vingtaine de kilomètres tout plats pour regagner mon domicile.
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En ce lundi 8 octobre, j'ai fait la reconnaissance (depuis Gières, donc en ajoutant des kilomètres à l'aller et au retour) des tronçons B1 à B4, et du début de B5. Les portions que je ne connaissais pas encore étaient les corniches du Drac, le pont de Brion et Miribel-Lanchâtre. Cette balade m'a permis d'engranger de précieux renseignements.
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Le <em>Giant</em> était ravi de refaire une balade à la journée, ce qu'il n'avait plus fait depuis le <a href="http://www.champelovier.com/blog/index.php?categorie6/randonnees">15 juillet</a>. Ayant beaucoup moins roulé <a href="http://www.champelovier.com/blog/index.php?article41/du-denivele-sans-moderation">depuis le 15 septembre</a>, et travaillant le lendemain, j'ai modéré mes efforts pour une récupération rapide. Je suis malgré tout satisfait de ma moyenne globale (19,3 km/h pauses comprises, avec seulement 52 minutes de pause). J'ai trouvé la montée de l'Alpe-du-Grand-Serre assez longue, pourtant c'était la première montée de la journée. J'ai commencé à avoir mal aux jambes juste après, mais sans conséquence sur mon allure. La remontée du pont de Brion vers le col du Fau a été le moment le plus difficile de la journée, et la pause de Monestier-le-Clermont fut la bienvenue. La côte de Miribel-Lanchâtre s'est mieux passée, peut-être parce que j'avais été prévenu de sa difficulté.
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Mon allure modérée me permettra, le GPS aidant, de construire une ébauche de plan de route. Je suis bien conscient qu'il me faudra, à ce stade de la randonnée, davantage de pauses, et que mon allure sera sans doute réduite.
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Finalement, la journée a été bien rentabilisée. Voici quelques photos prises au cours de la balade...
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A l'approche de l'Alpe-du-Grand-Serre:
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<img src="https://www.champelovier.com/blog/data/images/2012-10-08/dscf1725.jpg" alt="" />
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Au sommet, il fait frais. Ouf, que cette montée était longue ! Impatient, le mulet ?
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<img src="https://www.champelovier.com/blog/data/images/2012-10-08/dscf1727.jpg" alt="" />
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Dans la descente, une rencontre surprise !
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<img src="https://www.champelovier.com/blog/data/images/2012-10-08/dscf1728.jpg" alt="" />
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La plafond nuageux n'est pas très haut au-dessus du plateau matheysin:
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<img src="https://www.champelovier.com/blog/data/images/2012-10-08/dscf1731.jpg" alt="" />
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Personne ne se baigne aujourd'hui au lac de Laffrey. Le weekd-end en pleine saison, c'est noir de monde, avec des voitures garées tout le long de la route, si bien qu'il est difficile de se croiser.
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<img src="https://www.champelovier.com/blog/data/images/2012-10-08/dscf1735.jpg" alt="" />
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Un joli point de vue sur le lac de Monteynard:
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<img src="https://www.champelovier.com/blog/data/images/2012-10-08/dscf1740.jpg" alt="" />
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Le pont de Ponsonnas, sur le Drac. La route, qui était fermée de début avril à fin août, est maintenant rouverte et le parcours original du Dauphiné Gratiné peut être à nouveau pratiqué sans détour.
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<img src="https://www.champelovier.com/blog/data/images/2012-10-08/dscf1745.jpg" alt="" />
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Avant Mens, on entre dans le Trièves, voici le Mont Aiguille:
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<img src="https://www.champelovier.com/blog/data/images/2012-10-08/dscf1749.jpg" alt="" />
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J'adore le Trièves, c'est la campagne:
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<img src="https://www.champelovier.com/blog/data/images/2012-10-08/dscf1755.jpg" alt="" />
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Le Mont Aiguille en ligne de mire:
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<img src="https://www.champelovier.com/blog/data/images/2012-10-08/dscf1757.jpg" alt="" />
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Le pont de Brion, sur l'Ebron. La montée qui suit est ardue.
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<img src="https://www.champelovier.com/blog/data/images/2012-10-08/dscf1761.jpg" alt="" />
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Les contreforts du Vercors. A cet instant, ce n'est pas seulement la grisaille, mais aussi la pluie qui s'invite, heureusement pas pour longtemps.
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<img src="https://www.champelovier.com/blog/data/images/2012-10-08/dscf1768.jpg" alt="" />Col du Soludeurn:md5:05bf106600db4428a2679e8020b962262011-07-10T18:00:00+00:00David ChampelovierOisans, Valbonnais<p>
Le <a href="http://www.centcols.org/util/geo/visuGP.php?c=38168002">col du Solude</a>, tout comme le <a href="http://www.centcols.org/util/geo/visuGP.php?c=38210002">col du Sabot</a>, fait partie de ces étonnantes ascensions dont j'ai découvert l'existence il y a plusieurs années de cela grâce à l'excellent <a href="http://jeanpba.homeip.net/">site</a> de Jean-Philippe Battu, <a href="http://www.diagonales-de-france.info/">diagonaliste</a>, passionné de longues distances.
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Si j'ai <a href="http://www.champelovier.com/?action=velo#sabot">gravi</a> dès 2006 le col du Sabot, il aura fallu attendre 2011 pour que je m'attaque au col du Solude.
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Tout comme le col du Sabot, le col du Solude, gravi depuis Bourg-d'Oisans, fait partie de ces cols où vous ne croiserez pas beaucoup de cyclistes. Et pour cause: la première partie de la montée traverse quatre tunnels dont un qui nécessite impérativement un éclairage, et les 3,5 derniers kilomètres sont impraticables pour un vélo de route avec des pneus de route. D'ailleurs, je n'ai moi-même pas vu un seul cycliste aujourd'hui dans cette montée.
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Départ ce matin à 6h30, c'est-à-dire relativement tard pour la saison (le soleil est déjà levé !). Ce n'est pas la grande motivation, j'hésite entre une sortie courte et une sortie longue. J'hésite à emporter un sandwich avec moi. Et surtout, moi qui ai pourtant déjà l'idée du col du Solude en tête, j'oublie l'essentiel: l'éclairage... Bref, ça commence mal.
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Direction Bourg-d'Oisans, histoire de refaire, une fois de plus, le début du parcours du BRA, auquel je participerai dimanche prochain si la météo le permet. En arrivant vers Bourg-d'Oisans, on distingue très bien le début de l'ascension du col du jour, à flanc de falaise. C'est d'ailleurs il y a deux semaines, en allant gravir le col du Galibier, que j'ai eu l'idée d'une balade au col du Solude, en voyant ceci:
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<img src="https://www.champelovier.com/blog/data/images/2011-07-10/col-du-solude-001.jpg" alt="" />
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Le début de l'ascension est <a href="http://www.salite.ch/solude4.asp?Mappa=http://www.viamichelin.fr/viamichelin/ita/dyn/controller/Cartes-plans?mapId=-tig1iwhjnltibp&dx=485&dy=330&empriseW=970&empriseH=661">dur</a>, plus de 10% de moyenne, sur une route étroite au revêtement imparfait et jonchée de petites pierres tombées de la falaise, avec un minuscule parapet, parapet qui d'ailleurs à certains endroits a été emporté par des chutes de pierres, de l'eau qui tombe sur la route... et puis il y a les tunnels humides, au nombre de quatre.
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Le premier, très court, ne nécessite pas d'éclairage. Le second est le plus long; sans éclairage j'ai dû mettre pied à terre car au milieu on ne voit aucun des deux bouts, il m'a fallu avancer à pied, en aveugle. Je ne le conseille à personne. Les troisième et quatrième tunnels sont un peu plus courts: j'ai mis pied à terre dans le troisième, mais j'aurais pu l'éviter, et j'ai traversé le quatrième sur le vélo.
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Voici quelques photos pour se faire une idée du décor. En regardant les photos au retour de ma balade, j'ai pu constater qu'elles étaient loin de retranscrire la réalité. Cette route est beaucoup plus impressionnante en vrai, je n'y étais pas vraiment à l'aise.
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<img src="https://www.champelovier.com/blog/data/images/2011-07-10/col-du-solude-003.jpg" alt="" />
<img src="https://www.champelovier.com/blog/data/images/2011-07-10/col-du-solude-006.jpg" alt="" />
<img src="https://www.champelovier.com/blog/data/images/2011-07-10/col-du-solude-007.jpg" alt="" />
<img src="https://www.champelovier.com/blog/data/images/2011-07-10/col-du-solude-011.jpg" alt="" />
<p>Sur la suivante, on distingue au fond le début de la montée vers le col du Lautaret: c'est la rampe des commères.
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<img src="https://www.champelovier.com/blog/data/images/2011-07-10/col-du-solude-010.jpg" alt="" />
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Vers 1000 mètres d'altitude, après un virage à droite on entre dans la forêt. La route est beaucoup moins impressionnante, mais la pente reste la même. Et c'est long.
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A la sortie de la forêt, à l'approche de Villard-Notre-Dame, je m'arrête quelques instants pour contempler un paysage typique de l'Oisans.
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<img src="https://www.champelovier.com/blog/data/images/2011-07-10/col-du-solude-014.jpg" alt="" />
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Au-dessus de Villard-Notre-Dame, voici la fameuse route à la <i>viabilité incertaine</i>. Au départ, la route est copieusement gravillonnée, sur une pente à 8%: je mets pied à terre et terminerai les 3,5 derniers kilomètres d'ascension à pied, comme je l'avais imaginé en préparant la balade. Ensuite, on peut appeler cela un chemin forestier; à VTT ça doit passer sans problème. On perd une cinquantaine de mètre de dénivelé. Puis, à quelques centaines de mètres du sommet, on a à nouveau une vue vertigineuse sur la vallée, cette fois 800 mètres en-dessous...
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<img src="https://www.champelovier.com/blog/data/images/2011-07-10/col-du-solude-017.jpg" alt="" />
<p>Au fond, on aperçoit même les aiguilles d'Arves:</p>
<img src="https://www.champelovier.com/blog/data/images/2011-07-10/col-du-solude-016.jpg" alt="" />
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Et bien sûr, Bourg-d'Oisans et la célèbre montée de l'Alpe d'Huez:
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<img src="https://www.champelovier.com/blog/data/images/2011-07-10/col-du-solude-019.jpg" alt="" />
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Après un dernier virage:
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<img src="https://www.champelovier.com/blog/data/images/2011-07-10/col-du-solude-024.jpg" alt="" />
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Voici enfin le col:
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<img src="https://www.champelovier.com/blog/data/images/2011-07-10/col-du-solude-021.jpg" alt="" />
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Le vent souffle très fort aujourd'hui en altitude.
Je redescends sur Villard-Reymond, d'abord sur des gravillons, pour changer, puis sur un goudron presque parfait jusqu'à la Palud.
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Trouvant la sortie un peu courte, plutôt que de tourner à droite et de redescendre sur Bourg-d'Oisans, je décide de monter au col d'Ornon (déjà gravi en 2007 par ce versant, et en 2010 par l'autre versant depuis Entraigues).
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Le temps est très lourd et le vent du Sud souffle fort. Dans la descente, il est amusant, et agréable, de recevoir par moment une bouffée d'air très fraîche, probablement en provenance de la rivière la Malsanne.
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A l'approche de la Mure, je prends la direction de Laffrey par les petites routes (Nantes-en-Ratier, Villard-St-Christophe, Cholonge) comme je l'ai fait dimanche dernier, et je rentre par Vizille puis Uriage.
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Pour moi qui ne voulais pas forcément faire une sortie longue aujourd'hui, le compteur indique à l'arrivée 153 km en 8 heures de selle, pour 2700 mètres de dénivelé positif: pas mal !
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Je cumule un total de plus de 600 km depuis deux semaines (27 Juin), 12 000 mètres de dénivelé positif, et je commence à ressentir un peu de fatigue et de lassitude sur le vélo. Pour la semaine qui doit me mener au BRA, je m'interdirai tout effort d'une durée supérieure à 2 heures, afin de refaire un peu de <i>jus</i> et, je n'en doute pas, de retrouver toute l'envie nécessaire pour enchaîner le Galibier après la Croix de Fer.
</p>Corps par le Valbonnaisurn:md5:8e99cc9355be35a2c40e02869bed37322011-07-03T18:34:00+00:00David ChampelovierValbonnais<p>
La météo de ce premier dimanche de Juillet est idéale pour faire du vélo. Pas un seul nuage, un brin de vent de Nord, et des températures de saison, bien inférieures à celles de lundi lorsque je suis allé rendre visite au col du Galibier.
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En partant vers 6h20, j'ai deux idées de sortie possibles: le Dévoluy, ou le col du Solude depuis Bourg-d'Oisans. Finalement, je construis au fil des kilomètres un troisième parcours !
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N'ayant pas trop envie de refaire le trajet Vizille-Bourg-d'Oisans comme lundi, le Solude est rapidement éliminé: je quitte la route de Bourg-d'Oisans pour Séchilienne. En sortant de Séchilienne, j'aurais dû prendre la direction de Laffrey, mais finalement je ne peux résister au col de la Morte, d'autant plus qu'il y a de la compagnie cycliste aujourd'hui dans ce col.
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C'est la deuxième fois cette année que je monte à l'Alpe-du-Grand-Serre. Après ma montée record à Chamrousse hier, ce col me permet à nouveau de travailler la puissance, et de voir si j'ai récupéré des efforts d'hier.
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La réponse est oui. Je dépasse deux cyclistes, et ils ne reviendront pas malgré une pause technique.
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Vue depuis le col de la Morte:
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<img src="https://www.champelovier.com/blog/data/images/2011-07-03/corps-003.jpg" alt="" />
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La descente sur Lavaldens est vraiment froide car elle est à l'ombre. Tétanisé par le froid, je n'entends pas arriver derrière moi les cyclos de Chamrousse à toute allure sur un faux-plat légèrement descendant. J'essaye d'accélérer pour prendre une roue, j'y parviens, mais suis ensuite très vite lâché. A près de 60 km/h, ils vont vraiment trop vite pour moi !
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A Basse-Valette je tourne à gauche en direction de Siévoz. Non pas que je ne veuille pas voir le col de Malissol, mais cette option me laisse le choix entre deux possibilités à Siévoz: soit tourner à gauche et passer par le col d'Ornon, soit tourner à droite, rejoindre la Mure, puis le Dévoluy par la Route Napoléon.
<br/>
A noter qu'entre le col de la Morte et Siévoz, les gravillons, qui étaient très présents lors de mon passage il y a un mois, ont presque totalement disparu.
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De l'eau, à Basse-Valette:
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<img src="https://www.champelovier.com/blog/data/images/2011-07-03/corps-004.jpg" alt="" />
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A Siévoz je tourne finalement à droite en direction de la Mure, par une route que je ne connais pas encore, qui emprunte notamment le pont de la Roizonne récemment remis en service après rénovation.
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Je décide de rejoindre Corps par la Route Napoléon, la N85. Il n'y a pratiquement pas de portion plate sur ce trajet à partir de Siévoz. D'abord la montée sur la Mure, ensuite la descente sur le pont de la Bonne, puis il faut remonter, pour redescendre, etc. Je ne m'ennuie pas !
<br/>
Il y a pas mal de véhicules sur la Route Napoléon, mais tous se sont très bien comportés, contrairement à deux automobilistes dont le comportement dangereux et/ou obscène ont pourri ma fin de sortie dans la descente finale d'Uriage à Gières. Les touristes de la N85 ont le temps; les automobilistes qui redescendent d'Uriage vers Grenoble sont en revanche des Grenoblois pressés et aigris pour qui le week-end se termine, et il a fallu emmener Madame à la brocante d'Uriage alors qu'il y avait mieux à faire à regarder le Tour de France à la télé, ou que sais-je. Il est amusant de constater que le comportement des automobilistes se dégrade chaque année à la même période: pendant le Tour de France. Comme si les cyclistes devaient alors se trouver dans leur télé et nulle part ailleurs. Fermons la parenthèse.
</p>
<p>Je contemple l'Obiou tandis que je me rapproche de Corps...
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<img src="https://www.champelovier.com/blog/data/images/2011-07-03/corps-011.jpg" alt="" />
<p>... mais le Mont Aiguille n'est pas très loin non plus !</p>
<img src="https://www.champelovier.com/blog/data/images/2011-07-03/corps-012.jpg" alt="" />
<p>
Arrivé à Corps, il est trop tard pour aller chercher le moindre col dans le Dévoluy. Il faudra probablement que je me rapproche un jour en voiture pour aller chercher ces cols (Festre, Rioupes, Le Collet, et le Col du Noyer).
<br/>
Je me console en descendant vers le lac du Sautet: il s'agit en fait de la route qui mène au Dévoluy.
Je ne suis pas déçu:
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<img src="https://www.champelovier.com/blog/data/images/2011-07-03/corps-013.jpg" alt="" />
<p>L'impressionnante vue sur le barrage du Sautet, depuis le pont qui l'enjambe:</p>
<img src="https://www.champelovier.com/blog/data/images/2011-07-03/corps-018.jpg" alt="" />
<p>Il ne faut pas avoir le vertige... Vue sur le lac depuis le barrage:</p>
<img src="https://www.champelovier.com/blog/data/images/2011-07-03/corps-020.jpg" alt="" />
<p>
Il est temps de faire demi-tour. Je rentre à La Mure par la N85, non sans m'arrêter pour faire quelques photos.
</p>
<img src="https://www.champelovier.com/blog/data/images/2011-07-03/corps-024.jpg" alt="" />
<p>
A La Mure je suis intégralement, pour la première fois, le parcours conseillé aux vélos pour rejoindre Laffrey. Certes, c'est moins direct que par la route nationale, mais combien plus agréable !
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<img src="https://www.champelovier.com/blog/data/images/2011-07-03/corps-029.jpg" alt="" />
<p>
Les jambes tournent bien, les petites bosses passent très bien, je me mets encore en danseuse très régulièrement, mais pas aussi longtemps que ce matin dans le col de la Morte, où j'ai effectué un passage de plus de 5 minutes dans cette position !
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<p>
Je redescends sur Vizille par la côte de Laffrey (pour la troisième fois cette l'année), à 25 km/h derrière un tracteur.
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<p>
Sur les petites routes entre Vizille et Uriage, il y a une démonstration d'hélicoptères télécommandés:
</p>
<img src="https://www.champelovier.com/blog/data/images/2011-07-03/corps-033.jpg" alt="" />
<p>
Je retourne finalement à mon point de départ après 167 km, 3200 mètres de dénivelé positif, en 8h20 de vélo (9h30 en comptant les arrêts). La forme est très bonne, la relative fraîcheur (par comparaison avec le caniculaire lundi dernier) aidant. Après mes efforts à Chamrousse hier, et dans le col de la Morte ce matin, je pensais m'orienter aujourd'hui vers une sortie plus courte, et en tout cas je n'aurais pas imaginé terminer la longue sortie du jour dans une aussi bonne condition physique.
</p>Col de Parquetouturn:md5:899360e21ad0a3f680a54da8fea8152f2011-06-03T18:02:00+00:00David ChampelovierValbonnais<p>
Après la sortie éprouvante du week-end dernier, la chasse aux cols reprend
son cours.
Je me suis préparé un itinéraire entre Valbonnais et plateau Matheysin,
avec le franchissement de 7 cols dont 6 inédits.
A l'arrivée, cette balade totalisera 155 km pour un peu plus de 3200
mètres de dénivelé positif, en 8 heures de vélo (environ 9 heures au total).
</p><p>
Les deux principales ascensions du jour sont celles du <a href="http://www.centcols.org/util/geo/visuGP.php?c=38136002">col de la Morte</a>
par Séchilienne et du <a href="http://www.centcols.org/util/geo/visuGP.php?c=38139800">col de Parquetout</a> depuis Valbonnais.
Si je connais bien la première, qui permet de rejoindre la station de
l'Alpe du Grand Serre sur un tracé régulier pour environ 1000 mètres
de dénivelé, la seconde est en revanche une nouveauté.
J'avais repéré cette route en septembre dernier lorsque j'avais enchaîné
le col de la Morte avec <a href="http://www.centcols.org/util/geo/visuGP.php?c=38136700">celui d'Ornon</a>. Un à deux kilomètres après le
village de Valbonnais, après avoir traversé la Bonne, une petite route
s'élève dans la forêt sur la droite.
</p>
<p>
C'est tout ce que je sais sur le col de Parquetout lorsque ma balade commence.
Cependant, ce que je <a href="http://www.salite.ch/parqueto2.asp?Mappa=http://www.viamichelin.fr/viamichelin/ita/dyn/controller/Cartes-plans?mapId=-t63z98lvxkys0o&dx=485&dy=330&empriseW=970&empriseH=661">découvre</a> est un col
particulièrement pentu, qui n'a rien à envier au <a href="http://www.salite.ch/luitelse.asp?Mappa=http://www.viamichelin.fr/viamichelin/ita/dyn/controller/Cartes-plans?mapId=-taavqafyphribp&dx=485&dy=330&empriseW=970&empriseH=661">col du Luitel</a> que j'ai
gravi dimanche dernier.
<br/>
En effet, l'ascension cumule 700 mètres de dénivelé en 7 kilomètres, soit
une moyenne de 10%. Et ceci n'est qu'une moyenne, car lorsque les
difficultés commencent vraiment, après 1,3 km, il reste encore 610 m de
dénivelé en 5,7 km, soit 10,7% de moyenne. Et ceci n'est encore qu'une
moyenne: de très longs passages s'effectuent autour de 12%, et des passages
plus courts à 15%. Comme pour l'ascension de la <a href="http://www.salite.ch/8372.asp?Mappa=http://www.viamichelin.fr/viamichelin/ita/dyn/controller/Cartes-plans?mapId=-t6buw9txg9sibp&dx=485&dy=330&empriseW=970&empriseH=661">Bastille</a> de Grenoble,
des indications de pourcentage sont peintes sur la route: jusqu'à 18% !
<br/>
Si cette pente n'offre aucun répit, en revanche la route est très plaisante,
dans la forêt, essentiellement à l'ombre (ce versant est orienté au Nord),
et très peu de véhicules y circulent. J'ai dû croiser deux ou trois voitures,
un vélo, et un tracteur qui m'a obligé à m'arrêter, la route étant très
étroite par endroits.
<br/>
Ce col mérite vraiment le détour, pour peu que vous prévoyiez le bon braquet
(30 dents à l'avant pour moi, et 24 à l'arrière: je n'ai pas eu besoin de mon
<i>joker</i> de 28 dents aujourd'hui, mais si j'avais été dans un état de
forme un peu moins favorable j'y aurais eu recours).
</p>
<p>
La balade débute vers 6h30. Il fait jour depuis un moment, mais les nuages
sont présents. La météo sera d'ailleurs la principale inquiétude de cette
sortie.
<br/>
Je rejoins Séchilienne <i>via</i> Uriage puis Vizille.
Les conditions sont idéales pour gravir le col de la Morte et les jambes
sont bonnes. Les photos qui suivent ont été prises autour de 800 m
d'altitude: vue sur la vallée de la Romanche et la montagne de Séchilienne.
</p>
<img src="https://www.champelovier.com/blog/data/images/2011-06-03/col-de-parquetout-001.jpg" alt="" />
<img src="https://www.champelovier.com/blog/data/images/2011-06-03/col-de-parquetout-004.jpg" alt="" />
<img src="https://www.champelovier.com/blog/data/images/2011-06-03/col-de-parquetout-005.jpg" alt="" />
<p>
Le col de la Morte est franchi sans difficulté.
</p>
<img src="https://www.champelovier.com/blog/data/images/2011-06-03/col-de-parquetout-008.jpg" alt="" />
<p>
De l'autre côté du col, les nuages bas sont absents mais le soleil est bien
faible, ce qui rend la descente sur Lavaldens fraîche et peu agréable.
De plus, la route a été abondamment gravillonnée par les services d'entretien.
<br/>
Heureusement, les paysages sont splendides.
</p>
<img src="https://www.champelovier.com/blog/data/images/2011-06-03/col-de-parquetout-013.jpg" alt="" />
<img src="https://www.champelovier.com/blog/data/images/2011-06-03/col-de-parquetout-015.jpg" alt="" />
<p>
A Basse-Valette je tourne à gauche en direction de Valbonnais. A droite,
j'aurais rejoint la Mure par le col de Malissol (déjà franchi).
<br/>
A Sievoz, un choix s'impose:
</p>
<img src="https://www.champelovier.com/blog/data/images/2011-06-03/col-de-parquetout-022.jpg" alt="" />
<p>
Soit je tente le col de Parquetout comme prévu, malgré les nuages bas qui
encombrent les sommets, soit je raccourcis la sortie en rejoignant directement
La Mure. Finalement, je décide de tourner à gauche. Je ne verrai pas la pluie
de toute la balade, hormis quelques gouttelettes au retour à la Mure.
<br/>
Puis arrive le col de Parquetout. Il y a en réalité deux cols de Parquetout:
d'une part, le sommet atteint depuis Valbonnais, et d'autre part le col
matérialisé par un panneau routier, après une courte descente.
</p>
<img src="https://www.champelovier.com/blog/data/images/2011-06-03/col-de-parquetout-023.jpg" alt="" />
<img src="https://www.champelovier.com/blog/data/images/2011-06-03/col-de-parquetout-025.jpg" alt="" />
<img src="https://www.champelovier.com/blog/data/images/2011-06-03/col-de-parquetout-028.jpg" alt="" />
<img src="https://www.champelovier.com/blog/data/images/2011-06-03/col-de-parquetout-043.jpg" alt="" />
<p>
Le reste de la balade consiste en une succession de petits cols:
<ul>
<li>le <a href="http://www.centcols.org/util/geo/visuGP.php?c=38132200">col de Pierre Grosse</a>, au terme d'une montée goudronnée d'environ 1 km
juste avant le hameau de Villelonge,</li>
<li>le <a href="http://www.centcols.org/util/geo/visuGP.php?c=38120700">col de l'Holme</a>, un peu plus loin, en direction de Saint-Luce,</li>
</ul>
puis sur le plateau Matheysin, après avoir emprunté pendant quelques kilomètres
la Route Napoléon pour redescendre traverser une nouvelle fois la Bonne puis remonter
à La Mure:
<ul>
<li><a href="http://www.centcols.org/util/geo/visuGP.php?c=38108001">le Col</a>, à proximité de Cholonge,</li>
<li>le <a href="http://www.centcols.org/util/geo/visuGP.php?c=38109100">col des Creys</a>, sur la route de Notre-Dame-de-Vaulx,</li>
<li>le <a href="http://www.centcols.org/util/geo/visuGP.php?c=38100501">Pas des Blanches</a>, à proximité de Saint-Jean-de-Vaulx, avant de
redescendre sur Laffrey.</li>
</ul>
</p>
<p>
Je rejoins Gières par une route que je connais bien: descente de Laffrey,
Vizille, Uriage.
<br/>
La balade fut très agréable, avec encore une grande quantité de dénivelé,
des jambes excellentes et une bonne motivation pour explorer de nouvelles
routes. Les sensations sont donc de retour, après la troisième, difficile
montée de Chamrousse de dimanche dernier, qui m'a occupé l'esprit pendant
une partie de la montée du col de la Morte, pour finalement rejoindre
définitivement la catégorie des (mauvais) souvenirs.
</p>
<p>Quelques fleurs au col de Pierre Grosse:</p>
<img src="https://www.champelovier.com/blog/data/images/2011-06-03/col-de-parquetout-034.jpg" alt="" />
<img src="https://www.champelovier.com/blog/data/images/2011-06-03/col-de-parquetout-038.jpg" alt="" />
<p>
Le lac de Pétichet... et ces nuages qui ne m'auront pas lâché de la journée,
heureusement sans déverser leur contenu sur mon parcours !
</p>
<img src="https://www.champelovier.com/blog/data/images/2011-06-03/col-de-parquetout-048.jpg" alt="" />