Galibier 2011

Rédigé par David Champelovier | Classé dans : Oisans

27
06 | 11

En 2011, le Galibier se grimpe depuis chez moi, c'est-à-dire depuis Grenoble.
En ce caniculaire jour de RTT (34 degrés cet après-midi à l'ombre), j'hésite entre une sortie dans le Dévoluy et le Galibier. Le Galibier présentant peu de portions montantes au retour, c'est-à-dire aux heures les plus chaudes, au contraire de la sortie dans le Dévoluy, qui oblige notamment à remonter au retour la N85 entre le pont de la Bonne et la Mure, plein Sud, j'opte pour le Galibier.

Je grimpe le Galibier une fois par an depuis 2006, sauf en 2006 où j'ai gravi les deux versants en juillet. Depuis, je n'étais jamais repassé par le versant Sud, celui du Lautaret, le plus facile et de loin: le col du Lautaret depuis Bourg-d'Oisans et probablement l'un des deux mille les plus faciles.
Aujourd'hui, mon septième Galibier ne partira pas de Bourg-d'Oisans ni de Saint-Michel-de-Maurienne, mais de Grenoble. D'abord parce que cette sortie n'est pas plus difficile que ce que je fais depuis le début de cette année (192 km, 2900 mètres de dénivelé positif), et ensuite parce que je manque cruellement de sorties longues ces derniers temps: la dernière remonte à plus de trois semaines. Et puis aussi parce que j'aimerais à nouveau gravir le Galibier depuis chez moi, le 17 juillet prochain, en passant même par le Col de la Croix de Fer, mais chut...

Départ à 5h10, le plus tôt possible, pour m'éviter un maximum de kilomètres au-dessus de 30 degrés. Il fait 18 au départ, puis un très agréable 13 degrés à Bourg-d'Oisans, puis la température ne cesse de monter, mais sans jamais être un problème jusqu'au sommet du Galibier. C'est au retour, notamment à partir de Bourg-d'Oisans, que la chaleur deviendra assez pénible. C'est un excellent test pour le BRA, mais il n'est pas très concluant: je ne supporte toujours pas bien la chaleur. Les sorties de plus de 8 heures, c'est bien jusqu'à fin mai, puis à partir de fin août...

Le col du Lautaret ne présente pas de difficulté majeure, si ce n'est les longs et nombreux tunnels mal éclairés. Mais cette fois-ci, je suis équipé en éclairage, et je ne crève pas dans le tunnel des Commères comme en 2006 ! Je monte sur un rythme de balade, avec plusieurs arrêts photo. J'aurais pu monter plus vite. A deux kilomètres du sommet, j'accélère un peu pour rattraper deux cyclistes que j'ai en ligne de mire.
Le Galibier est une autre affaire. Toute l'ascension s'effectue en état de quasi-fringale, donc je gère à minima, et ça passe finalement très bien. Le dernier kilomètre est en réfection, et ceci a deux conséquences. La première, les ballets incessants de camions qui montent et qui descendent: pas très agréable. La deuxième: pour rejoindre le col, il me faudra franchir le tunnel (interdit en principe aux vélos, mais j'ai un bon éclairage) et monter par l'autre côté.

Après une pause déjeuner au col du Lautaret, je reprends la même route en sens inverse. Je rejoins mon point de départ après 9 heures de vélo, pour un peu plus de 10 heures au total. J'ai déjà fait davantage de dénivelé en une sortie, mais aujourd'hui, avec la chaleur, il m'était de toute façon impossible de faire des montées par 30 degrés à l'ombre, et près de 40 au soleil.

En sortant de Bourg-d'Oisans, le soleil est encore rasant. On distingue sur cette photo l'impressionnante route du col du Solude, que je n'ai toujours pas dans ma collection. Cela ne saurait tarder.

Un grande partie de l'ascension du Lautaret s'effectue en longeant la Romanche: rivière calme à Bourg-d'Oisans, torrent au-dessus du barrage du Chambon, comme ici:

A la Grave, la vue sur le glacier de la Meije est magnifique:

Depuis le col du Galibier, versant Sud (Lautaret). On distingue une portion de route fraîchement goudronnée dans le dernier kilomètre.

Depuis le Galibier, toujours le versant Sud.

Et la classique vue côté Nord, avec encore moins de neige que les années précédentes. Oui, tout blanc au fond, c'est bien le Mont Blanc !

La Meije, vue depuis le parking du Lautaret:

Le début de la montée du Galibier, depuis le parking du Lautaret:

Au retour, vue sur le lac artificiel du Chambon:

Si vous prévoyez de grimper le Galibier les prochains jours, sachez que la circulation sera très perturbée toute la semaine. La route n'en sera que plus belle, pour le BRA et pour le double passage du Tour de France la semaine suivante.

Mots clés : Aucun