Mon "BRA" 2011

Rédigé par David Champelovier | Classé dans : Randonnées

17
07 | 11

Le BRA 2011 était un projet qui me tenait à cœur. Malheureusement, les trombes d'eau annoncées depuis plusieurs jours pour ce dimanche 17 juillet sur les Alpes me contraignent à déclarer forfait avant même de prendre le départ. Il n'y aura donc pas de dossard 652 aujourd'hui sur ce brevet. La neige est même annoncée à 2200 mètres, soit bien en-dessous du col du Galibier.
Ce matin, le vent du Sud souffle encore très fort en montagne, retardant la perturbation qui vient du Nord-Ouest. Les participants éviteront peut-être, sinon la pluie, du moins la neige. Je leur souhaite sincèrement beaucoup de courage.
Quant à moi, j'ai trop de mauvais souvenirs de descentes humides pour avoir le courage de m'aventurer sur un tel parcours par cette météo.

Que faire quand on s'est préparé (physiquement, psychiquement) depuis plusieurs semaines à cette épreuve, que l'on est prêt, mais que la météo est mauvaise ?
La réponse est arrivée vendredi soir: puisque la météo de ce samedi est idéale, j'en profiterai pour faire une longue sortie vélo, et... pourquoi ne pas emprunter le parcours du BRA ? La décision est prise en quelques secondes: ce sera le BRA la veille du BRA. La météo a voulu m'empêcher de faire cette randonnée, je la ferai quand même, la veille, na !

Il est toujours agréable de rouler en groupe, et cela aurait été l'occasion de rencontrer des cyclistes que je ne connais que virtuellement. Cependant, pour moi qui ai l'habitude de faire de longues distances seul et en totale autonomie, je ne vois pas l'absence d'organisation (ravitaillements, accueils techniques) comme une difficulté supplémentaire. La difficulté, c'est le parcours, le Galibier par Valloire en guise d'apothéose, le soucis de bien s'hydrater, de bien s'alimenter, aménager correctement les pauses pour retarder l'apparition de la fatigue, gérer ses efforts pour ne pas vider ses réserves trop vite.
Je ne connais pas le mode d'emploi pour réussir un BRA, n'ayant jamais dépassé 10 heures de vélo en une étape. Cependant, la répétition des sorties de 7, 8, 9 heures m'a permis d'acquérir certains automatismes et d'éviter certains pièges. Quant à la quantité de dénivelé positif, autour de 5000 mètres (je pars de Gières et traverse Uriage à l'aller comme au retour), elle ne me fait pas vraiment peur. Je connais très bien les deux principaux cols du jour (Croix de Fer depuis Rochetaillée, Galibier par Valloire) et mes balades se font essentiellement en montagne.
Malgré tout, le Galibier me fait peur...

En ce samedi 16 juillet, je me lève à 3 heures pour partir à 4 heures: c'est donc deux heures plus tard que ce que j'avais prévu pour dimanche. J'ai devant moi une bonne heure et demie de trajet nocturne.
Rouler de nuit procure des sensations très particulières. Je n'en abuse pas mais j'aime bien. Mon éclairage à LED est très puissant, même en mode économique, et le faisceau est bien orienté. Le seul bémol est l'autonomie: j'ai mesuré un peu plus de 3 heures en mode économique (8 heures annoncées par le fabricant !), ce qui m'aurait obligé à emporter un deuxième jeu de piles pour le BRA. Partant aujourd'hui deux heures plus tard, ce deuxième jeu ne me servira pas.

A cinq heures moins cinq, je passe devant le gymnase de Vizille, point de départ de la randonnée. Il y a des lumières, deux cyclistes s'affairent autour de leur voiture. J'ignorais que l'on pouvait partir si tôt pour le BAC, c'est-à-dire le BRA en deux jours !

Première pause et premier remplissage de bidon à Rioupéroux:

A Livet, il est 6 heures, le jour se lève...

...et la lune se couche:

La distance affichée par le compteur Sigma est fausse. L'éclairage à LED, en mode économique, perturbe en effet la communication sans fil entre le capteur de roue et le compteur. C'est pourquoi je conserve mon ancien Polar, ce qui me permet également d'avoir davantage d'informations sous les yeux, en général: heure, altitude, vitesse, vitesse moyenne, vitesse verticale.

A Rochetaillée, je me dirige à gauche vers Allemond, pour gravir le col de la Croix de Fer que je connais très bien par ce versant. Comme il y a déjà pas mal de voitures stationnées à Rochetaillée, je suppose qu'il y a déjà des cyclistes en direction du col. Bingo: j'en aperçois quelques-uns au-dessus de moi sur le barrage du Verney. J'en dépasserai cinq dans les premières rampes qui mènent au Rivier d'Allemont.

Le Rivier d'Allemont arrive 50 minutes après Allemond: je suis impressionné. Nouvelle mini-pause bidons, il est 7h20.
Le point de contrôle et de ravitaillement du BAC commence à se mettre en place (déjà !).

Descente sur l'Eau d'Olle, pour attaquer les fameuses rampes qui donnent à ce col toute sa difficulté. Je les passe sans problème. Le barrage de Grand Maison se fait désirer, mais un peu moins que d'habitude: j'ai davantage de patience aujourd'hui. Pause photo et barres de céréales sur le barrage. La neige de début mai a totalement disparu et c'est bien normal:

Petite descente, puis la remontée vers le chalet du Glandon s'effectue sans encombre. Encore un petit quart-d'heure sur une pente moins prononcée (5 à 6%) et arrive le premier col du jour: le col de la Croix de Fer. Il est 8h53 et il y a déjà un groupe de cyclistes au sommet !
Mon temps de passage (2h20 depuis Allemond centre, hors pauses) est très bon, sachant que mon record de 2010 (en garant la voiture à Rochetaillée) est de 2h10. La fraîcheur du matin (10 degrés) y est certainement pour quelques chose. J'ai l'impression de n'avoir presque pas consommé de mes forces, c'est de bon augure pour la suite.

Je ne suis jamais descendu à vélo par le versant Nord de ce col: c'est une première, et comme à mon habitude je suis très prudent. Deux cyclistes me dépassent d'ailleurs dans la descente. La route est très étroite par endroits, le bitume est dans un état moyen, la pente est forte.

Au pont de Belleville, une demi-heure plus tard, il faut tourner à droite. Aujourd'hui, pas besoin de carte ni de feuille de route: il suffit de suivre les indications "BRA", peintes en vert fluo sur la chaussée.

Après le pont de Belleville, la route s'élève vers la deuxième difficulté du jour: le col du Mollard. Je suis bien passé ici une fois en voiture, mais à vélo c'est une première. 400 mètres de dénivelé en 6 kilomètres, avec de longues portions au-dessus de 9%, mais aussi un replat à mi-montée (Les Rieux).
Ce col ne me pose pas de problème. Je n'ai pas encore de sensation de faim. J'ai pourtant plus de 5 heures de vélo dans les jambes, et j'ai pris mon petit déjeuner il y a 7 heures. Cela signifie que j'ai très bien géré mon alimentation jusque-là. Il m'arrive d'avoir faim au bout de 3 heures de vélo, et d'être au bord de la fringale au bout de 4 à 5 heures de selle. Rien de tout cela aujourd'hui.

Voici quelques photos prises dans la montée du col du Mollard:

Au sommet, une photo s'impose car le col du Mollard est nouveau dans ma collection. Il est précisément 10h04 et je roule depuis 5 heures et 35 minutes. A ce stade, je cumule donc une vingtaine de minutes de pause.

Je bascule ensuite vers la Maurienne. A Albiez-le-Vieux, il faut tourner à droite en direction de Villargondran. C'est la première fois du jour que le marquage BRA m'est vraiment nécessaire.
La descente sur Villargondran est amusante et consiste en un grand nombre de minuscules lacets. La route est dans la forêt, le goudron est impeccable mais est recouvert par endroits de petits gravillons: il n'est pas toujours facile de les voir à cause des contrastes importants sur la route à cette heure-ci.

En descendant les derniers lacets vers la Maurienne:

Comme je l'avais imaginé, rejoindre Saint-Michel-de-Maurienne prend du temps. Mais ce que je ne savais pas, c'est que le fléchage BRA m'emmène sur une route qui rejoint le Bochet, par un bon petit raidard de 500 mètres à 10% !
A St-Julien-Mont-Denis, on rejoint la route départementale pour parcourir les 7 kilomètres restants jusqu'à St-Michel-de-Maurienne.

Il est presque 11h30, j'ai roulé 6h50. Pour le BRA avec un départ à 3h (au lieu de 5h aujourd'hui, heure de mon passage à Vizille), cela m'aurait fait arriver au ravitaillement à 9h30, sachant que le ravitaillement ouvre à 9h. Tout va bien: je suis dans les temps.

Sauf que le BRA commence véritablement ici: au pied du Galibier.
Je m'arrête une bonne vingtaine de minutes pour avaler un gros sandwich. Quand je suis à la limite de la fringale, je le dévore, mais aujourd'hui je n'ai pas très faim. Sans doute un peu d'inquiétude, et puis je n'ai pas cessé de manger en route (9 barres de céréales).

11h53: en route pour le Télégraphe. Pour le descendre chaque année à-peu-près à cet horaire, je sais qu'il y fait chaud. Il fait 23 degrés à l'ombre au départ de Saint-Michel; le compteur indiquera jusqu'à 31 degrés au soleil dans la montée.
Je connais la difficulté de s'hydrater correctement après manger. Mais il me faut absolument boire pour ne pas être desséché dans le Galibier.
Je dépasse un cycliste, portable collé à l'oreille pendant une bonne partie de la montée, qui m'avait dépassé ce matin dans la descente du col de la Croix de Fer (portable éteint dans la descente, c'est quand même plus sûr) !
Je gère la montée comme je peux malgré la chaleur. Finalement, il me reste même des forces pour me tester et accélérer juste avant le col. Le col est atteint en 1h12 depuis Saint-Michel. C'est encore une fois un bon temps. Mon meilleur temps date de 2010 (voiture garée à Saint-Michel...): 1h05. 1h09 en 2009 et 1h16 en 2008. Après 133 km et 8 heures de vélo, je suis satisfait.

Sur cette photo, on dirait que le col est désert, mais en réalité le parking juste à côté est bondé. Je ne me souviens plus combien de temps je me suis arrêté au Télégraphe: 10 minutes, peut-être un quart-d'heure. Je suis inquiet. J'ai un peu trop bu et mon estomac est ballonné. Je ne pourrai plus rien avaler de solide avant le Galibier. Dans ces circonstance, les boissons pour l'effort sont d'un grand secours.

Descente sur Valloire, où toutes les excuses sont bonnes pour multiplier les petits arrêts (ravitaillement en eau, pause technique).
La montée vers les Verneys se passe doucement mais sûrement. De nombreux cyclistes me dépassent. Jusqu'à Plan Lachat, je navigue autour de 10 mètres par minute de vitesse verticale, contre 14 ce matin dans la Croix de Fer. Le compteur monte à 35 degrés au soleil.

Plan Lachat: 5 minutes de pause, 1 heure après être entré dans Valloire.

Ah, cette route qui s'élève brutalement au-dessus de Plan Lachat, interminable, presque sans répit, sans la moindre ombre. J'y suis resté scotché au bitume lors de mon premier passage en 2006 avec des pointes de vitesse phénoménales à 5 km/h. Ce fut difficile aussi en 2008. Un peu plus facile en 2007, au printemps, et en 2009 et 2010 avec un entraînement un peu plus poussé. Mais cela n'a jamais été facile.
Je fais le bilan des forces en présence. D'un côté, le soleil de plomb et les 600 mètres de dénivelé restants. En face, un cycliste encore bien motivé bien qu'un peu amoindri. Ils ne m'auront pas !

A ce stade, j'envisage de découper le reste de la montée en deux parties, avec un arrêt aux Granges du Galibier.
Petit à petit, je retrouve les forces que j'avais dans le Télégraphe. Ma vitesse de montée remonte entre 10 et 12 m/min, ce qui est pas mal à cette altitude. Un cycliste me rattrape et on discute pendant une dizaine de minutes: il n'y a rien de tel pour me faire oublier mes soucis. De plus, le vent se lève et fait baisser la température.
Je saute l'arrêt aux Granges et décide de pousser jusqu'au Collet de Plan Nicolas. Au collet, l'arrêt ne s'impose pas et j'envisage de mettre pied à terre au niveau du tunnel. Finalement, je ne mettrai pas pied à terre avant le col, franchissant les rampes du dernier kilomètres sans même avoir recours à mon joker, le pignon de 28 dents, qui ne m'aura pas servi de la journée !
Dommage que le photographe de griffe-photos était à cet instant plus préoccupé par le passage des motards que par celui des vélos; les dix motards à la minutes sont sans doute plus rentables que les vélos qui passent toutes les deux minutes.

Arrivée au Galibier. Que d'émotions ! En fait, l'émotion est arrivée à l'approche du tunnel. A cet instant, je savais que plus rien ne pouvait m'arriver jusqu'au col. C'est la première fois que je franchis le Galibier depuis Grenoble, et surtout, j'ai réussi ce parcours du BRA dans le sens Croix de Fer - Galibier, en totale autonomie. Enfin, presque, car il me reste encore plus de trois heures de route pour rentrer.

Non, ce n'est pas moi sur la photo, mais il était impossible de trouver un instant pour prendre une photo sans que quelqu'un soit agrippé à ce panneau, aussi célèbre soit-il. Le col du Galibier était une véritable autoroute aujourd'hui (motos, voitures, vélos, camping-cars).

Au Nord, il n'y a presque plus de neige à comparer à la même photo prise il y a trois semaines. Le blanc de la neige a été remplacé par... le blanc des camping-cars. Eh oui, c'est la fête du Galibier la semaine prochaine, avec le Tour de France et les cent ans de son passage dans les Alpes.

Au Sud, rien à signaler:

10h15 de vélo, il est 15h37, soit 1h15 de temps de pause cumulé.
Il m'aura fallu 3h25 de selle depuis Saint-Michel-de-Maurienne, à comparer au record de 3h06 de 2010, aux 3h17 de 2009, 3h29 de 2008, 3h34 de 2007 et 3h49 de 2006, à chaque fois en ayant garé la voiture à Saint-Michel. Quelle progression ! L'ascension du jour est donc très convenable; en préparant mon édition du BRA j'avais tablé sur 3h30.

Le temps s'est couvert et le vent du Sud souffle fort en altitude. Le retour sur Gières est de loin la partie la moins intéressante du parcours. En plus, cette journée de samedi est classée rouge pour les départs en vacances, et la route de l'Oisans est engorgée de touristes. A Vizille, en quittant cette route, je serai soulagé de ne plus entendre le vacarme incessant des moteurs et des pneumatiques.

Il y a une quantité incroyable de voitures stationnées aux abords du gymnase de Vizille. Le BRA 2011 sera un succès; espérons qu'il soit une réussite pour tout le monde.
Je passe devant le gymnase à 18h30 précises. Dans le cas d'un départ à 3h, je serais arrivé à 16h30, après 12h de vélo et 1h30 de pause. C'est à-peu-près ce que j'avais imaginé: j'avais envisagé une demi-heure de vélo en plus et une demi-heure de pause en moins. Dans le futur, il serait effectivement possible d'optimiser les pauses, mais n'oublions pas qu'il s'agit avant tout d'une balade et que je me suis arrêté à plusieurs reprises pour prendre des photos.

De retour à la maison, le compteur affiche 252 kilomètres pour un peu plus de 5000 mètres de dénivelé positif. En ce qui concerne le dénivelé, c'est cohérent avec le descriptif du BRA, qui indique 4653 mètres, auxquels il faut ajouter mon aller-retour Gières-Vizille en passant par Uriage. Au niveau du kilométrage, les 225 kilomètres indiqués sont probablement surestimés, ou bien c'est mon compteur qui sous-estime les distances. Je compte moins de 220 km.

A titre indicatif, mais il ne s'agit que de chiffres et les besoins d'entraînement varient d'un cycliste à l'autre, il faut savoir que depuis le début de l'année, et avant cette balade, j'avais parcouru 4 100 km et gravi 75 000 mètres de dénivelé positif. Mes sorties s'effectuent donc pour l'essentiel en montagne.
Parmi les facteurs qui m'ont permis de réussir ce parcours:

  • la météo du jour, avec des températures particulièrement fraîches pour un mois de Juillet. Une canicule, comme on en rencontre souvent à cette époque de l'année, aurait sensiblement compliqué le parcours, pour moi qui crains la chaleur.
  • l'alimentation. J'ai su m'alimenter convenablement dès le début de la balade, me permettant d'atteindre Saint-Michel-de-Maurienne sans fringale.
  • l'expérience des sorties longues. Il ne suffit pas de savoir grimper la Croix de Fer un jour, et le Galibier un autre jour, les doigts dans le nez, pour réussir un BRA. Il est indispensable d'avoir une expérience sur des sorties longues (pour ma part, jusqu'à 10 heures de vélo). C'est important pour le mental comme pour le physique, et pour apprendre à gérer l'alimentation et l'hydratation, notamment.
  • la connaissance des deux principaux cols du jour. Ce fut pour moi un facteur de réussite. Même si deux ascensions d'un même col sont toujours différentes (météo, sensations, contexte), connaître précisément le parcours permet de mieux adapter son effort, de se fixer des objectifs intermédiaires, de ne pas s'impatienter ni se décourager.

J'ajoute que les boissons pour l'effort, dont j'ai consommé deux litres aujourd'hui, sont aussi d'une aide précieuse lorsque, après plusieurs heures d'effort, le corps a du mal à accepter les aliments solides. Mais elles ne remplacent pas les aliments solides. Ce type de boisson était absent de mes dernières sorties longues, mais pour le parcours très exigeant du BRA j'ai préféré mettre toutes les chances de mon côté, et cela a probablement contribué à éviter la classique fringale de midi.

Pour conclure, il s'agit d'une très belle randonnée, avec des paysages variés et des grands cols, que je conseille à tout cycliste ayant un minimum d'entraînement en montagne.
Rendez-vous en 2013 pour la prochaine édition du BRA, dans l'autre sens: le parcours sera probablement plus facile car le Galibier depuis Bourg-d'Oisans est beaucoup plus facile que par Valloire.

Mots clés : Aucun

Commentaires

Le 17 juillet 2011 Brigitte a dit :

#1

Bravo David, tu as fait un très bon choix en effectuant le parcours la veille, exactement ce qu'on a dit au téléphone samedi midi en prenant la décision d'annuler avec mes copines ...
C'est un tour magnifque ...
Pour l'alimentation, je n'utilise pas de boisson de l'effort car je n'ai aucun mal à m'alimenter sur les efforts longs mias par contre c'est effrayant à la fin je mange de plus en plus :-) Je devrais peut-être essayer la boisson sinon ce sera la remorque LOL

Le 17 juillet 2011 David Champelovier a dit :

#2

@Brigitte :
Merci Brigitte, c'est le risque avec les randonnées prévues longtemps à l'avance... ça y est, on a du soleil à Grenoble, avec un grand bout de ciel bleu... vraiment pas de chance.
Je fais encore des essais du côté de l'alimentation pendant les efforts de longue durée. L'expérience d'hier est enrichissante de ce point de vue aussi. De même qu'il ne faut pas attendre d'avoir soif pour boire (ce que j'applique au quotidien), j'ai appris qu'il ne fallait pas attendre d'avoir faim pour manger (ça, je ne l'applique que sur le vélo, car sinon finirais par être trop lourd pour gravir le moindre col !!).

Le 17 juillet 2011 Olivier Buisson a dit :

#3

Bien joué David , car avec ce qui tombé aujourd'hui c'était du coq à l'âne côté météo ! avec en plus une grosse chute des températures vers 10 h ce matin ...12 ° vers 13 h du côté de St Marcellin à 285 m d'altitude ..alors imagine au Galibier ...et toujours du vélo en basket ...mission accomplie pour toi ..le travail paye toujours ..bonne continuation

Le 17 juillet 2011 David Champelovier a dit :

#4

@Olivier Buisson :
Oui le vent a très vite changé de sens ce matin. Y a-t-il au moins un participant qui a terminé son BRA aujourd'hui... ? Il fallait déjà de puissants antibrouillards pour franchir le Galibier...

L'avantage des baskets c'est que l'on me repère facilement comme cela. En grimpant le Télégraphe j'ai doublé un cycliste que j'avais vu le matin dans la Croix de Fer. Je ne me souvenais plus de lui car j'ai vu un paquet de cyclistes entre temps, mais lui se souvenait de moi grâce à ce signe distinctif.
Indispensables aussi les baskets dimanche dernier dans le col du Solude :-)
J'ai bien doublé un cycliste en baskets l'an dernier dans la Croix de Fer, il devait avoir deux fois mon âge, mais plus rien depuis...
Bonne semaine !

Le 19 juillet 2011 thierry a dit :

#5

Bravo David, pour la performance et pour le récit.
seul, et bien organisé, ca a presque l'air facile pour toi...

Le 20 juillet 2011 David Champelovier a dit :

#6

@thierry :
Merci Thierry. C'est important d'être bien organisé pour ce type de sortie longue, de manière à anticiper les difficultés (coup de fatigue, maux divers, fringale, etc.).
Au plaisir de participer ensemble à l'édition 2013 ?

Le 03 août 2011 Olivier a dit :

#7

Belle sortie et beau CR
Pour info, il me semble que l'organisateur du BRA à indiqué qu'en 2013, le sens du parcours serait le même qu'en 2011

Le 05 août 2011 David Champelovier a dit :

#8

@Olivier :
Merci Olivier, oui j'ai lu ça aussi, c'est une excellente nouvelle car je pense que le parcours est plus intéressant dans ce sens !
La météo ne pourra qu'être plus favorable.

Le 02 avril 2012 cestdurlevelo a dit :

#9

Quelle sortie, quel CR! Je suis revenu le lire... Pour la troisième fois étalée sur plusieurs mois. C'est exactement ce qui me donne envie de faire du vélo. Comme tu le dis, ce parcours est bien plus intéressant à faire dans ce sens que dans l'autre, je te rejoins là dessus.
Serai-je capable de faire ce parcours, c'est la grande question! Ca fait tellement envie. Mais avant cela, il faut 'bouffer' de la montée et de la distance, comme tu l'expliques. J'aimerai pouvoir dire que c'est un objectif pour 2012... mais je ne m'en penses pas capable, surtout que le boulot risque de m'empêcher de préparer ça comme il le faudrait. Peut être en 2013!? Perso par contre, je préfère le faire comme toi ce coup ci, en solo plutôt qu'en réel BRA où je pense que les centaines de cyclos me gêneraient plutôt qu'autre chose!!!!
Continues bien :)

Le 04 avril 2012 David Champelovier a dit :

#10

@cestdurlevelo :
Salut Baptiste, cette sortie reste ma sortie de référence... que d'émotions ce jour-là !
Avec toutes les grandes sorties que tu as faites en 2011, oui, tu en es capable. Après tout, ce n'est "que" l'enchaînement de deux grosses montées ;-)
Par contre, c'est sûr qu'il te faut pas mal rouler d'ici-là pour que le Galibier ne devienne pas obstacle infranchissable: tu as vu en combien de morceaux j'ai failli le découper :-) et je n'étais pas bien au Télégraphe ni à Plan Lachat, heureusement ça s'est arrangé ensuite.
Bonne continuation à toi aussi !

Fil des commentaires de cet article