Chamrousse: 28ème !

Rédigé par David Champelovier | Classé dans : Belledonne

27
11 | 11

Après la balade exploiratoire d'hier, en ce dimanche je reviens à mes classiques. Mais que l'on ne s'y trompe pas: si les routes de ma balade du jour m'ont vu passer des dizaines de fois cette année, faire la montée de Chamrousse en vélo de route un 27 novembre, c'est atypique. Moi qui déteste les descentes humides, surtout en hiver, je n'ai pourtant pris aucun risque aujourd'hui: il faisait 14 degrés à Chamrousse 1750 ! Paradoxalement, si les routes étaient un peu humides jusqu'à 800 m, elles étaient au contraire complètement sèches au-dessus.

Départ à 10h dans un brouillard glacial, la température étant tout juste positive. Direction Venon par cette route que je connais par cœur et qui cumule 500 mètres de dénivelé positif. Vers 400 m je sors enfin du brouillard et en profite pour mitrailler.

Ce sont surtout les bouts des doigts qui sont froids à cet instant.

Au sommet de Venon, je bascule en direction de Saint-Martin-d'Uriage puis Uriage, dans l'idée d'enchaîner en direction Chamrousse par le versant ensoleillé, c'est-à-dire par Prémol et le Luitel.
Au-dessus de Belmont, la route est légèrement humide. J'ai pour l'instant pour objectif de monter jusqu'à Prémol, si l'état des routes le permet. C'est lorsque je croise un cycliste lancé à fond dans la descente que je comprends que je pourrai pédaler jusqu'en haut. Côté forme physique, pas d'inquiétude, j'ai bien récupéré de ma balade d'hier et je monte tranquillement sans regarder le compteur.

Arrivé au sommet, je me régale de la douceur exceptionnelle. 14 degrés, c'est 13 de plus qu'à Gières ce matin. Une vingtaine de personnes sont attablées en terrasse. J'aurais bien envie de rester là, mais il faut bien redescendre.

Grenoble est finalement sorti du brouillard:

De la neige: où ? Quand ? Pas ici en tout cas.

Je rentre exactement par la même route, donc en remontant sur Saint-Martin-d'Uriage puis Venon pour éviter la circulation de la glaciale et glissante combe d'Uriage.
2200 mètres de dénivelé positif en 65,5 km, 3900 m de dénivelé positif dans le week-end, c'était inespéré pour une fin Novembre. Un régal.

Mots clés : Aucun

Commentaires

Le 03 décembre 2011 Brigitte a dit :

#1

Bravo , bien joué avec la meteo et la belle inversion. Elle me rappelle un hiver ... -5°C à Grenoble et brouillard givrant ... où j'ai voulu convaincre mes collègues d'aller déjeuner dehors à Chamrousse. Un seul a bien voulu venir ... déjeuner comme prévu en tee-shirt et en terrasse :-)

Le 04 décembre 2011 David Champelovier a dit :

#2

@Brigitte :
D'habitude, quand je monte à Chamrousse, je ne m'y arrête pas et je me dépêche de descendre pour ne pas me refroidir. Là, c'était tout le contraire, j'y ai pris mon temps. Sensations étranges pour la saison ! J'ai déjà fait des descentes de Chamrousse plus froides, en plein mois d'août...

Le 30 décembre 2011 cestdurlevelo a dit :

#3

AH! J'avais raté deux de tes trois derniers articles... que je viens de lire avec plaisir ! Tu as su poursuivre sur ton rythme infernal de D+ en novembre à ce que je vois ! Bien joué. La montée de Chamrousse n'a plus de secret pour toi (depuis longtemps !)...
A ce propos, as tu lu le dossier sur le coefficient de difficulté des montées à vélo publié sur le site du CCC? Ils marquent la montée à Chamrousse via le Luitel comme très très difficile ! Toi c'est ton terrain d'entrainement non ?! Je ne l'ai jamais faite mais finirai bien par tenter ça : le col du Luitel je ne l'ai pas encore franchi à vélo alors que monter à Chamrousse par la route 'des stations', ça oui !

Le 31 décembre 2011 David Champelovier a dit :

#4

@cestdurlevelo :
Novembre a été effectivement un bon mois comparé aux années précédentes: 13000 m D+ en 7 sorties. L'objectif des 160 000 m D+ a été dépassé (soit deux fois plus qu'en 2010). Maintenant, je vais essayer de ne pas trop me refroidir afin d'être en forme en mars ;-)

Chamrousse par le Luitel n'est pas si difficile que ça. Ce sont les deux derniers kilomètres du Luitel qui sont les plus compliqués à ce stade de la montée. Mais à partir du moment où on le sait, et où l'on n'essaye pas de se battre contre le chrono, ça passe tout seul. Je crois qu'il manque 1 ou 2 km sur le panneau du bas de la montée: attention à ne pas se faire piéger ! La suite, entre le Luitel et Chamrousse, est beaucoup plus facile (et emprunte l'une des deux routes principales montant à Chamrousse).
En fait, je pense que le Luitel depuis Séchilienne est comparable au col de la Charmette, pour les avoir gravis plusieurs fois chacun cette année. Je te conseille aussi le col de Parquetout (depuis Valbonnais), qui est nettement plus difficile. Je ne tenterais pas une comparaison avec le col du Coq ou le col du Sabot car je n'en ai que des souvenirs anciens, mais le col du Sabot est probablement "hors catégorie" par rapport à tous les autres cols cités ici, par sa longueur et son altitude.
Fais-moi signe quand tu passes dans le coin pour faire l'un ou l'autre de ces cols !
(Au fait, j'y pense, le BRM 300 MGM, Madeleine-Glandon-Ornon, pourrait passer de "très difficile" à "mortel" si l'on ajoute Parquetout après Ornon, pourtant ce serait la suite logique, le pied du col de Parquetout se situant à 2 km du pied du col d'Ornon !!).

Le 06 janvier 2012 cestdurlevelo a dit :

#5

merci pour toutes ces infos. Parquetout je le situe bien, pour être passé à son pied lors de ma trilogie Ornon-Malissol-Morte, et effectivement rien qu'à la base il paraissait extrêmement pentu !
Ouh la si tu compares (ou presque) Luitel au col du Coq... alors je ne suis pas sur de passer si facilement ! Le Coq ça restera mon plus dur souvenir à vélo sur 2011.
Bon... si j'arrive à garder la forme (ce qui est mal parti, n'ayant toujours pas sorti le vélo depuis le 23/12) j'essaierai de me frotter à tout ça en 2012, qui sait!?

Fil des commentaires de cet article