A trois jours du BRM 300 de Grenoble, j'ai effectué ce matin une petite (comparée à ce qui m'attend dimanche) balade sur mon terrain de jeu favori du Balcon de Belledonne.
Cette journée de congé avait été décidée il y a deux semaines, pour sortir le vélo avant le BRM 300, ni trop près ni trop loin de cet événement.
Suite à une petite chute jeudi dernier à vélo, la balade d'aujourd'hui a pris un autre sens: ce fut l'occasion de vérifier si j'étais remis de mes bleus, courbatures et autre égratignures, et si le vélo, après réparation, était apte à rouler lui aussi plusieurs heures. Résultat: feu vert pour dimanche.
Je souhaitais également tester mon éclairage nocturne. Je dispose d'un éclairage Phillips très puissant mais peu endurant, dont l'autonomie ne suffira sans doute pas dimanche matin (une demi-heure pour me rendre au point de départ puis trois heures de nuit noire de 4h à 7h, comparé aux 3 heures d'autonomie en mode économique). J'ai toujours un jeu de piles de rechange sur moi, mais je ne souhaite pas m'arrêter pour les changer, la manœuvre n'étant pas immédiate (présence d'une vis). J'avais acheté en décembre une autre lampe, la Cateye HL-EL010, en guise d'éclairage de secours, et j'espérais secrètement qu'elle éclaire suffisamment pour y voir correctement à basse vitesse, par exemple en montée. En effet, avec une seule pile AA et donnée pour 15 heures d'autonomie (!), par rapport à mon Phillips il est évident que cette lampe ne fait pas le poids. A ma grande satisfaction, de 5h20 jusqu'à 6h, heure où le jour commence à poindre, j'ai pu me contenter de la lampe Cateye pour mes 500 premiers mètres de dénivelé. J'allumais toutefois la Phillips lorsqu'une voiture me croisait (rare), afin d'être mieux vu, sachant que j'avais oublié mon gilet réfléchissant pourtant obligatoire. La Cateye est suffisante pour lire les panneaux, voir la route et le bord de la route. Je dispose donc maintenant d'un éclairage économique, endurant, suffisant pour les montées, et d'un éclairage très puissant pour les portions plus rapides.
Je pars donc vers 5h20. Souhaitant éviter la circulation, mon choix se porte naturellement vers la montée de Venon (dixième ascension de l'année), soit 500 mètres de dénivelé positif pour atteindre les routes du Balcon de Belledonne. La suite consiste très simplement à suivre la direction d'Allevard jusqu'au col du Barioz par des routes qui ne cessent de monter et de descendre. Je franchis successivement, entre autres, le col des Mouilles, le col du Lautaret, et le col des Ayes. Au col du Barioz, plutôt que de redescendre dans la vallée à Saint-Pierre-d'Allevard, je fais demi-tour et, pour être original, reviens exactement par la même route, toujours aussi agréable et avec très peu de circulation.
J'étais parti en tenue estivale et avec des manchettes. La température est descendue jusqu'à 4 degrés, et j'ai eu bien froid jusqu'au lever du soleil (apparu vers le début de la montée du col du Barioz au-dessus de Theys), notamment aux mains. Pour dimanche, il me faudra au minimum emporter mes gants d'hiver. Pour le reste, je ne sais pas trop, ce qui est sûr c'est que je ne veux surtout pas avoir trop chaud au retour, quand il fera 20 degrés voire plus, et je ne disposerai pas de beaucoup de place pour stocker les vêtements enlevés au fil des kilomètres... pas facile de bien s'habiller en cette saison quand on roule toute la journée.
C'est donc sans le moindre pépin technique, ni soucis physique, que s'achève cette sortie de 112 km pour 3150 mètres de dénivelé positif, en 6h10 de selle plus 15 minutes de pause seulement. Je suis donc de retour avant midi !
Une bonne préparation pour dimanche, sur un rythme assez tranquille et régulier permettant une récupération plus rapide. Surtout, je suis rassuré suite à ma chute de la semaine dernière, et je pourrai donc partir confiant dimanche matin: c'est bien là l'essentiel.
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