Eclairage longue distance pour 2013

Rédigé par David Champelovier | Classé dans : Matériel

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Un bon éclairage avant pour 2013 ? Cet article présente mes dernière réflexions en la matière.

Oui, je sais, cela fait presque deux mois que je n'ai plus écrit d'article sur le blog. Pourtant, chère lectrice ou cher lecteur, je vous rassure tout de suite: non, le blog n'est mort, et oui, je fais toujours un peu de vélo.
En fin de saison, j'ai tendance à me contenter de parcours classiques, qui souvent se ressemblent (Chamrousse, Quatre-Seigneurs, Venon) même si des fois je vais chercher des montées plus loin mais toujours dans Belledonne, comme hier avec l'enchaînement de la montée par Hurtières depuis Tencin puis celle de Prapoutel, non sans ajouter pas mal de dénivelé par-ci par-là. Les journées plus courtes, d'autant plus courtes que le matin il peut faire franchement froid, font que je vais piocher dans les montées les plus proches de chez moi. Car l'essentiel est de grimper, avant que l'hiver ne m'en empêche.
En fait, je crois que je suis en pleine crise de dénivelite aiguë. Je ne sais pas si ça se soigne. En effet, depuis le 15 octobre mon coef de dénivelé (nombre de km de dénivelé pour 100 km) est supérieur à 3. Je m'en donne à cœur joie, et le mulet également.

La fin de saison est également l'occasion de commencer la préparation de la suivante, notamment en termes de matériel. Je me suis rarement étendu sur le sujet, mais l'an dernier à la même époque je réfléchissais déjà au matériel qui me permettrait de réussir mes premiers BRM. Changement de selle, pédales automatiques, nouveau vélo (ce dernier n'étant finalement intervenu qu'en août, et pour diverses raisons je me demande si mon ancien Giant ne sera pas le meilleur choix pour les premiers BRM de 2013, voire pour la totalité des BRM).
Certains sujets sont cependant restés en suspens. Celui des bagages par exemple. J'ai éludé la question pour le BRM 400, me contentant, en tout et pour tout, d'un petit sac à dos, d'une petite sacoche de selle pour le matériel de réparation, et d'une sacoche de cadre pour transporter quelques barres de céréales. Pas de sacoche de guidon, pas de grosse sacoche à l'arrière. J'ai très bien réussi ainsi, mais j'aurais par exemple été en difficulté s'il avait fait plus froid ou si j'avais dû m'arrêter pour dormir un peu (ce qui ne figurait cependant pas sur mon plan de route). Ma tenue d'été, plus les manchettes, avaient suffi pour supporter les 5 degrés au petit matin. Je ne suis pas trop frileux (j'avais davantage froid au départ malgré les 17 degrés, mais ce genre de chose c'est dans la tête que ça se passe). Mais ce n'est pas très sérieux, et si je veux participer au BRM 600 en 2013, la question se reposera.

L'éclairage est aussi une préoccupation importante pour des raisons évidentes de sécurité, mais aussi de confort car un éclairage faiblard accélère la fatigue.
Malgré les progrès récents en termes de batteries et de lampes à LED, il reste difficile de dénicher un éclairage à la fois puissant et endurant pour les épreuves longues, comportant plus d'une nuit complète.

J'ai investi en 2011, pour le BRA, dans une lampe Philips Bike Light. Ce modèle 80 lux est encore en vente aujourd'hui, autour de 100 EUR, parmi de nouveaux modèles moins puissants. Mes besoins étaient: un éclairage performant, et suffisamment d'endurance pour couvrir les deux à trois heures de nuit qui séparaient le départ de Vizille des premières lueurs du jour dans la Croix de Fer. Les données techniques indiquant jusqu'à huit heures d'éclairage avec les accus fournis, cela me convenait. A l'époque, je n'envisageais pas du tout de passer une nuit entière sur mon vélo.
Les huit heures annoncées par le fabricant sont en réalité inaccessibles. Mes premiers essais s'étaient soldés par une autonomie de trois heures. Les accus n'étaient alors pas rodés, et probablement mal chargés par le chargeur inclus, qui chauffe énormément ! Plus récemment, j'ai obtenu 5h40 d'éclairage avec des accus bien chargés. Toutes ces mesures s'effectuent en mode éco, la puissance demandée aux accus étant d'environ 2 W, contre 8 W en pleine puissance (l'autonomie ne dépassant alors guère une heure).

Sur le BRM 300 de mars, un jeu d'accus a suffi. Sur le BRM 400 de mi-mai, deux jeux d'accus ont suffi pour couvrir la nuit, certes ponctuée par plusieurs arrêts. De plus, sur ces deux brevets j'éteignais fréquemment ma lumière (il me restait alors la frontale), notamment en agglomération quand l'éclairage public suffisait, ou encore en montée à faible allure, lorsque la frontale, accompagné éventuellement de l'éclairage des autres cyclistes, suffisait.

Si j'essaye de récapituler les avantages de ma solution d'éclairage:

  • un excellent faisceau d'éclairage, faisant partie des meilleurs éclairages pour vélo, voire le meilleur.
    La plupart des éclairages pour vélo font un point lumineux sur la route, de moins en moins éclairé lorsque l'on s'éloigne du centre. La visibilité sur les côtés est médiocre, et carrément insuffisante lorsqu'il s'agit d'une descente en épingles.
    Au contraire, le Philips éclaire la route sur toute sa largeur. Son faisceau est également conçu pour éclairer loin sans éblouir les véhicules arrivant en face. On évite ainsi des pertes inutiles en éclairant le ciel.
  • une puissance suffisante en mode éco pour rouler en toutes circonstances. Le mode plus puissant apporte encore davantage de confort dans les descentes, comme vérifié sur le BRM 400: les descentes nocturnes étaient un réel plaisir.
  • l'alimentation en énergie se fait par quatre piles ou accus AA standards.

et les inconvénients:

  • pour remplacer les piles ou accus, il faut ouvrir le boîtier avec une petite clé spéciale que l'on peut facilement égarer. Ce démontage-remontage est tout sauf pratique et prend plusieurs minutes. Pas pratique en pleine nuit quand on roule en groupe. Tous ces démontages-remontages finissent également par dégrader l'étanchéité du boîtier.
  • l'autonomie est faible, même en mode éco.

Il me fallait donc trouver une solution avec une meilleure autonomie.
Investir dans un éclairage secondaire, moins puissant, mais suffisant dans les montées à faible allure ? Pourquoi pas. Cela alourdirait le vélo, mais fournirait un éclairage de secours.
Acheter un nouvel éclairage ? Il existe des éclairages de qualité, et alimentés par des batteries Li-Ion. Ces éclairages sont très onéreux (compter au minimum 200 à 300 EUR). Non, ce n'est pas la bonne solution: je dispose déjà d'un éclairage très performant, le seul problème étant son alimentation en énergie.

J'ai donc étudié diverses solutions d'alimentation.
Les batteries Li-Ion sont légères, mais coûteuses et elles fournissent soit 3,7 V soit 7,4 V, ce qui est soit trop peu soit trop. Il m'aurait fallu de l'électronique supplémentaire pour l'alimentation, et également investir dans un chargeur Li-Ion.
Il existe aussi des batteries Li-Ion conditionnées pour délivrer 5 V sur une sortie USB. Cette génération de batteries est apparue pour recharger les smartphones et autres tablettes. Les capacités annoncées (parfois plus de 10 Ah) sont alléchantes. Renseignement pris, les capacités réelles sont toujours nettement en-dessous de ce qui est annoncé. Notamment, les batteries des smartphones faisant 3,7 V, les 10 Ah annoncés s'obtiennent sous 3,7 V et non sous les 5 V de la sortie USB, ce qui réduit d'autant la capacité en Wh. De plus, si de telles batteries peuvent fournir les 400 à 500 mA nécessaires au mode éco, rares sont celles qui pourront fournir les presque 2 A du mode de pleine puissance. A fuir.
Il restait la solution des accus Ni-MH. Quel format d'accus, quel conditionnement, comment les connecter au boîtier d'éclairage ? Une contrainte forte était le fait de pouvoir placer les packs d'accus dans ma sacoche de cadre, celle qui se trouve dans l'alignement de la potence.

J'ai finalement opté pour des accus AA, les mêmes que ceux fournis avec la lampe, les mêmes aussi que ceux qui alimentent mon GPS. Ils sont conditionnés par packs de quatre (80 centimes pièce chez Conrad pour chaque boîtier), connectés par un cordon d'alimentation pour pile 9V (1 EUR 50), deux points de soudure dans le boîtier d'éclairage et le tour est joué.
Les packs rentrent pile poil en longueur dans ma sacoche de cadre: ils sont de la même taille que des barres de céréales. Remplacer les accus au bout de 3, 4, 5 heures d'utilisation, nécessite quelques secondes seulement, le temps de débrancher le connecteur pression sur un pack et de le brancher sur un autre pack.
Du côté des accus, on en trouve de très bons à 16 EUR les quatre (toujours chez Conrad). Avec un bon chargeur et des accus à faible auto-décharge, je pense pouvoir compter sur 5 heures d'éclairage par pack, soit deux packs par nuit. Pour un BRM 400 (incluant une nuit complète sur le vélo, début mai), compter 3 packs (36 Wh) pour être tranquille. Pour un BRM 600 (départ à 4h du matin, plus une nuit complète, fin mai), compter 4 packs (48 Wh), soit 64 EUR. Pour un Mille du Sud... euh non, je me fais du mal, je crois que j'ai oublié ce que c'était qu'un Mille du Sud ;-)
Bref, en comptant le coût de la lampe, des accus et des accessoires, on reste bien en-dessous de 200 EUR, à comparer au prix demandé pour les bons éclairages Li-Ion et leurs batteries supplémentaires nécessaires pour atteindre la même autonomie. J'y perds en poids, certes, la technologie Ni-MH étant plus lourde que Li-Ion à capacité équivalente. J'y gagne en autonomie par le simple fait qu'en cas de besoin, je peux m'approvisionner n'importe où en piles pour la nuit suivante. Et les accus AA s'utilisent dans toutes sortes d'appareils, ce qui permet de rentabiliser les accus le reste du temps, parce que l'on ne passe pas sa vie à rouler de nuit... des fois on dort aussi !

Ce montage a déjà subi une dizaine d'heures de tests sur le vélo. J'ai investi dans un bon chargeur, qui charge les accus indépendamment les uns des autres et qui me permettra de détecter les accus défaillants de manière à obtenir la meilleure autonomie possible pour chaque pack d'accus.
Cette solution d'éclairage devrait me suffire pour 2013.

Il existe une autre solution d'alimentation en énergie, dont je n'ai pas parlé ici: la dynamo dans le moyeu. Je ne m'intéresse pour l'instant pas à ce type de solution: il faudrait faire rayonner une bonne roue autour d'un moyeu dynamo, ajouter des circuits électroniques pour réguler la tension fournie (qui dépend de la vitesse de rotation de la roue), et stocker malgré tout le surplus d'énergie dans une batterie en prévision des montées (vitesse lente) et des arrêts. Un montage que je ne rentabiliserai pas avec ma pratique actuelle.

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Commentaires

Le 27 novembre 2012 cestdurlevelo a dit :

#1

La dernière fois que je t'ai lu relater une telle préparation technique, cétait pour ton BRA superbement réussi... et qui pour moi reste un vrai exploit, et désormais, un objectif personnel même !
Donc là avec une telle attention au détail, que vas tu nous sortir en 2013?.... tes lecteurs dont je fait partie sont pressés d'arriver sur les premières journées de printemps pour lire tout ça ! d'ici la bonne route...

Le 01 décembre 2012 David Champelovier a dit :

#2

@cestdurlevelo :
Salut Baptiste ! Le printemps est encore loin, et l'hiver est la bonne saison pour tester l'éclairage, qui est tout sauf un détail sur les longues distances ;-)
Je ne m'inquiète pas pour ton objectif du BRA. Tu as plus d'expérience en longue distance que je n'en avais en 2011. C'est un super objectif, ça marque (je me souviens du mien dans les moindres détails), et puis dans une telle randonnée, avec plein de cyclistes autour de soi, on n'a pas le temps de se poser des questions, de douter.
D'ici là, profitons des courtes opportunités que nous procurent les journées hivernales ! A bientôt.

Le 02 décembre 2012 franco a dit :

#3

interressant ton article sur l'eclairage,et je te rejoins sur l'importance primordial de l'outil quand ont roulent de nuit ,j'en avais fait l'experiance lors de mon escapade a nice ,ou sur la digue il avait fallu que je cherche loin avec les yeux ,pourtant avec une frontale aussi mais qui m'avait parru insufisante ,donc pour moi a revoir,bref comme a ton habitude tu t e prepare serieusement a affronter 2013 mais qui en auraient douté,tu ne laisse rien au hasard et c'est ce qui fait ta reussite vivement 2013

Le 06 décembre 2012 BRIDOU 55 a dit :

#4

Hello David........
Le chapitre de l" éclairage est un sacré " casse tête " pour tous les cyclistes qui roulent la nuit........ et sur des distances longues..

De mon expérience de ces derniére années........ et crois moi, j' en ai testé du matos pour mes Ultras....... et bien finalement , le meilleur compromis , qualité d'éclairage et autonomie ... et meme le prix finalement ...... c' est de te faire faire une roue avant sur mesure à ton choix pour la jante et le rayons mais avec un moyeu dynamo son delux et la lampe Edelux qui va avec........Là, tu va halluciné de la fiabilité de ce systéme ........et de la puissance de lumiére sur le terrain ........J' en suis encore avec les modéles haut de gamme à batterie lithuim avec MagicShine ou Hope ou Nite Rider........ mais rien ne vaut un moyeu SON DELUX ............. http://www.bike-components.de/shop/cat/c563_Moyeux-Dynamo.html ........ PAR EXEMPLE

Le 07 décembre 2012 pascal a dit :

#5

Salut David,
Suite, à un conseil d'un ami "velotaffeur", J'utilise cette année le http://www.lecyclo.com/produits/securite/eclairages/phare-avant-ixon-iq-de-busch-and-muller.html
avec des piles rechargeables à 2400 ma et j'ai seulement changé les piles à une quinzaine de kilomètres de l'arrivée du 1000 du Sud, le faisceau lumineux est large même en mode eco. Le seul point faible, c'est le support vendu avec il se desserre par contre le support "grand cintre" vendu séparément n'a pas ce problème, C'est que j'ai trouvé de mieux en éclairage LED le Cateye HL-EL530 n'est pas aussi bien.

Le 09 décembre 2012 David Champelovier a dit :

#6

@franco :
Salut Franco ! La petite frontale peut être suffisante en montée quand il y a un marquage au sol. Dès qu'il n'y a plus de marquage, et j'en ai fait l'expérience en septembre, il devient difficile de trouver où va la route. Sur la voie verte, avec toutes les irrégularités que comporte le goudron, sans parler des animaux qui y circulent, il faut un éclairage puissant. Je me souviens de mes trajets pour rejoindre le centre de Grenoble pour les brevets de 300 km, via la voie verte: par endroits je trouvais le mode "éco" de ma lampe insuffisant, pourtant ça éclaire déjà bien !

Le 09 décembre 2012 David Champelovier a dit :

#7

@BRIDOU 55 :
Salut Pascal, merci de ta visite sur mon blog ! Merci pour ton expérience. Comme je l'ai écrit dans l'article, pour l'instant l'investissement dans une roue sur mesure ne se justifie pas compte tenu de mes rares virées nocturnes, et pour lesquelles j'aurai rarement besoin de plus de deux jeux de piles pour l'éclairage décrit dans l'article. Mais si un jour j'ai besoin de davantage d'autonomie, je me tournerai très certainement vers un moyeu dynamo.

Le 09 décembre 2012 David Champelovier a dit :

#8

@pascal :
Salut Pascal ! Je suis impressionné que tu aies pu tenir plus de deux nuits avec 4 piles de 2400 mAh. Rien que sur la nuit du BRM 400, il m'avait fallu 8 piles (probablement pas très bien chargées à l'époque). Tu dois te contenter de peu d'éclairage dans les descentes; il m'en faut davantage pour me sentir en sécurité.
Entre mon éclairage puissante et ma petite frontale, je suis toujours à la recherche d'une solution intermédiaire, complémentaire, qui servirait dans les montées et comme phare de secours. Et le Ixon IQ me paraît une excellente référence que je note précieusement dans un coin.

Le 11 décembre 2012 KIKI-129 a dit :

#9

pour super BRA et Luchon Bayonne j'ai investi dans PrincetonTec, ça se met sur le casque ou le cintre, on est relié par un fil au boîtier tenu par des scratchs sur le cadre (il y a 8 piles R6 dans un boîtier étanche), j'y rajoute un éclairage sur cintre ou sacoche guidon et 2 arrières (dont un qui clignote plus casque diodes clignotantes + baudrier, plus bracelets réflectos pour remplacer les catadioptes obligatoires.
Mais maintenant je ne vois plus assez bien pour de longs périples nocturnes, sauf une montée de nuit au départ sans circulation (Ventoux, G Colombier pour des défis en moins de 24 => donc l'été) .
Si tu roules souvent la nuit , le moyeu sera vite amorti.

Le 22 décembre 2012 sevenier a dit :

#10

salut David, j'ai lu avec attention ton analyse. Je suis d'accord avec l'un de tes lecteurs, la meilleure solution pour les longs parcours de nuit, c'est le moyeu. Il existe notamment chez shimano des roues toutes montées à faible prix. Elle offre une résistance minime, alume bien en montée (comme tu le dis, de toute façon on a besoin de moins de lumière) et l'on ne tombe jamais en panne. J'ai fais PBP avec et c'est super. Encore bravo pour tes belles chevauchées en montagne. alain kesako

Le 24 décembre 2012 David Champelovier a dit :

#11

@KIKI-129 :
Merci pour ton expérience, je retiens la PrincetonTec, une référence apparemment dans le domaine !
Je me plais de plus en plus à rouler de nuit, même en hiver, cela procure des sensations très différentes de ce que l'on connaît de jour.

Le 24 décembre 2012 David Champelovier a dit :

#12

@sevenier :
Salut Alain, merci, je ne savais pas que Shimano faisait des roues à prix abordable. Je viens de trouver des références sur le web. L'inconnue pour moi reste l'éclairage qui va bien avec, car une dynamo fournit une tension qui varie avec la vitesse de rotation de la roue. Je vais me renseigner. C'est effectivement la meilleure solution pour ne jamais tomber en panne, je vais laisser cette idée mûrir avant d'investir :-)

Le 05 mai 2015 Jean yVES a dit :

#13

Moi, je roule avec 2 lampes Ferei (BL100 et BL800F) et avec la batterie lithium, niveau autonomie, c'est top pour rouler plusieurs jours/nuits.

Le 16 juillet 2015 Charles a dit :

#14

Moi aussi, je roule avec la lampe VTT BL800F Ferei et j'en suis super content. Je pense craquer pour le double optique BL200 cet automne:)
http://www.ferei.fr/eclairage-velo-lampes-vtt/10-phares-velo-bl200.html

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