BRM 300 de Grenoble: l'Ardèche !

Rédigé par David Champelovier | Classé dans : Randonnées, Ardèche

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03 | 13

Le tour du Vercors de 2012 laisse en 2013 sa place à... l'Ardèche ! Un parcours exigeant et non moins fabuleux, qui nous aura réservé des surprises !

Un brevet de 300 kilomètres ne se gère pas comme un brevet de 200 kilomètres. On part de nuit, et il faut se préparer à rentrer éventuellement de nuit. Si je peux me permettre de petites folies sur un 200, aujourd'hui j'ai décidé de mettre l'accent sur la régularité. Pas question d'essayer de suivre à tout prix les grimpeurs dans les montées. Pas question non plus de faire de longues pauses, après lesquelles il est difficile de repartir. Pas question de prendre cette année de gros relais comme l'an dernier, des efforts que j'avais sans doute payés au retour après Chabeuil.
Cette stratégie, pour ce qui était mon troisième 300 (sans compter le 400 de l'an dernier), a porté ses fruits. Le revers de la médaille est que j'ai souvent roulé seul ou en trop petit groupe, à la différence du 200 il y a deux semaines.

Côté parcours, Jean-Philippe nous a concocté cette année une balade intitulée les vallons du Vivarais, consistant d'abord à rallier Roybon par le même itinéraire que lors du 200, puis à redescendre la vallée de la Galaure jusqu'à Saint-Vallier où nous traversons le Rhône pour passer en Ardèche. S'ensuit la longue montée jusqu'à Lalouvesc, à ce stade l'essentiel du dénivelé est fait mais il reste à gravir le col de Montreynaud depuis Lamastre. Nous redescendons sur Saint-Georges-les-Bains avant de retraverser le Rhône sur le barrage de Charmes-sur-Rhône. Nous rallions rapidement Chabeuil, où nous retrouvons le même final que l'an dernier.
Ce parcours dépasse significativement les 3000 mètres de dénivelé positif: un profil comme je les aime, mais qui est exigeant à cette époque de l'année.

Car côté météo, nous n'avons pas été gâtés... Autant le dire tout de suite, ce que je déteste le plus c'est la pluie, qui mouille tout, qui salit tout, qui refroidit tout. Et de la pluie, nous n'en avons pas eu. Mais nous avons eu du froid et du vent. Pas n'importe quel froid ni n'importe quel vent. A vélo, on se réchauffe en pédalant, mais quand le thermomètre descend jusqu'à -8,4 degrés, comme dirait Brigitte, YATOUKIGEL, les pieds, les mains, même mes bidons qui ne contiennent pourtant pas de l'eau pure. Le vent, nous en avons eu dès notre entrée en Ardèche, un vent du Sud par rafales, qui a rendu difficiles certaines montées, qui a rendu dangereuses les descentes et les passages sur les ponts (au-dessus du Rhône à Charmes, puis au-dessus de l'autoroute A7). Ce même vent nous a aidés au retour, et n'a pas été aussi violent que ce que je redoutais à l'approche de Grenoble, quand on sait ce que le foehn peut faire comme dégâts ici.

Le départ, au terminus du tram B, une organisation irréprochable:

Le départ est prévu pour 4h place de Sfax à Grenoble. Je rallie Grenoble par le centre, un trajet de 8 km que je n'apprécie pas trop à cette heure. Il fait froid, -2 degrés, mais ce n'est rien par rapport à ce qui nous attend. Je retrouve Jean-Philippe, l'organisateur. Il est 3h45 et il n'y a pas encore grand monde: les cyclistes attendent le dernier moment pour arriver, pour ne pas trop se refroidir. Puis arrivent Yann, Baptiste, Franco, Robert, Valex...
Nous nous élançons à 4h17, un peloton d'une bonne trentaine (?) de participants qui resteront groupés jusqu'au bout de la voie verte à Saint-Gervais. On roule tranquillement en papotant, tandis que la température descend, descend encore. A cette heure, nous ne croisons personne, les seuls obstacles sont quelques branches cassées par le vent du Nord de ces derniers jours.

A la sortie de la voie verte, presque tout le monde s'arrête. Je vois Yann qui file, je pars derrière. Je n'aurais pas pu m'arrêter, j'ai trop froid, la pause technique s'effectuera dans la montée après Varacieux. Je vois quelques lumières derrière moi. Rapidement, un cycliste me rattrape. Il me connaît grâce au blog, je fais sa connaissance, il s'appelle Olivier. Il fait du trail, c'est un costaud, et ce sont ses premiers BRM. 200 mètres devant, on s'aperçoit que Yann enjambe l'autoroute au lieu de tourner à gauche. On l'appelle, rien n'y fait. Dès la sortie de Vinay, ça grimpe et je n'essaye même pas de suivre le rythme d'Olivier. Je ne le reverrai plus de la journée. Je me retrouve seul, comme dans de nombreuses montées aujourd'hui. Je pensais que Yann, ayant fait un détour, se trouvait derrière. Mais avec Olivier nous avions été ralentis par un feu dans Vinay. Au fil des kilomètres, je me fais à l'idée que Yann est devant, sinon il m'aurait rattrapé.
Je ne reste pas seul longtemps. Pascal me rejoint avec aisance. Puis Thomas, accompagné à ce moment-là d'un cycliste qui fait des brevets depuis 1975, et qui roule aujourd'hui sur un vieux vélo avec un seul plateau et, je crois, cinq ou six pignons à l'arrière...
A l'occasion d'une pause technique, je retrouve Rémy, qui me signale qu'il n'est pas dans un grand jour. Nous terminons la montée ensemble, nous rattraperons Pascal dans la descente. J'aurai beaucoup fait le yo-yo avec Pascal aujourd'hui, pour finalement terminer ensemble.

Le premier contrôle est à Hauterives, au kilomètre 77. A notre arrivée, plusieurs participants sont déjà réfugiés bien au chaud dans la boulangerie, dont Yann. Ma pause ne durera que 10 minutes, insuffisant pour me réchauffer. On ne roule pas vraiment en groupe. Il y a Thomas, Rémy, Pascal, et moi derrière. Finalement on se retrouve à deux avec Pascal, au moment où nous croisons Brigitte venue à notre rencontre. Nous échangeons quelques mots, j'indique à Brigitte que je n'ai pas vu Franco, Robert ni Baptiste à Hauterives, puis nous repartons chacun de notre côté, nous sommes congelés. Merci Brigitte d'être venue nous encourager !
Saint-Vallier est atteint peu après. Nous avons alors parcouru un tiers de la distance et surtout, les conditions les plus difficiles sont derrière nous. La montée va nous réchauffer.

La route s'élève à la sortie de Sarras. Je laisse filer Pascal et Thomas (qui s'était arrêté brièvement à Saint-Vallier). Rémy a mis le clignotant. J'effectue le reste de la montée jusqu'à Lalouvesc seul, près de deux heures. Un seul cycliste me dépasse dans la montée: Pascal, qui s'était arrêté à Satilleu pour prendre de l'eau. Je suis surpris de ne voir revenir personne dans la montée, car je monte tranquillement, à mon rythme, rien ne sert de courir... d'autant plus que je me méfie de la réaction de mon corps après cette matinée glaciale, où je n'ai pas pu boire (bidons gelés !) ni m'alimenter correctement. Je prends donc mon temps, je mange, je bois (les bidons dégèlent petit à petit), je me réchauffe, je quitte mes gants longs. Je me sens bien, sur un petit rythme mais je me sens bien.

Le calme de l'Ardèche...

Dans la montée vers Lalouvesc:

Tiens, un cycliste arrive. Combien de fois Pascal m'aura-t-il doublé aujourd'hui ?!

L'arrivée à Lalouvesc...:

... et en repartant:

Il reste encore de la neige ici !

A Lalouvesc, c'est avec surprise que je retrouve Yann, sur le point de repartir. Mais aussi Thomas, Pascal, à qui je conseille aussi de repartir sans m'attendre. Pas de gazouillis à Lalouvesc: pas de réseau, rien. J'envoie un SMS à Brigitte pour m'enquérir des nouvelles de son groupe (Baptiste, Franco, Robert), sans savoir vraiment quand le SMS lui parviendra. J'apprendrai plus tard que l'Ardèche s'est bien passée pour eux. 10 nouvelles minutes de pause, auxquelles j'ajouterai quelques minutes pour prendre des photos puis prendre de l'eau un peu plus loin.

Ces pauses font que je ne reverrai pas Pascal, ni personne d'autre d'ailleurs, jusqu'à Lamastre. Le vent souffle fort, si bien que je suis essentiellement concentré sur ma conduite.
A Lamastre, malgré le GPS je perds du temps à me repérer, et trouve finalement la direction de Vernoux via le col de Montreynaud. Pascal me dépasse rapidement. Le vent souffle fort et me ralentit même dans la montée ! L'arrivée au col est franchement dangereuse avec de fortes rafales.
Juste avant Vernoux (point de contrôle, km 173), je fais ma pause la plus longue de la journée: 15 minutes. Il est 12h30: l'heure de manger. J'en ai marre de ce vent. C'est avec plaisir que je vois rapidement arriver Rémy, qui a finalement parcouru l'Ardèche au même rythme que moi. Nous resterons ensemble jusqu'au bout. Lui aussi est surpris de n'avoir vu revenir personne de l'arrière.
Nous décidons, d'abord implicitement, ensuite d'un commun accord, de faire le moins de pauses possible. Ainsi, les 139 km restants seront parcourus en 5h45 dont 20 minutes de pause, ces 20 minutes comportant 10 minutes de pause forcée pour cause de crevaison. Les contrôles restants (Vernoux, Saint-Nazaire-en-Royans km 251) s'effectueront en répondant aux questions posées sur la carte de route.

La pause avant Vernoux, que l'on aperçoit au fond:

Plus loin, vers le col de la Justice:

Malgré les pauses successives entre Lamastre et Vernoux, nous retrouvons Pascal à Etoile-sur-Rhône. Il s'échappera de nouveau avant Chabeuil, à l'occasion d'une mini-pause. L'itinéraire touristique rejoignant Saint-Nazaire est le terrain des dernières montées du jour... des montées qui se passent pour ma part beaucoup mieux que l'an dernier. Il est vrai que l'an dernier, il faisait plus chaud et nous avions un vent de face. Cette année, le vent de dos nous aide bien, je n'ai pas l'impression que c'est difficile.
Nous avons Pascal en ligne de mire dans la descente. Nous le verrons arrêté à Saint-Nazaire, point de contrôle, mais comme convenu avec Rémy nous ne nous arrêtons pas, ayant préalablement mémorisé la question de contrôle. Nous écrirons la réponse à l'arrivée. Nous grimpons la courte remontée de Saint-Nazaire à allure modeste pour attendre Pascal, mais on ne voit rien venir.

Contreforts du Vercors, au fond le relais de Musan:

C'est fini pour les montées ! Le ciel s'est couvert.

Par la suite, j'ai l'occasion de prendre une (bonne ?) partie des relais, certes pas très appuyés, mais je suis encore bien en forme et c'est l'occasion de rendre à Rémy une (toute petite) partie des relais qu'il nous avait offerts sur le 300 de 2012... Au final, la longue ligne droite entre Saint-Just-de-Claix et Saint-Romans n'est pas si interminable que cela aujourd'hui.

Avant Izeron, la gendarmerie procède à des contrôles de vitesse aux jumelles. Avec Rémy, on se demande si l'on respecte bien la limitation... lorsqu'en passant au niveau du gendarme, celui-ci nous annonce: "21 ! Vous roulez à 21 !". Tout va bien, on ne perdra pas de point aujourd'hui.

A l'approche de Cognin, deux participants sont arrêtés au bord de la route: Yann et Hervé. Yann annonce qu'il est cuit. D'abord, je ne le crois pas, mais il faut se rendre à l'évidence. Nous allons rentrer tranquillement tous les cinq (Pascal nous a rejoints à l'occasion de cet arrêt). Seule une crevaison sur la voie verte viendra nous contrarier. Le jour faiblit, les jambes non. Il est exactement 18h24 (heure GPS) lorsque nous arrivons devant la boîte aux lettres qui matérialise l'arrivée du brevet. Thomas vient de terminer de ranger ses affaires dans sa voiture, et il n'y a personne d'autre.

J'aurai parcouru les 307 km du brevet en 14 h 7 min dont 1 h de pause, soit 21,7 km/h de moyenne globale et 23,4 km/h de moyenne sur le vélo. Moins fiables sont les données d'altimétrie, le compteur indique cependant 3450 mètres de dénivelé (Openrunner 3050 m), soit 1000 m de plus que l'an dernier.
Ce brevet fut sensiblement plus difficile que son prédécesseur de 2012, pourtant je l'ai mieux terminé. Jamais les jambes n'ont été lourdes, jamais je n'ai douté, jamais je n'ai eu faim. J'ai roulé régulièrement, et lentement, comme je l'avais prévu. Les 34 kilomètres de voie verte, pour rentrer, m'ont paru moins longs que beaucoup d'autres fois... Je n'avais pas imaginé rentrer de nuit, et heureusement cela ne s'est pas produit, mais ce n'est pas passé loin... car avec la nuit la vigilance faiblit, surtout quand on s'est levé à 2 heures du matin après une courte nuit.
Je ne parle pas des conséquences du froid et du vent sur mon organisme, car il n'y en a pas (sauf une légère perte de sensibilité au bout des doigts), et c'est tant mieux. C'est une folie, mais j'étais en cuissard court aujourd'hui ! Je ne suis pas vraiment équipé pour de telles températures, et mon cuissard long ne me convient pas pour une telle distance.

C'est avec une grande joie que j'apprendrai, en soirée, l'arrivée du groupe Baptiste-Franco-Robert. Bravo à tous les trois ! Pour Baptiste et Robert, c'est la première fois qu'ils parcouraient une telle distance, il a dû y avoir de l'émotion à l'arrivée, surtout après autant d'efforts.

Merci à l'agréable compagnie de tous ceux qui ont fait un bout de route avec moi aujourd'hui, sur des portions plus ou moins longues: Rémy, Pascal, Yann, Hervé, Thomas...
Merci à Jean-Philippe pour ce parcours qui a répondu parfaitement à mes attentes, et pour ton organisation qui se perfectionne encore d'année en année. Je reviendrai cette année, probablement pour le 400, certainement pour le 300 montagneux, peut-être pour le 600.

Cette journée a aussi été l'occasion d'agrandir ma collection de cols. Nous avons franchi successivement:

Et pour finir, voici la trace GPS de ma randonnée.

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Commentaires

Le 17 mars 2013 sevenier a dit :

#1

300 km avec un froid pareil, ça ne m'est jamais arrivé. La pluie oui, mais quand on a pas froid c'est supportable, j'en veux pour preuve PBP 2007 3j1/2 sous la pluie. Comme tu le dit et tu t'en apperçois de toi-même, il est très difficile de rouler en groupe ou seulement accompagné à mesure qu'on allonge la distance (on peu se retrouver de temps en temps sans plus). Seul on gère mieux les arrêts et au final on perd moins de temps. Les besoins ne sont pas les mêmes en même temps. 7* cols de plus dans mon fief...la liste s'allonge... et bravo pour la précision de ton récit..et les photos...comment fais-tu pour les prendre avec ce froid....en court, je suis épaté alain kesako

Le 17 mars 2013 RémY a dit :

#2

Salut David,
Excellent compte-rendu comme d'hab, un seul reproche, pourras-tu mettre un Y à mon prénom... Mais tu ne pouvais pas le savoir...
A bientôt sur le 400.

Le 17 mars 2013 Tom a dit :

#3

Salut David, bien content d'avoir roulé (un peu) avec toi hier. Dommage que les groupes se soient dispersé de la sorte, mais avec autant de grimpette, on ne profite pas de l'effet de groupe, et c'est chacun à son rythme.
Je suis soulagé de savoir que tu n'es pas tombé malade, pour info, je roule avec un cuissard court, un collant de course à pied par dessus, et encore un bermuda par dessus.

Le 17 mars 2013 David Champelovier a dit :

#4

@sevenier :
Salut Alain,
Avec le froid puis les rafales de vent, j'ai pris assez peu de photos. Je me refuse à prendre des photos quand je porte les gants longs, j'ai essayé cet hiver et c'est dangereux (pour moi et pour l'appareil). Avec les gants courts à partir d'Ardoix, j'avais un peu plus de liberté.
Pour ce qui est de rouler en groupe, j'espère quand même rouler en groupe sur le 400, au moins la nuit, on est plus visible ainsi. Sur ce 300, ce sont surtout les montées qui étaient sélectives, et il se trouve que l'on avait une succession de bosses suffisamment longues pour créer de gros écarts.
A bientôt.

Le 17 mars 2013 David Champelovier a dit :

#5

@RémY :
Salut Rémy,
Désolé d'avoir écorché ton prénom, c'est corrigé !
J'espère que tu as bien récupéré. Je suis admiratif car faire 300 km dans de telles conditions météo, quand on sait dès la première montée que l'on n'est pas au mieux de sa forme, il faut être motivé ! C'est quelque chose d'important qu'il me reste à apprendre: savoir gérer de longues heures avec la forme du moment... car j'ai plutôt une approche qui consiste à mettre tous les atouts de mon côté pour réussir ce que je tente, du coup je n'ai pas trop l'habitude de rouler en étant moins bien. Ou alors, quand je suis moins bien, j'arrête (facile quand je ne suis pas très loin, plus difficile sur un brevet !).
A bientôt.

Le 17 mars 2013 David Champelovier a dit :

#6

@Tom :
Salut Tom,
J'avoue que j'ai un peu abusé avec le cuissard court par -8. Je tombe rarement malade, peut-être justement parce que je fais du vélo ;-) Ne t'inquiète pas pour moi, je crois que j'ai déjà une réputation sur le sujet: je suis en t-shirt (presque) toute l'année...
Bravo à toi pour ce premier 300 terminé avec aisance, tu as largement la capacité pour faire le 400, voire le 600.
Je vais de ce pas lire ton article sur ton blog.
A bientôt.

Le 18 mars 2013 pascal a dit :

#7

Ravi d'avoir pu passé un peu de temps avec toi ce jour.
C'est normal de me voir faire le yoyo,
car avec mon moteur de 2 CV, je n'avance pas très vite sur le plat car pas très motivé et je me fait distancer lorsque ça descend mais heureusement qu'il y a les montées pour me refaire une santé.
En tout cas, tu as faits une belle montée à Lalouvesc en tournant bien les jambes, tu ne pouvais pas te faire rejoindre de derrière et pour te rassurer Tom qui est un rapide et un compétiteur,était un peu au ralenti et pense qu'il allait moins vite que toi lorsque je l'ai rattrapé juste avant le sommet.
Curieux aussi ce cycliste avec un seul plateau, je l'ai déjà vu sur de nombreux brevets,il est très expérimenté, il va un tout petit peu moins vite que moi dans les montées mais le reste il va beaucoup plus vite et optimise au maximum ses arrêts.

Je confirme aussi que lorsqu'on fait du vélo même par des températures froides, on ne tombe pas malade et ça permet de s'endurcir.
Sinon, j'ai pu filmer la montée à Lalouvesc, c'est un peu raté car je croyais avoir arrêté la caméra pendant l'ascension et du coup j'ai filmé en continue et la vidéo s’arrête nette au moment où l'on s'est doublé .

Le 18 mars 2013 franco a dit :

#8

exellent CR David et bravo pour ton BRM TON CHOIX ETAIT FAIT d'ecourter les poses ce qui a eu pour effet une arrivée de jour 1h pour quasiment 3.30h pour nous ,certe nous avons roulés un peu plus vite mais les poses prolongées nous ont fait rentré de nuit,enfin l'essentiel et que tout le monde soit bien rentré ,quand je t'ai vu partir au bout de la voie verte je ne pensais pas que je n'allais plus te revoir de la journée mais bon nous avons eu de tes nouvelles par BRIGITTE par sms interposés,une belle journée quand même malgrés des conditions difficile,et bien content d'en être arrivé au bout.......de la nuit......

a+++

Le 18 mars 2013 cestdurlevelo a dit :

#9

Mais en quel métal es-tu fait?!!! ;)
Bravo pour ce BRM mené de main de maitre, de A à Z. C'est deja impressionnant de terminer un 300 dans ces conditions, mais en plus, le faire en bonne partie seul, ça montre tes capacités ! Comme quoi le BRM300 est indisociable du BRM200 en groupe, et inversement :)
Et en plus les quelques photos où tu as pris le temps de t'arrêter sont très chouettes. Du cyclotourisme sportif épique mister denivelator !!!

Le 18 mars 2013 David Champelovier a dit :

#10

@pascal :
Salut Pascal,
Le plaisir fut partagé. Merci pour tes conseils, que j'ai d'ailleurs suivis puisque j'ai roulé régulièrement, jamais au-dessus de mes capacités, et en faisant peu de pause. Un peu comme toi, même s'il va falloir que je m'entraîne dur si je veux arriver à te suivre dans les montées, quel punch !
J'ai grimpé vraiment tranquillement jusqu'à Lalouvesc: je savais que la suite du brevet dépendrait de mes sensations dans cette montée, j'attendais la réaction de mon corps après 4-5 premières heures particulièrement difficiles.
Dommage pour la vidéo... tu dois avoir de chouettes images, elle est magnifique cette montée !
A bientôt !

Le 18 mars 2013 David Champelovier a dit :

#11

@franco :
Salut Franco,
Une belle journée en effet, et un objectif atteint... dommage de pas avoir davantage roulé ensemble, mais ce n'est que partie remise ! Bravo à toi également, c'était je crois ton troisième 300, et tu disposes de la bonne recette pour les réussir... Quand je pense qu'il y a un an, tu n'avais pas osé prendre le départ du 300 de mars, quelle progression ! Le 400 te tend les bras.
A bientôt !

Le 18 mars 2013 David Champelovier a dit :

#12

@cestdurlevelo :
Salut Baptiste,
J'ai fait le brevet seul car je n'ai jamais voulu me mettre dans le rouge pour suivre un groupe qui roulait plus vite que moi, sauf peut-être dans la montée avant Varacieux pour me réchauffer. Et ce ne fut pas si difficile ainsi... d'ailleurs deux jours après, j'ai super bien récupéré, je vais pouvoir reprendre la course à pied dès demain, à défaut du vélo car ici, il neige !
Merci pour ton commentaire et encore BRAVO car c'est toi qu'il faut féliciter, c'était ton premier 300, tu ne l'oublieras jamais celui-là parce que c'était le premier :-)
J'espère que l'on aura l'occasion de rouler de nouveau ensemble un de ces week-ends !
A bientôt.

Le 18 mars 2013 Robert a dit :

#13

Bravo David,
300km pratiquement en solo, il faut le faire! Sacré mental!
Nous avons souvent pensé à toi et ton cuissard court! Tu as quand même du bien souffrir.
En tout cas ton CR est excellent! Un bon reflet de ce beau parcours concocté par Jean Philippe.
Cela se précise pour nous pour le 400...?
Alors peut être à bientôt sur le vélo

Le 18 mars 2013 Brigitte a dit :

#14

Un autre truc bien avec les BRMs, c'est de lire les récits ;-)
C'est encore plus savoureux quand on l'a fait bien sûr, mais même si on n'a fait qu'un bout et croisé les participants, ça se déguste ... encore une belle rampe de lancement pour tes futurs projets, on sait maintenant que le David Décongelé est encore bien opérationnel ... surtout qu'on peut répéter l'opération ;-) J'espère quand même qu'au niveau des brevets suivant ce sera plutôt conservation dans un endroit frais ou tiède ;-)

Le 19 mars 2013 jc a dit :

#15

Bravo David pour ce BRM 300 qui restera dans les mémoires vu le froid que vous avez dû supporter le matin. Quel mental en effet pour arriver au bout, en roulant souvent seul !
Chapeau bas !
JC

Le 20 mars 2013 David Champelovier a dit :

#16

@Robert :
Salut Robert,
Merci pour ton commentaire !
Souffrir ? Sûrement pas... Le froid était juste une période difficile à passer, pour tout le monde je crois... Je savais que le soleil allait arriver et que cet épisode se terminerait dans la matinée. Ca aurait été autre chose s'il avait fait 0 degré toute la journée !
Un grand bravo pour ton premier 300, accompli sans trembler. Comme je l'écrivais à Baptiste, le 400 c'est magique, il faut l'avoir fait au moins une fois... je t'encourage fortement à y participer !
A bientôt !

Le 20 mars 2013 David Champelovier a dit :

#17

@Brigitte :
Salut Brigitte,
Le 300, on va dire que maintenant c'est un exercice que je maîtrise assez bien. C'est ma quatrième sortie qui dépasse cette distance, et j'y ajouterais le BRA 2011 et mon gros dénivelé de septembre qui sont du même acabit. Pour mes futurs projets, on verra... en tout cas ce 300 m'a réservé de belles sensations, je n'en attendais pas autant après un début de saison en dents de scie.
Concernant la congélation, j'espère que c'est terminé pour cette année, on l'a assez vu le froid !
Merci à toi d'être venue nous soutenir, et à bientôt pour partager un peu plus de route ensemble !

Le 20 mars 2013 David Champelovier a dit :

#18

@jc :
Salut JC,
Merci :-)
Je vais maintenant reprendre mon entraînement pour les Mont Noir de mai !! Mon unique sortie à vélo entre le 200 et le 300 a été...... 8 :-) grimpées du col de la Coche, soit 4000 mètres de dénivelé lundi matin entre 5h et 12h, boulot l'après-midi. Je ne grimpe pas vite, mais j'ai la régularité, que d'habitude je n'ai pas à cette époque de l'année.
A bientôt !

Le 22 mars 2013 Vincent a dit :

#19

Félicitations à toi pour ce beau challenge. J'ai reculé devant le froid et le vent pour ma part (oui je sais , honte à moi, mais l'année prochaine, c'est promis... j'en suis).
A la place, je suis allé me cramer en Chartreuse pour la première de la saison.
A+ sur le vélo.
J'ai envie d'organiser pour le printemps (le vrai pas celui de ce WE) une grosse sortie "petites routes de Chartreuse et ses contreforts" avec Baptiste et ceux que ca intéresse prochainement...

Le 23 mars 2013 benny a dit :

#20

merci pour ce CR. Il y a de tout dans notre groupe: des régulier comme toi et Rémy, des grimpeurs comme Pascal, des rapides mais "vite fatigué" comme moi. Mais à la fin on arrive tous ensemble. Et ce sera sensiblement pareil pour le 400. Surtout de nuit ou chacun est dans son petit monde. D'ici là Avril passe par là pour comblé les erreurs ou de progresser pour le 6 Avril. A Vernoux, j'étais dans le groupe d'hervé et Thomas. le temps passe, passe, mais tu ne te sens pas dire "bon allez salut, a la prochaine" et partir. Plus on est nombreux dans un groupe et plus on perd du temps.

Le 24 mars 2013 David Champelovier a dit :

#21

@Vincent :
Salut Vincent,
Les conditions météo n'étaient pas idéales, ce n'est que partie remise pour toi... bravo pour ta grosse sortie en Chartreuse ! Sinon, il y aura un autre 300, en juin, mais avec plus de dénivelé.
Je suis partant pour une grosse sortie en Chartreuse, dont je connais la plupart des cols mais pas les petites routes !
A bientôt.

Le 24 mars 2013 David Champelovier a dit :

#22

@benny :
Salut Yann,
Merci pour ton commentaire :-)
Pour le 400, j'essaierai de rouler en groupe, c'est plus sûr pour la nuit.
Avril sera un mois charnière, qui déterminera ce que j'aurai envie de faire par la suite.
A bientôt !

Le 24 mars 2013 Vincent a dit :

#23

Le massif de la Chartreuse en lui même ne comporte pas beaucoup de routes de traverses (encore qu'il y en a des franchement sympas) et la traversée se fait par ce que tu connais. C'est un peu le point faible de ce massif qui finalement comporte pas mal de circulation notamment le WE.
Par contre, les contreforts comme le col des milles par les versant moins connus (je veux toujours faire un post la dessus, mais il me manque des photos...) et la zone de saint Franc sont vraiment splendides au printemps avec les fleurs et la vue sur la Chartreuse qui s'éveille...

A bientôt

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