Chartreuse, pour ne pas rentrer bredouille après Belledonne

Rédigé par David Champelovier | Classé dans : Belledonne, Chartreuse

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04 | 13

Il y a des jours comme celui-ci, où en me levant je ne sais pas si je vais sortir le vélo, ni où je vais rouler ni pour combien de temps, et où je rentre finalement avec 188 km et plus de 5000 mètres de dénivelé positif.

Ces jours ne sont pas légion et il faut savoir en profiter intensément.
Depuis le BRM 300 de Grenoble, il y a quatre semaines, j'ai sorti le vélo cinq fois, et la durée totale de ces cinq exercices n'excède pas la durée du seul BRM 300. Autant dire que j'ai peu roulé, et sur de courtes distances. La sortie de dimanche dernier résume bien cet hiver qui n'en finit pas: parti à 5 heures du matin, j'étais motivé pour rouler la journée entière. J'étais finalement rentré à 8 heures, transi de froid, trempé par les nuages accrochés aux reliefs, démotivé par la grisaille qui n'a finalement pas quitté les montagnes de la journée...

Ce samedi est annoncé printanier. Mais surtout, j'ai une idée fixe: Pascal Bride, spécialiste de l'ultra-distance, vient s'entraîner pour le prochain tour de Slovénie, 1200 km et 18000 mètres de dénivelé positif non stop. Ce week-end, il a choisi le Dauphiné Gratiné, une super randonnée de 600 km et 14000 mètres de dénivelé pour parfaire sa préparation. Parti vers 20h hier soir, il doit passer en fin de nuit sur les routes du Balcon de Belledonne que je connais bien. Ce sera l'occasion de faire sa connaissance.

La météo est incertaine pour la nuit. Je ne sais pas à quelle heure Pascal est parti exactement, et à quelle vitesse il progressera en Chartreuse. Je mets le réveil à 3h, mais à 2h j'ouvre les yeux et décide de m'enquérir de ses nouvelles et de celles de la météo. S'il pleut, je retourne me coucher. Je constate qu'il n'a pas plu ces deux dernières heures sur Belledonne, par contre les températures sont déjà négatives à Chamrousse... Pas de nouvelles de Pascal; cela signifie qu'il est sur la route.
Le plan est donc le suivant: je vais rejoindre son parcours au niveau du Pinet d'Uriage puis aller à sa rencontre. On fera un bout de route ensemble puis je le laisserai aux Seiglières, sur la route de Chamrousse. Pas question pour moi de m'aventurer plus haut par ces températures.

J'enfourche le vélo vers 3h15, et à 4h10 je suis au Pinet d'Uriage. J'estime qu'il passera ici au plus tôt à 4h30, au plus tard à 5h30 voire 6h. Je fais une première pause pour ravitailler.
Je poursuis ma route: Pont-Rajat, les Roussets, scrutant au loin l'éventuelle présence de phares. Rien: pas de voiture, pas de vélo non plus. Après les Roussets, plus j'avance et plus je me pose des questions. Quand, vers 5h30, je me signale au pied du col des Mouilles sur les réseaux sociaux, je sais qu'il me reste très peu de chances de rencontrer Pascal.
Les températures sont proches de 0 degré. Au niveau des sensations de froid j'ai déjà connu pire, et puis la montée du col des Mouilles est là pour me réchauffer pendant une vingtaine de minutes. Les routes sont mouillées mais je ne vois pas de verglas. Le jour point à l'horizon.

Après les bosses de Prabert puis du col des Ayes, je décide de redescendre immédiatement dans la vallée à Tencin, suivant ainsi exactement le parcours du Dauphiné Gratiné à l'envers. Je traverse la vallée pour me retrouver à la Terrasse. Il est 7h, il fait jour et je sais que j'ai loupé Pascal. J'en déduis alors qu'il est passé au Pinet avant 4h10, bien en avance sur ses prévisions...
A l'occasion d'une courte pause pour manger, je constate que mon vélo s'est lui aussi bien ravitaillé toute la nuit. Lui, son truc, c'est les vers de terre... Mais aujourd'hui, je ne vais pas salir le vélo pour rien. J'attaque la montée du col de Marcieu par Saint-Bernard-du-Touvet.
Je suis descendu plusieurs fois par ici, mais jamais monté. Eh bien c'est du costaud, avec notamment 7 kilomètres à 9% de moyenne jusqu'à St-Bernard. Le soleil apparaît sur les sommets de la Chartreuse mais, alors que la nuit était étoilée, le ciel est maintenant bien couvert.

Les derniers kilomètres du col de Marcieu paraîtraient presque plats, comparés à ce que je viens de grimper.
La descente est prudente, humide et je prends certains virages trop large... Je ne connais pas cette descente, et il me faut un certain pour me réhabituer au Scott, dont c'est seulement la troisième sortie cette année.
A la jonction avec la route qui monte de la Flachère à Saint-Marie-du-Mont, il me reste quelques kilomètres de montée, assez difficiles mais quand on monte de ce côté depuis la vallée, c'est avant que se situent les plus forts pourcentages. Une portion que je n'ai plus faite depuis plusieurs années.

Après Saint-Marie-du-Mont, je rentre dans le brouillard, dense par endroits. Premier remplissage des bidons Place de l'Apéro à Saint-Georges (image d'archive: septembre 2012).

La descente me mène, vers 500 mètres d'altitude, à la route du col du Granier par Chapareillan.
Au croisement, nouveau ravitaillement, et j'en profite pour prendre des nouvelles de Pascal par le biais des réseaux sociaux. Grande surprise: à 8h30 il était encore dans la descente de Chamrousse. A l'heure où j'écris ces lignes, je n'ai toujours pas compris comment on a pu se louper. Peut-être a-t-il fait un léger détour après s'être trompé à une intersection ? Mais surtout, il a eu des conditions météo exécrables pendant la nuit, de la neige, de la grêle, de la pluie, et il a chuté dans la descente du col de Marcieu... Puis il a dû effectuer des passages à pied à Chamrousse à cause du verglas, comme c'était prévisible. La portion qui relie Chamrousse 1650 à Chamrousse 1750 est fréquemment verglacée. Il m'est arrivée d'avoir 10 degrés au compteur à Chamrousse 1750, de basculer dans la descente et d'y trouver: une voiture à l'envers sur le bord de la route, un motard à terre, un autre motard qui finissait la montée à pied... Je penserai souvent à Pascal tout au long de ma balade.

Le col du Granier par ce versant, c'est du lourd. Je l'ai gravi pour la première fois en septembre dernier avec l'ami Jérôme, amateur de cols difficiles. Je passe pour la première fois le pignon de 28 dents, mais malgré ça je sens que cette montée laissera des traces. Dans la montée, je dépasse tout de même les 3000 mètres de dénivelé positif depuis ce matin.

Dans les derniers kilomètres du col, je réfléchis à la suite car il me faudra prendre une décision. Soit je termine par la classique trilogie de la Chartreuse (Granier, Cucheron, Porte), soit je rallonge, en tournant à droite à Entremont-le-Vieux, par les cols de la Cluse et celui des Egaux. Finalement, ce sera à droite. Je vise maintenant les 5000 mètres de dénivelé dans la journée, ce qui était impensable ce matin en partant. Mon départ matinal devrait me permettre de terminer ce périple assez tôt, entre 15h et 16h.

Depuis la Terrasse, toutes les routes sont nouvelles pour moi... dans ce sens uniquement ! Le col de la Cluse est un gros morceau. Pour la première fois de la journée, j'utilise le pignon de 28 dents sur des passages à 7%, mais je ne m'inquiète pas. Les passages en danseuse se font plus courts, les relances moins efficaces. Je suis maintenant en mode longue randonnée. Le soleil a fait définitivement son apparition.
Après la descente sur Corbel, la remontée du col des Egaux est une formalité. Je prends mon temps pour ravitailler au col, et pour quitter les gants longs, bien qu'il ne fasse pas encore bien chaud.

Au col de Couz, je file jusqu'à Saint-Laurent-du-Pont par une route trop plate et trop circulante à mon goût. A Saint-Laurent-du-Pont je remonte les gorges du Guiers Mort jusqu'à la Diat, au pied de Saint-Pierre-de-Chartreuse. Je m'attendais à 10 kilomètres à 2 ou 3% de moyenne, mais j'avais mal apprécié l'altitude de la Diat, et finalement la remontée des gorges se fera plutôt à 6-7% de moyenne avec des passages à 10% !
A la Diat, je décide de faire un aller-retour au col du Cucheron, 350 mètres de dénivelé plus haut. Ceci me permettra de franchir la barre des 5000 mètres de dénivelé dans la journée. Pascal a fait le même aller-retour cette nuit, car les gorges du Guiers Vif sont fermées jusqu'au 12 juillet.

La fin de la balade se jouera essentiellement dans la tête. Dans la montée du Cucheron, je surveille une éventuelle fringale qui ne viendra pas. En effet, j'étais un peu fatigué à Saint-Laurent-du-Pont, lassé par une portion trop roulante, et par l'arrivée d'une chaleur toute relative.
Au Cucheron, tout va bien, dernier ravitaillement du jour. Je n'avais plus gazouillé depuis 9h ce matin mais c'est peine perdue. C'est la deuxième fois que je me fais avoir au col du Cucheron. Après vérification, le réseau SFR ne couvre effectivement pas le col, ni Saint-Pierre-d'Entremont, ni Entremont-le-Vieux, et il faut aller jusqu'au col du Granier pour retrouver une couverture GSM ! Un comble à l'heure où l'on essaye de nous vendre de la 4G.

Il me reste les 500 mètres de dénivelé du col de Porte à gravir. Je ne roule plus très vite, mais je n'essaye pas de lutter contre cet état de fatigue. Je suis surtout pressé de rentrer, et de rentrer frais. L'approche du sommet se déroule à l'ombre de la forêt et il y fait froid entre deux murs de neige. Un cycliste au pédalage saccadé (séquelles d'un accident passé ?) me dépasse, je n'essaye pas de le suivre. Le col arrive un peu plus vite que prévu, à 1326 mètres (1328 indiqué par le panneau), alors que dans mon esprit il était 30 mètres plus haut.
La descente directe sur l'agglomération grenobloise s'effectue sans encombre. C'est l'occasion pour moi de peaufiner le pilotage du Scott.

Je suis de retour précisément 12 heures après mon départ. Je rentre bredouille de ne pas avoir rencontré Pascal, mais heureux de cette longue et magnifique balade. Je n'ai pas de fatigue musculaire particulière, juste une fatigue globale liée à ma courte nuit et à l'accumulation de la fatigue de la semaine. Il était inespéré de rouler aussi longtemps aujourd'hui. A peu de choses près, cette balade équivaut à mes quatre Chamrousse de mai 2012, et au super BRA de juillet. Une prouesse à mes yeux, car nous sommes en avril et j'ai peu roulé depuis un mois. Signalons tout de même que ces deux sorties avaient été effectuées avec un vélo plus lourd de 3 kilos.

Comme je me suis fait la remarque aujourd'hui en pédalant, j'arrive maintenant à sortir du chapeau de très longues sorties à la journée, sans préparation spécifique et avec un délai de récupération très court. Et surtout, je suis actuellement rassasié avec de telles balades. Il y aura, entre autres, un BRM 300 montagneux en juin, puis le BRA en juillet pour me combler.
En comparaison, le BRM 400 de l'an dernier m'avait coûté une semaine de récupération totale (fatigue, retard de sommeil), avec un impact sur mon efficacité au quotidien, sur mon humeur, pendant cette semaine. Peut-être vaut-il mieux, dans l'immédiat, que je me tienne à des sorties à la journée, que je peux reproduire tous les deux ou trois jours sans effet négatif.

Voici pour finir la courbe de dénivelé de ma balade du jour: Balcon de Belledonne, retour dans la vallée, puis les sommets successifs correspondent au col de Marcieu, Sainte-Marie-du-Mont, descente à 500 m puis cols du Granier, de la Cluse, des Egaux, descente à Saint-Laurent-du-Pont puis cols du Cucheron et de Porte.

Je remettrai le couvert dans les prochains jours !

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Commentaires

Le 14 avril 2013 Tom a dit :

#1

belle sortie, pas de fatigue musculaire, c'est très bon ça, moi après ce genre de "ballade" j'ai les lombaires en marmelade et les ischios jambier hyper tendu.
C'est peut etre une question de rythme, car je n'avais ressenti aucune fatigue muscu apres le brevet de 300 roulé "au train"
Profites bien de tes prochaines ballades, le soleil devrait etre plus présent

Le 15 avril 2013 fr a dit :

#2

premiére chaleur et déja une grosse sortie,c'etait pas faute d'avoir mis le réveil de bonheur,tu as peut être raté une rencontre sur ce coup la,mais du coup ça c'est transformé par une belle ballade,a ce rythme là le brm montagneux et le BRA vont te paraitre fade,

Le 15 avril 2013 cestdurlevelo a dit :

#3

Ca en fait du D+ !
Incroyable d'arriver à sortir ça du chapeau sans SAVOIR au début de la journée ce qui t'attends ! Autrement dit, tu ne gères pas ton effort en fonction du parcours, et donc tu n'économises pas spécialement ! Bref, bravo. Je connais assez bien ces routes, et je sais donc à quel point elles sont méchantes ! Et encore... les seules que je ne connais pas sont les pires: Granier que j'ai jamais monté par ce versant si 'réputé' et le col de Marcieu avec ses portions 'en rouge'. aie aie aie... ;)

Le 15 avril 2013 David Champelovier a dit :

#4

@Tom :
Merci Tom !
Le dos me laisse tranquille pour l'instant, ça n'a pas toujours été le cas.
J'ai roulé tranquillement, je n'ai fait aucune accélération franche... Certains diront qu'ainsi on ne progresse pas, mais c'est ma façon de me préserver pour les prochains jours. Je ne veux pas être cuit tout de suite, sinon la lassitude va arriver (comme conséquence du surentraînement).
Le soleil arrive, la chaleur avec et il va me falloir m'y réhabituer. Profites-en bien toi aussi !

Le 15 avril 2013 David Champelovier a dit :

#5

@fr :
Salut Franco,
Pour les épreuves montagneuses de juin et juillet, comme chaque année la seule chose qui m'inquiète c'est la chaleur. Fades, sûrement pas: les grands cols des Alpes ne laissent jamais indifférent ! Faire 2000 mètres de dénivelé d'un coup ou presque (Galibier), ça ne peut pas être fade ;-)
Toutes mes excuses pour avoir manqué la randonnée des coteaux, j'avais imaginé un instant rallier Tullins après avoir roulé un peu avec Pascal. Ca aurait fait une très longue balade. Et puis finalement ça s'est goupillé autrement. En tout cas j'ai pu lire que ça avait été un franc succès, bravo à vous les organisateurs !
A bientôt.

Le 15 avril 2013 David Champelovier a dit :

#6

@cestdurlevelo :
Salut Baptiste,
En fait, j'étais parti avec assez de ravitaillement pour la journée, donc j'avais une idée derrière la tête, mais vraiment sans conviction. En effet, comme le dimanche précédent s'était soldé par une sortie de 2h30 au lieu des plus de 10 heures prévues, et compte tenu de mon lever très tôt après une trop courte nuit, je ne pensais pas pouvoir pédaler plus de quelques heures. Puis je me suis retrouvé au petit matin au pied de la Chartreuse, en bonne forme, donc ça aurait été un sacrilège de rentrer par la vallée.
Je fais souvent de gros "coups" en partant à l'improviste. J'ai plus de mal à être bon le jour J pour un truc prévu longtemps à l'avance.
Je me suis économisé tout le long: pas de relance violente ni de braquet exagérément gros. Le démarrage a été lent et difficile, comme souvent quand je pars très tôt. Par contre, j'ai perdu des forces à me réchauffer, notamment dans le col des Mouilles.
J'avoue que le col de Marcieu m'a surpris par sa difficulté ! Je ne connaissais pas son profil avant de le grimper, je ne l'avais fait qu'en descente mais là on ne se rend pas compte. Tu m'as parlé du Cucheron Nord aussi, il faudra que je le teste celui-là !
A bientôt. Ah oui, et BRAVO pour l'incroyable balade que tu nous a sortie le lendemain, je sens que je vais me régaler de la lecture du CR :-)

Le 16 avril 2013 Brigitte a dit :

#7

CR très intéressant comme toujours ; en particulier la remarque que tu fais au sujet des balades disons "d'envergure" à la journée. C'est vrai que quand on est bien entraîné, même si certains ont du mal à le croire, elles laissent peu de traces. Et on en fait de belles choses, en 12 h de voyage dans les montagnes ...

Le 18 avril 2013 franco a dit :

#8

pas de soucis tu n'a pas a t'excuser le pire aurait été que tu reste a glander dans ton canapé avec ce beau temps,et la on ne peut pas dire que tu as perdu ta journée,je ne savais pas que la route des gorges du frou était barrée du coup j'ai voulu aller voir si cela passé a vélo avant de me faire refouler par 2ouvriers et me rabattre par les gorges du guier mort,j'ai fait un peut plus de la moitié de ton d+hier en finissant par montaud avec au pied de la bosse le compteur qui affichait 31° un vrais calvaire ,une vrais larve quand le Thermomètre depasse les 25°il va falloir partir bonheur maintenant pour pouvoir faire du D+comme tu sait si bien le faire avec la grosse sortie que tu as faite encore hier tu n'auras pas gäché tes vacances bravo

Le 18 avril 2013 David Champelovier a dit :

#9

@Brigitte :
Merci Brigitte !
Mon entraînement est un peu à parfaire. En effet, en roulant comme ça un jour sur deux, je ne récupère pas totalement. Il faut dire qu'avec 26 heures de vélo en 5 jours (soit le temps total passé sur le vélo en avril 2012 !), j'y suis allé un peu fort, et la chaleur ne m'aide pas.
Profite bien du printemps, euh de l'été et de ta nouvelle monture !

Le 18 avril 2013 David Champelovier a dit :

#10

@franco :
Salut Franco,
Encore une belle balade pour toi hier !
La chaleur, on n'y était plus habitués... pareil que toi, hier à partir de midi j'avais l'impression d'être une larve ! Une larve qui s'économise pour éviter de surchauffer. Une larve qui n'avait pas totalement récupéré des jours précédents... Il faut dire qu'en partant vers le Sud et en grimpant des cols, au retour j'avais forcément des montées exposées plein Sud... 35 degrés au compteur dans l'Allimas ! Mais ce n'était pas mieux de retour dans la vallée, avec une chaleur étouffante à 28-29 degrés.

Le 18 avril 2013 BRIDOU 55 a dit :

#11

Hello David.........

Bon suis vraiment désolé que l' on se soit raté sur ce coup là.....
Tu en a trouvé l' explication .. vraiment un hazard de merde .... y a pas d' autre mot.....HIIH
d' ailleurs , je peux dire que sur ce challenge , j' ai eu un peu la poisse comme disent les copains .... mais finalement un joli 48 h de vélo quand meme......... et de beaux et magnifiques paysages sur le journée du Samedi.....

Bon je vois que tu' n' arrêtes pas de grimper dans tous les sens.. vraiment impressionnants tes enchaînements.....
bon je vais revenir de toute façon finir ce truc de Ouf de Sophie......... car cela me reste un peu UNE SENSATION de déception ...... de ne pas avoir terminé mon défi perso....... Encore super merci de ton geste ...... au plaisir de te rencontrer un de ces jours.....

Le 20 avril 2013 David Champelovier a dit :

#12

@BRIDOU 55 :
Salut Pascal,
Ne sois pas désolé, c'est "la faute à pas de chance"... Si j'étais parti quelques minutes plus tôt ou plus tard, ça aurait été un plaisir de te faire découvrir mes routes d'entraînement. Sur ces balcons, c'est très facile de se laisser embarquer dans une descente en ratant une intersection à gauche, surtout de nuit.
Un grand BRAVO à toi pour tes 25 heures de vélo ! J'imagine les sensations le dimanche matin au réveil à cause de la chute, et ta déception aussi... Quand tu reviendras, tu découvriras la montée costaude du col des Deux, le splendide col de Rousset (que tu as franchi dans l'autre sens, et dans le brouillard, lors du dernier Mille du Sud), etc. et ce sera un plaisir pour moi de t'accompagner sur une partie du parcours.
Remets-toi vite, et bonne course en Slovénie !

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