BRM 300: Tour du Vercors, le retour !

Rédigé par David Champelovier | Classé dans : Randonnées

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03 | 14

Le Tour du Vercors était mon premier BRM 300, en 2012. En 2013, il était sorti du programme des BRM de Grenoble, mais j'avais fait le parcours en solo le 7 juillet. Cette année, ce BRM est de retour, pour ma plus grande satisfaction.

En effet, ce tour est assez facile pour un 300. De plus, en roulant groupé après le col de Cabre, il y a moyen d'aller vite sans trop d'effort.
C'est du moins l'impression que j'avais eue en 2012. J'avais alors davantage profité des roues que je n'avais tiré de relais.
Le 7 juillet 2013, je remets le couvert mais en solo, contre un vent du Nord assez fort (donc de face sur les 100 derniers kilomètres) et une chaleur accablante. Tout va bien jusqu'à Crest, et tout se complique par la suite.
Ma stratégie en ce 30 mars est la suivante: attaquer très fort dans le col du Fau, de manière à prendre de l'avance jusqu'au col de Cabre sur les bons rouleurs, puis constituer ensuite un petit groupe pour rouler ensemble sur la deuxième grosse moitié du brevet, beaucoup plus plate. La stratégie a fonctionné et j'ai fourni ma part de travail dans les relais.

3h30, place de Sfax. Je suis surpris par la foule au départ: plus de 70 participants ! Il y a deux ans, pour le même parcours, et c'était comme aujourd'hui le jour du changement d'heure, il y avait quatre fois moins de participants. La pré-qualification pour Paris-Brest-Paris y est peut-être pour quelque chose.
Je retrouve Jean-Philippe, l'organisateur, et dans le désordre Cricri, Valex, Thomas, Franco, Robert, Olivier, Rémy, Pascal Bride avec qui je fais connaissance, Pascal Bénistand... Quel que soit le groupe dans lequel je me retrouve aujourd'hui, il y aura forcément des têtes connues. Une pensée pour Baptiste, qui est papa depuis hier et qui n'a donc pas pu faire le déplacement.

4h15, le départ. Il ne fait pas froid au départ, mais les températures approcheront 0 degré au col de la Croix-Haute. Des températures qui me conviennent.
Jean-Philippe nous guide jusqu'à la sortie de Vif, en peloton discipliné. Un parcours d'une cinquantaine de minutes que je trouve toujours trop long, et qu'il faudra refaire samedi prochain sur le 200. Cela permet au moins de se réchauffer et de s'échauffer. Il faut bien sortir de l'agglomération d'une manière ou d'une autre.

5h04, début de l'ascension du col du Fau. Je ne tarde pas à m'extirper du peloton. Je n'essaye pas de rejoindre Pascal Bride qui a déjà une bonne avance et qui roule trop vite pour moi. Olivier part à la chasse, quant à moi j'emmène un groupe dont je ne vois pas la composition. Je fais connaissance avec Franck Ruggiero, qui prend quelques relais, mais qui me dit ne pas vouloir partir trop vite car ses sorties n'ont pas dépassé les 60 km cette année. Pourtant, on va vite. J'apprendrai plus tard que Franck a bouclé Paris-Brest-Paris en 45h40, ce qui est exceptionnel.
Je ne me souviens plus à quel moment j'ai reçu de l'aide du reste du groupe, mais il me semble que l'on était déjà dans les portions plus plates de la deuxième moitié du col. Une aide précieuse. Au col du Fau, nous sommes six, après avoir rejoint Pascal Bride qui a eu une petite hésitation sur le parcours. Le col du Fau a été gravi en moins de 50 minutes, ce qui est de très loin mon record sur cette montée.

5h54, col du Fau. La descente est courte. Dans la petite remontée qui suit, je suis en cinquième position et je me dis que sur ce type de terrain ondulant j'aurai du mal à rester dans les roues. Je fais signe à Franck, qui est derrière moi, que je me relève. Je ne reverrai plus les quatre de devant, mais je reverrai Franck un peu plus tard.
Les feux rouges s'éloignent petit à petit devant moi dans la nuit. Pour ne pas être tenté de les prendre comme repères, je m'arrête une minute à hauteur de l'intersection avec la route du col de Menée. Personne ne me rejoint. Je monte à mon rythme, reprenant Franck dans la partie un peu plus difficile de la fin du col.

7h12, col de la Croix-Haute. Il commence à faire bien jour. En 2012, nous y étions passés autour de 7h15, en partant de Grenoble un peu plus tôt qu'aujourd'hui. J'ai donc une dizaine de minutes d'avance, et ce sont celles gagnées dans le col du Fau. Il m'aura fallu 2h07 aujourd'hui pour effectuer les 49 km de puis Vif, soit un peu plus de 23 km/h de vitesse moyenne.
Personne n'est arrêté au col, et cela se comprend car il vaut mieux ne pas trop se refroidir. Aussi, je n'attends pas Franck, qui doit être quelques minutes derrière moi et qui me rejoindra sans doute dans la descente.
La descente s'effectue en pédalant mais sans forcer. Je n'ai pas froid même si les pieds gèlent petit à petit. A maintes reprises, je me retourne pour constater qu'il n'y a personne derrière. Finalement, au bout d'une longue ligne droite j'aperçois un groupe de deux cyclistes. Je ralentis, mais la jonction ne se fera que peu avant Aspres-sur-Buëch, lieu du premier contrôle. Il y a Franck, et Patrick, lecteur de blogs et ex-coureur.

7h59: Aspres-sur-Buëch. Comme en 2012, un petit café, un coup de tampon et nous repartons. 8 min 30 s de pause. Franck veut réduire les pauses, c'est ma volonté aussi mais je ne suis pas assez bien organisé pour cela. Nous apprenons que les premiers sont passés il y a déjà un quart-d'heure.
Un petit groupe avec Thomas et Olivier est arrivé entre temps, nous repartons tandis qu'ils se ravitaillent.
Le col de Cabre se grimpe en deux temps. Une première portion ondulée jusqu'à la Beaume, où nous prenons quelques relais désorganisés, puis des lacets bien plus grimpants jusqu'au col. Dans ces lacets, je m'envole. J'ai déjà mal aux jambes, mais l'effort est agréable et la tête va bien. Le soleil se lève et les paysages sont superbes.

8h57, col de Cabre. En préparant le BRM, j'avais tablé sur une arrivée au col vers 9h pour un départ à 4h. Je suis donc dans les temps, et même un peu en avance (toujours les 10 fameuses minutes du col du Fau !).
Par contre, je ne suis pas fier de cette nouvelle pause qui est encore trop longue, le temps de manger et de me dévêtir un peu: 12 minutes. Entre temps, Patrick est arrivé, s'est arrêté puis est reparti, Franck également. Olivier arrive, suivi de peu par Thomas. Voilà un petit groupe qui commence à avoir une belle allure pour rouler jusqu'à Crest. Nous repartons à 9h09.
Thomas, excellent descendeur, prend de l'avance rapidement tandis que je suis Olivier. Finalement, Thomas nous attend et nous entamons une épreuve d'endurance jusqu'à Crest. Au premier relais de Thomas, j'ai l'impression d'être dans un fauteuil. Il faut dire que la dernière fois que je suis passé ici, c'était le 7 juillet dernier et j'étais tout seul: ça change tout !
Nous prenons tous les trois des relais réguliers. Un arrêt rapide à Luc-en-Diois nous permet de remplir nos bidons à la fontaine du village. Nous reprenons Franck, puis Patrick, assez tardivement.

10h20, Die. Nous contournons Die. J'avais estimé à 1h20 le temps pour arriver à Die depuis le col de Cabre: nous sommes donc dans le bon rythme.
Jusqu'à Crest, ça va onduler un tout petit peu plus. Mais en prenant des relais à cinq, c'est presque facile.
A l'approche de Crest, nous n'oublions pas de tourner à droite en direction de Mirabel-et-Blacons. La route ondule et je me laisse un peu décrocher: ça sent la pause de midi où nous allons de toute façon tous nous regrouper.

11h19, Crest. En arrivant tout près du point de contrôle, je reconnais un cycliste arrivant en face: il s'agit de Gérard, que je n'ai pas revu depuis cette belle sortie de février 2012. Gérard fait demi-tour pour nous saluer et nous encourager. Puis il repart à la rencontre du groupe de Cricri, d'ailleurs cette rencontre se fera bien plus tôt que prévu. Merci à toi Gérard d'être venu !
Une fois de plus je me coordonne mal pour ma pause. Il faut pointer, manger, se dévêtir et je suis lent. 22 minutes (!) de pause. Pendant ce temps, nous avons été rejoints par Bruno, déjà aperçu au sommet du col de Cabre et qui a roulé tout seul dans la vallée.
En repartant à 11h42, je suis toujours dans les temps de ce que j'avais estimé. En 2012, nous étions arrivés à Crest à 11h40 et repartis 20 minutes plus tard.

11h42, la remontée vers le Nord... aujourd'hui par vent de Sud.
Je ne suis pas fan de cette portion. D'abord, nous dépassons les 200 km. Ensuite, la chaleur (toute relative, aujourd'hui) combinée aux efforts dépensés pour la digestion, diminue la puissance que je suis capable de fournir. J'ai l'habitude de cela. Les gros relais, c'est terminé pour un bon moment.
De fait, les relais sont trop rapides aussi pour Thomas, qui se laisse décrocher rapidement. Notre groupe de six se scinde en deux groupes de trois. Olivier, Thomas et moi nous arrêtons à Chabeuil pour remplir les bidons. Il est 12h25.
La route touristique qui nous sépare de St-Nazaire-en-Royans est faite de faux-plats, de courtes descentes et de montées un peu moins courtes. Je fais le yoyo avec Thomas tandis qu'Olivier est à l'aise devant, refaisant même l'une des montées pour m'attendre. Les portions les plus difficiles pour moi sont celles à faible pente. Dans les portions plus grimpantes, je retrouve de l'énergie et de la vitesse.

13h32, St-Nazaire-en-Royans. Là, j'ai carrément 40 minutes d'avance par rapport à 2012. Ce n'est guère surprenant compte tenu de l'orientation favorable du vent, défavorable en 2012.
Nous retrouvons le premier groupe de trois et repartirons donc à six après 5 minutes de pause.
La départementale jusqu'à St-Gervais, c'est juste un mauvais moment à passer dans la circulation. J'avais beaucoup souffert le 7 juillet dans cette portion. Le fait de connaître par cœur cette route, pour y être passé des centaines de fois en voiture, n'arrange rien.
Quelques relais un peu trop appuyés fragmentent temporairement le groupe. J'ai besoin d'eau à Cognin-les-Gorges, ce qui scinde le groupe une fois de plus.

14h28, la voie verte à St-Gervais. Finalement, 50 minutes plus tard nous quittons la nationale à forte circulation automobile pour la voie verte.
Nous continuons à prendre des relais, moins appuyés, ce qui permet de discuter un peu avec les uns et les autres.
Un ultime relais appuyé à l'approche de Grenoble me fait décrocher, d'autant plus qu'il faut être prudent car la circulation piétonne s'est accentuée. L'arrivée étant proche, je relâche mon effort car ce n'est pas une course et quelques minutes de plus ou de moins ne changeront rien. Thomas m'attend gentiment et nous arrivons tous deux ensemble.

15h36, l'arrivée. Retour au point de départ après un peu plus de 300 km. Mon brevet a été bouclé en 11h21, qui se décomposent en 10h23 de déplacement plus 58 min de pauses, soit 26,5 km/h de moyenne globale (la seule qui ait vraiment de l'importance) mais aussi une impressionnante moyenne de 29 km/h sur le vélo.
Nous retrouvons le groupe de Pascal Bride arrivé bien avant nous, et consommons une bière virtuelle, attablés à un bar qui vient de fermer...

Les 10 km du retour à la maison s'effectuent avec Olivier: nous sommes presque voisins. J'ai du mal dans les petites montées, en fait j'ai tout donné aujourd'hui, et je suis tout près de la fringale.
Les jours suivants, la récupération sera normale: mal aux jambes le lundi, de moins en moins mal le mardi, presque plus rien le mercredi et le jeudi de nouveau une forte envie de sport. Le plus dur fut de recaler le sommeil comme il faut, suite à la très courte nuit de samedi à dimanche, et suite au changement d'heure.
Ce qui m'inquiétais le plus, c'était mon tendon releveur du pied droit. Pour une raison inconnue (trop gros braquets ? froid ? tendon qui frotte à cause des sur-chaussures ? trop tiré sur les pédales ?), suite à mon repérage du 200 il y a deux semaines, ce tendon me faisait encore mal 3 jours après, ce que je considère comme une quasi-blessure. La course à pied du jeudi, puis celle du lundi, avaient ravivé la douleur. Les 100 km du mercredi, 4 jours avant le brevet, étaient plutôt rassurants: la douleur s'était presque endormie. Après le 300, j'ai eu un peu de mal à marcher le lendemain, mais cette fois-ci c'est rentré dans l'ordre plus rapidement. J'ai décidé de ne rien faire cette semaine entre le 300 de dimanche et le 200 de samedi, afin de laisser le plus de chances possibles à cette blessure de disparaître. En temps normal, j'aurais fait deux ou trois petites séances de course à pied dans la semaine, voire un peu de vélo aussi. C'est un choix, on verra bien ce que cela donnera samedi, côté tendon d'une part, et côté forme d'autre part.

En guise de conclusion, autant les 12h40 de 2012 m'avaient impressionné car je tablais à l'époque sur 14 à 15 heures mais n'avais aucun repère sur cette distance, autant les 11h20 d'aujourd'hui ne m'étonnent pas plus que ça. La seule chose qui m'étonne, c'est mon rythme dans le col du Fau puis dans le col de Cabre, sans conséquence sur la suite. Par la suite, contrairement à 2012, je pense avoir pris ma part de relais et je remercie mes camarades d'en avoir tous fait de même.
Bien sûr, il y a encore deux ans je n'aurais pas imaginé faire 300 km en aussi peu de temps, ni terminer seulement 45 minutes derrière le premier groupe de costauds. Terminer dans un groupe comprenant un finisher de Paris-Brest-Paris en 45h40, deux spécialistes de trail et de très bon niveau, et un triathlète ayant terminé une Ironman en 12 heures, est une fierté pour moi. Merci les gars pour votre compagnie, votre expérience, votre bonne humeur.

2014, c'était donc le grand retour du tour du Vercors parmi les BRM 300 de Grenoble. Un succès qui pourrait être d'encore plus grande ampleur en 2015, où les futurs participants à Paris-Brest-Paris devront obligatoirement valider un 300 pour pouvoir s'inscrire. Çà promet ! Je l'aime bien ce tour. Il n'est pas impossible que je le refasse cet été, comme l'an dernier.

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Commentaires

Le 06 avril 2014 cestdurlevelo a dit :

#1

Merci d'avoir pensé à moi ! Moi j'ai bcp pensé à vous même si... j'étais aussi pas mal occupé de mon côté :)
Quelle aventure ce tour du Vercors... impressionnant de l'avoir bouclé si vite, et si bien! On sent que tu as une gnaque pas possible cette saison... ça va donner, cet été :)
Pas eu le temps de prendre des photos?
A+

Le 06 avril 2014 David Champelovier a dit :

#2

@cestdurlevelo :
Salut Baptiste,
Merci pour ton commentaire. Ne t'inquiète pas, le tour du Vercors devrait être de nouveau au programme en 2015, ce n'est que partie remise.
Pour les photos, entre le début de nuit, la suite avec les gants longs, puis les relais où il vaut mieux ne pas décrocher (surtout avec mon gabarit de grimpeur !) et garder les mains sur le guidon, je n'ai pas trop eu l'occasion d'en prendre. Je dois rouler trop vite...
Pour la gnaque, on verra bien la suite. Il y a un point que j'ai oublié de mentionner dans l'article, c'est que c'est ma première saison de brevets avec le Scott, c'est-à-dire avec un vélo comparable à ceux de mes camarades de route. Ça doit changer pas mal de choses.
L'envie est là, de rouler et de faire les BRM. Je vais essayer de préserver cela jusqu'au 400.
A bientôt !

Le 06 avril 2014 franco a dit :

#3

tiens cela fait longtemps qu'on ne c'était vu!!!
hier matin il me semble ,bon c'est vrais que le 300 fait désormais partie des souvenirs,ce fut un bon moment ,même si ça avait mal commencé pour moi,par contre toi quand je vous ais vu partir a fond devant je savais trés bien que je ne vous reverrez pas de la journée ,pas évident de faire une belle perf sur la distance et pourtant tu as gagné ton pari bravo ,tout était réuni sur ce 300 pour que les compteurs explosent le tiens a fumé!!!!!
a bientôt David

Le 06 avril 2014 Tom a dit :

#4

Un bon tour oui. J'étais content de pas être trop loin derrière les grimpeurs pour pouvoir faire un groupe et rouler cool sur les 200 derniers kilos, plutôt que de tout faire la tête dans le guidon tout seul. Comme ça j'ai pu profiter du paysage.
Et j'ai étais bien surpris de te voir prendre les relais. Bon tu avais tendance à relancer au lieu de reprendre le rythme continue et comme j'étais avant toi, j'étais obligé de taper dedans pour coller au groupe en queue.

Le 06 avril 2014 David Champelovier a dit :

#5

@franco :
Ciao Franco,
Faire un 300 comme celui-ci avec un groupe homogène, c'est finalement plus facile que bon nombre de 200 en solo. Faudrait que j'arrête un peu de profiter des roues sur les brevets... bon cela dit le reste de l'année je roule tout seul.
Ne t'en fais pas pour mon compteur: je n'en ai plus ;-) En prenant les relais, je n'avais aucun autre repère que mes sensations puisque je n'affiche pas la vitesse instantanée sur mon GPS.
Bonne récupération et à bientôt !

Le 06 avril 2014 Tom a dit :

#6

C'est pour ça que tu faisais le yoyo a la prise de relais. Moi je les faisais au compteur et au cardio. Vitesse constante, et quand le cardio dépasser les 160, hop je laissé la place. Sur certaines sections le cardio restait à 150, donc je prennais des bons gros relais :)

Le 06 avril 2014 David Champelovier a dit :

#7

@Tom :
Intéressant ton retour sur mes relais. Je n'affiche pas la vitesse instantanée sur mon GPS, donc je n'avais pas de repère, désolé. J'avais peut-être peur de ne pas appuyer assez mes relais.
J'ai eu moi aussi la sensation d'avoir du mal à recoller après mes relais, et c'était alors Olivier qui reprenait le flambeau; peut-être est-ce le même problème. J'ai réglé ce problème en me laissant filer un peu plus doucement en queue de peloton après chaque relais, de manière à perdre moins de vitesse. Il nous faudrait peut-être des cours de cyclisme... c'est sur les BRM que j'ai "appris" à prendre des relais.
Content d'avoir pu rouler avec toi Thomas. A la prochaine !

Le 06 avril 2014 David Champelovier a dit :

#8

@Tom :
Hé hé oui, c'est ce que je viens de te répondre :-)

Quand tu prenais un relais trop long, je m'impatientais ;-)

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