Petit BRA, bis: le BRM 200 montagneux.

Rédigé par David Champelovier | Classé dans : Randonnées

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04 | 14

En avril, place à la moyenne montagne sur les BRM de Grenoble !

J'ai pas mal hésité, au dernier moment, à participer à ce brevet, à cause de la météo. Des averses sont annoncées, surtout en montagne. Finalement, à part un peu de crachin pour rejoindre le point de départ, nous ne recevrons plus une seule goutte de la journée.

La journée commence en allant chercher Yann à vélo à Gières où il a passé la nuit. Yann à parcouru 430 km d'une seule traite le week-end dernier, à une vitesse impressionnante. Comme je roule un peu moins lentement que les autres années (!), il me propose de faire le brevet avec lui. Ça, c'est la théorie. En pratique, c'est quand même plus compliqué car on n'a pas le même niveau !

Au départ, place de Sfax, petite déception: il y a moins de monde aujourd'hui à 7h que dimanche dernier à 4h du matin ! Nous sommes quand même une grosse quarantaine au départ. Par rapport au 300 d'il y a 6 jours, certains sont revenus, d'autres non, et enfin d'autres effectuent leur retour après une absence sur le 300 et/ou le 200. C'est le cas de Brigitte que je n'avais plus revu à Grenoble depuis le 200 de mars 2013 et de Jean-Pierre. Les grimpeurs sont là: Pascal, Franco, Olivier. Rémy est là aussi; après son 300 laborieux, j'espère que le 200 s'est mieux passé. Je retrouve avec plaisir Pascal Bride, qui termine là sa grosse semaine grenobloise avec un gros paquet de kilomètres et de dénivelé. Cricri, qui ne rate pas un brevet cette année, est venu accompagné de Valex.

On papote, mais ça ne réchauffe pas. Je grelotte, il ne fait pas très froid mais rester immobile et penser à la pluie qui nous attend, ça refroidit.

7h15, le départ. Jusqu'à Vif, le parcours est le même que dimanche, sauf qu'aujourd'hui il fait jour. Cette fois-ci, Jean-Philippe nous lâche à Pont-de-Claix, ce qui m'a tout juste laissé le temps de discuter un peu avec Franco et avec Brigitte.
Car ça part fort. Je me cale confortablement derrière Pascal Bride, qui m'indique développer 250 W à cet instant: pas grand chose pour lui, déjà beaucoup pour moi ! Puis arrive le Gua et les premières rampes. Je retrouve Patrick, qui faisait partie de notre groupe dimanche sur le 300, et qui grimpe très bien. Pascal accélère et me propose sa roue, je lui réponds que je vais essayer de le suivre... C'est trop rapide pour moi, il ralentit un peu mais c'est encre trop rapide (350 W, me dit-il), je le laisse filer. Il y a donc Yann et Pascal devant, moi derrière, et Patrick à 100 ou 200 mètres derrière moi. Je monte à mon rythme. J'ai l'impression que ce n'est pas la très grande forme aujourd'hui: je force, pour un résultat très moyen, en tout cas loin du col du Fau de dimanche.

Dans la côte de Miribel-Lanchâtre, Patrick, jamais loin derrière:

Après Miribel-Lanchâtre, la pente s'accentue mais le sommet de la côte est atteint assez vite. La descente jusqu'au pont sur la Gresse est prudente. Je finis par retrouver Pascal et Yann au pointage de St-Guillaume, rapidement rejoints par Patrick.
Il nous reste un peu de montée jusqu'au col du Fau, ensuite nous entrerons en Trièves.

Interrogation écrite à St-Guillaume. De gauche à droite: Yann, moi, Patrick.

Au col du Fau:

Yann, à l'aise:

9h15, col du Fau. Même col du Fau que dimanche, mais pas la même route. Cette fois-ci, nous roulons en direction de Mens.
Mes trois camarades descendent très vite, quant à moi je reste très prudent, d'autant plus que la route est sinueuse et que les rafales de vent font leur apparition. Quand j'arrive au pont de Brion, le point le plus bas, mes camarades sont déjà bien engagés dans la montée. Même stratégie que dimanche: pour éviter d'essayer de les rattraper, je m'arrête une minute et je ne les aurai plus en ligne de mire. Dans les lacets de la montée, à un moment j'aperçois Patrick, que j'estime être 3 minutes devant. Je suis parti pour rouler seul un certain temps, avec des sensations qui ne sont toujours pas géniales. En plus, en me dirigeant vers le Sud, je me dirige aussi vers des nuages noirs. Mais j'estime que ces nuages sont plus au Sud que Mens, point le plus au Sud du parcours. La suite me donnera raison. Ce serait quand même mieux avec du soleil.

Le pont de Brion:

10h01, Mens. Je remplis les bidons à la fontaine, et en repartant je vois Olivier arriver. Jusque-là, il a fait la route tout seul. Bien, on va continuer ensemble. On pointe au café des sports et c'est reparti. Olivier a les mêmes sensations que moi aujourd'hui: c'est moins bon que lors du 300.
A cet instant, je sais que je ne reverrai pas Yann et Pascal avant l'arrivée. Ils doivent déjà avoir un bon quart-d'heure d'avance.
Notre duo ne manque pas la bifurcation à gauche qui mène à la centrale EDF. Olivier, lui aussi, connaît cette route: il l'a déjà empruntée l'an dernier. La remontée après le petit pont de 2m20 de large n'est donc une surprise pour personne. Le gros pignon de 28 dents m'est d'une grande utilité, me permettant de prendre les virages à la corde. Pas d'effort inconsidéré dans cette montée.
Après St-Arey, nous rejoignons la route principale, qui est aussi la route du Dauphiné Gratiné: Mayres-Savel (point de contrôle sur cette épreuve), Marcieu. Le vent souffle très fort, je ne parviens pas à m'accrocher derrière Olivier qui doit ralentir. Nous surplombons le lac du Monteynard pendant un bon bout de temps.

11h36: la Motte-St-Martin. C'est un point de contrôle et nous en profitons pour manger. A la différence d'il y a trois semaines pour mon repérage, aujourd'hui j'ai commencé à manger dès le départ. Pas question d'avoir une fringale. Rapidement, nous voyons Patrick arriver. C'est une surprise car nous le croyions devant nous. Il nous explique s'être temporairement trompé de route après Mens.
Nous repartons après 13 minutes de pause. Notre trio est sur le point de devenir un quatuor, puisque j'aperçois la casquette blanche de Pascal Bénistand quelques centaines de mètres derrière. Au rythme où il grimpe, si l'on veut franchir le col de la Festinière ensemble il faut accélérer tout de suite. Je crois que c'est à cet instant que le soleil fait son apparition, et dans ma tête aussi. Miracle: les forces reviennent. Pascal remonte un à un les membres de notre trio et termine dans ma roue le col de la Festinière.

12h22: la Mure. A ce stade, et c'est l'un des seuls repères que j'ai aujourd'hui par rapport à mon repérage du 16 mars, j'ai 5 minutes d'avance, autant dire que c'est kif-kif.
Nous nous regroupons à la Mure, cette fois-ci c'est moi qui attends Olivier, comme quoi on se complète bien.
Nous entrons dans le Valbonnais. J'emprunte cette route plusieurs fois par an et je connais donc bien l'enchaînement des petites bosses, dans un sens comme dans l'autre. C'est important, notamment au retour du 300 montagneux Madeleine-Glandon-Ornon.

A Entraigues, sans doute le torrent de la Bonne:

A Entraigues, nous avons tout juste fini de ravitailler en eau que Pascal nous rejoint une nouvelle fois. Le yoyo est un jeu que nous maîtrisons maintenant à merveille !
Entraigues se situe entre deux eaux, deux torrents: la Malsanne et la Bonne. C'est la vallée de la Malsanne que nous allons remonter, et c'est là que commence le col.
L'approche est longue avant les premiers pourcentages un peu sérieux. C'est l'occasion de discuter.
Puis arrivent les choses sérieuses. Pascal s'envole et je vais essayer de rester dans sa roue, un peu à l'abri du vent. Ça va tenir un petit quart-d'heure où je suis quasiment à bloc. Je le laisse filer à cinq minutes du sommet: trop dur. Ce petit décrassage m'a fait du bien ! Il y aura eu deux brevets aujourd'hui pour moi: celui d'avant la Motte-St-Martin, et celui d'après la Motte-St-Martin.

Dans la partie facile du col d'Ornon:

13h58: col d'Ornon. 6 minutes de pause pour remplir le carton de contrôle et répondre à la question cocasse. Jean-Philippe, qui nous fais signer un bulletin d'inscription où l'on s'engage à ne pas boire d'alcool pendant le brevet, nous pose une question sur un nom de bière...
Je fais la descente pour le groupe. A la Paute, nous ne sommes plus que trois au moment de couper la départementale: Pascal descend prudemment.
Le retour, par cette vallée de la Romanche où il faut pédaler contre le vent, dans le vacarme incessant des voitures, est usant. Je prends des relais qui ne ressemblent à rien. C'est long.

15h58: retour à Grenoble. Ouf ! Il aura fallu 2 heures pour revenir du col d'Ornon, soit autant qu'il y a trois semaines tout seul... mais il y avait moins de vent.
Yann et Pascal Bride nous attendent à l'arrivée. Pascal Bénistand arrive peu après. Cela fait du bien de papoter après ces deux heures contre le vent.

Notre trio à l'arrivée (photo Pascal Bride). De gauche à droite: Patrick, moi, Olivier.

Votre serviteur, Patrick à sa droite:

Yann et Pascal Bride qui nous attendaient:

La réponse à la question alcoolisée. La Tourmente est une bière des Alpes:

Côté chiffres, les 200 km du BRM ont été bouclés en 8h11 de vélo plus 32 minutes de pause, à comparer aux 8h47 de vélo plus 9 min de pause le 16 mars en solo. Globalement, cela ne fait finalement que 13 min de mieux. A la question de savoir si j'étais en meilleure ou en moins bonne forme que le 16 mars, je ne sais pas répondre. D'un côté un 200 sans pause, très régulier, avec des sensations presque constantes (hormis la fringale sur la fin), d'un autre côté un BRM avec des pauses, des pointages, des accélérations, des hauts et des bas. Les deux efforts me conviennent bien. Je suis en particulier satisfait de la puissance fournie sur un quart-d'heure dans le col d'Ornon, à ce stade de la balade, même si j'ai encore du travail pour arriver à suivre un Pascal Bénistand ou un Pascal Bride.
Le retour, avec Olivier, s'effectue cette fois-ci aisément, je grimpe sur les hauteurs de Meylan et Corenc avec presque autant de facilité que lorsque je me fais un col de Vence à bloc entre midi et deux. C'est très positif, rien à voir avec l'arrivée du 300. La semaine de repos m'aura, en terme de forme, juste coûté un début de BRM un peu laborieux.
Et surtout, le tendon releveur, dont je parlais la semaine dernière sur ce blog, s'est tu. Pas la moindre douleur pendant le brevet, ni à froid le soir-même ni lendemain. Ouf ! Je suis bien content de m'être débarrassé de ce truc. L'interruption de la course à pied (depuis deux semaines) n'y est sans doute pas pour rien. Je vais maintenant pouvoir reprendre... doucement. Et reprendre les montées chrono à vélo.

Merci Jean-Philippe pour ce magnifique brevet de montagne. Merci les copains, merci Olivier pour m'avoir accompagné et attendu sur mes "bas", merci Patrick et Pascal pour m'avoir (sacrément) motivé sur mes "hauts", merci à Yann et Pascal Bride pour votre motivation en début de brevet.
Prochaine étape: probablement le 300 du 26 avril. Le prochain objectif est le 400 du 3 mai, d'ici-là j'espère bien conserver intacte ma motivation.

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Commentaires

Le 06 avril 2014 Brigitte a dit :

#1

En tout cas tu es le premier à publier le récit ;-) et c'est un bonheur de te lire ! je crois qu'on a préféré les mêmes passages ... et trouvé difficile , les mêmes aussi !
Tu m'a mis deux heures dans la vue, rien que ça (allez 1h45 si je retire un petit quart d'heure d'attente qui ne venait pas de moi) ... sacré rythme, après les "sensations moyennes" du début.

Le 06 avril 2014 cricri le cyclo a dit :

#2

Brevet rondement mené sur un parcours que tu apprécies particulièrement. Content d'avoir discuté un bout avec toi... encore mille bravo pour cette superbe perf

Le 06 avril 2014 cestdurlevelo a dit :

#3

Ben dis... voila une semaine bien bouclée ! En compagnie de sacrés grimpeurs... je ne les connais pas tous, mais bon je vois que tu as la santé :) Ca promet du très gros pour tes montées chrono, BRM400 et autres ratissages sur les balcons de Belledonne!!!
Petit 'plus' de ton article... les photos !!! Ca a roulé moins fort que le 300 ou quoi?!

Le 06 avril 2014 David Champelovier a dit :

#4

@Brigitte :
Et tu es la première à écrire un commentaire ;-)
Ce que j'ai préféré, c'est la remontée après la centrale EDF, bon forcément comme je l'avais déjà empruntée il y a trois semaines il y avait l'effet de surprise en moins.
Je brûle d'impatience de lire ton reportage :-)
A bientôt.

Le 06 avril 2014 David Champelovier a dit :

#5

@cricri le cyclo :
Salut Cricri,
Plaisir partagé. J'espère que le brevet s'est bien passé pour toi aussi. Pour une fois, je te devance pour le CR ;-) Au plaisir de te lire.
A bientôt !

Le 06 avril 2014 David Champelovier a dit :

#6

@cestdurlevelo :
Merci Baptiste !
Je penses que tu connais déjà Oliver, tu feras prochainement connaissance avec Patrick qui est très bon grimpeur et qui effectue sa première saison de brevets.
Pour les photos, j'avais les gants courts toute la journée, et on n'a pas souvent dépassé les 30 km/h, ça aide !
Après l'endurance des 300 et 200, je vais maintenant reprendre les efforts plus courts et intenses (encore que hier, pour les efforts courts et intenses, c'était pas mal aussi !).
A+

Le 06 avril 2014 franco a dit :

#7

encore un sacré numéro de ta part ,tu arrives a partir vite et a rester avec les costaud ,heureusement que la course est neutralisée au départ pour que l'on puissent taper un peu la discute sinon c'est mission impossible ,tu deviens un sacré client même sur du long ,pfiouu

Le 06 avril 2014 David Champelovier a dit :

#8

@franco :
Merci Franco. N'exagérons rien, d'ailleurs ce n'est pas une course ;-)
Disons que j'aime m'amuser un peu quand ça grimpe, surtout sur un 200 où l'on n'a pas forcément besoin de trop s'économiser (je ne devrais pas écrire cela, je ne l'aurais pas écrit il y a deux ans et ce n'est pas un bon conseil pour ceux qui débutent la longue distance dans l'esprit BRM: il se brûleraient les ailes).
Je suis beaucoup moins à l'aise quand ça grimpe à moins de 5%, et encore moins quand c'est plat (là je suis capable de rouler mais je m'épuise assez vite).
A très bientôt !

Le 07 avril 2014 col du glandon a dit :

#9

salut David
Bravo pour ce compte rendu et c'est encore raté pour moi, l'espoir de rouler avec toi ! je suis content que tu aies trouvé de bons compagnons de route et je vous encourage à revenir pour le 300 et 400, vous devriez vous faire bien plaisir ! Quant à la biere, je suis désolé pour la question qui n'avait aucune relation (cherchée) avec ce que je vous fait signer. je fait signer cette clause pour signifier que meme à vélo, on conduit un véhicule et on doit etre irréprochable. J'espere qu'il n'y aura jamais d'accidents pendant mes (ou les) brevets, c'est ma principale crainte à chaque fois
bonne récupération et bonjour à ton tendon !
jean-philippe

Le 07 avril 2014 pascal b a dit :

#10

Encore merci de m'avoir servi de point de mire sur le col de la Festinière, Olivier m'a dit que t'avais accéléré en me voyant, ce qui n'étais pas pour me déplaire.
J'étais ravi de croiser la bande des 3
sinon j'aurai encore fait un BRM presque tout seul.
Il ne te reste vraiment rien pour arriver à me suivre sur une montée, car tu as quand même un gros potentiel que tu sous estimes, après il faut l'entretenir très régulièrement comme tu as l'air de le faire cette année, l'entrainement ça paye toujours...
Le principal atout que j'ai à ce jour, c'est que je suis un peu comme le lapin des piles Duracell:
http://www.ina.fr/video/PUB3250603056

Le 07 avril 2014 patrak a dit :

#11

Bonjour David,
Merci à Olivier et toi pour l'agréable compagnie.
C'est cool avec vous. Vous connaissez tous les recoins, les points d'eau... C'était une bien belle ballade, et ce ... de col d'Ornon, vent de face, je m'en souviendrai longtemps tellement j'étais scotché. Y'a encore du boulot, et c'est tant mieux...
Encore Merci pour ton blog qui est une sacré source d'inspiration pour de futures aventures.
J'espère bien être de la partie pour le prochain 300.
Bonne récup et à+
Patrick

Le 07 avril 2014 Poppy a dit :

#12

Comme le dit Pascal B., tu sous-estimes tes capacités.
Je pense qu'il y a beaucoup de mental la dedans comme nous avons pu le remarquer quand Pascal t'a rattrapé.

A plus sur le BRM 300 (enfin pas si sûr) et/ou le BRM 600

Le 09 avril 2014 David Champelovier a dit :

#13

@col du glandon :
Salut Jean-Philippe,
Si la météo le permet, j'enchaînerai 300 et 400. C'est un plaisir de participer à tes brevets, et concernant la bière c'était un clin d’œil. Je mesure bien la difficulté de trouver des questions pour la carte de route, ainsi que bien sûr ton soucis de la sécurité des participants.
J'espère que tu reprogrammeras ce brevet à l'avenir: il est parfait. Bien sûr, il pourrait y avoir encore plus de dénivelé, mais alors il y aurait aussi moins d'inscrits...
Pour mon tendon, RAS, je suis impressionné: j'ai repris doucement la course à pied, et beaucoup moins doucement le vélo, et plus aucune douleur.
A bientôt !

Le 09 avril 2014 David Champelovier a dit :

#14

@pascal b :
Salut Pascal,
Hé hé, je vois que l'on s'est motivés l'un l'autre !
Dans Ornon, tu as entendu comme je respirais fort: je sais tenir ce rythme 30 minutes... sur une montée sèche de 30 minutes ;-) Là ça faisait trop mal pour tenir plus de 15 minutes. Parfois je regrette de ne pas avoir le cardio avec moi, juste pour savoir.
Oui, je progresse et je m'entraîne... Cette année je devrais être plus fort que l'an dernier.
Excellente la publicité Duracell !
Moi aussi je sais durer longtemps... mais en roulant moins vite, cf. le BRA.
A bientôt pour une nouvelle partie de yoyo, le 300 d'Ardèche s'y prête très bien et c'est d'ailleurs ce qu'il s'était passé l'an dernier.

Le 09 avril 2014 David Champelovier a dit :

#15

@patrak :
Salut Patrick,
Ravi d'avoir fait ta connaissance sur le 300 et le 200. C'est le charme des BRM, de plus tu grimpes très bien et l'on aura sans doute l'occasion de faire d'autres bouts de route ensemble sur d'autres BRM, à commencer par le 300 !
Pour moi, le retour dans la vallée a été plus dur que le col d'Ornon... Heureusement, à trois le temps est passé plus vite.
A bientôt !

Le 09 avril 2014 David Champelovier a dit :

#16

Salut Olivier,
Merci pour tes encouragements !
Quand on est repartis de la Motte-St-Martin, il fallait que je me réchauffe, de plus je n'avais pas trop mangé pendant la pause donc pas de problème de ce côté-là.
Mais bon, je ne peux pas être à fond tout le long.
En espérant te revoir sur le 300.
A bientôt !

Le 17 avril 2014 Rémy a dit :

#17

Salut David,
Sur le 300, c'était le bonhomme, sur le 200, la mécanique, je suis le mec qui est rentré sur une seule vitesse après le passage de son dérailleur dans mes rayons... Vive le dérive-chaîne et bravo pout ton CR.

Le 22 avril 2014 David Champelovier a dit :

#18

@Rémy :
Salut Rémy,
Je l'ai appris par la suite grâce à Jean-Philippe :-(
Sincèrement bravo pour avoir fini le brevet dans ces conditions... J'ai repensé au gars (Richard, je crois) qui avait fait, l'an dernier, le 300 ardéchois avec une seule vitesse.
Dans ta malchance, tu as eu la "chance" de ne pas voiler la roue ni fendre le cadre, chose qui arrive avec le carbone en cas de casse de patte de dérailleur... J'espère que ton prochain brevet grenoblois se passera beaucoup mieux !
On se retrouve ce samedi pour le BRM 300 ardéchois ? Tu viens en monocycle, il y a peut-être moins de risques côté casse mécanique ?

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