Février entre vignes et lavande

Rédigé par David Champelovier | Classé dans : Drôme

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02 | 13

Fenêtre sur une saison 2013 au programme alléchant...

Après avoir découvert les petites routes du Sud de la Drôme en 2012, en février puis en septembre lors de deux sorties groupées, c'est aujourd'hui en solo que je vais franchir 17 cols dont 16 nouveaux. Par ordre de franchissement:

Pour plus de précisions sur le parcours, vous pouvez vous référer à la trace GPS.

Il a beaucoup neigé dans la région grenobloise en début de semaine, m'obligeant même à du télétravail lundi. Depuis, les températures ne sont pas remontées et la neige tarde à fondre, même dans la vallée.
Autant la deuxième quinzaine de décembre avait été sportive, autant j'ai très peu roulé depuis janvier. Pourtant, les échances approchent, avec le premier BRM 200 le 3 mars. Cela ne m'inquiète pas, d'abord parce que je n'avais pas davantage roulé en 2012 avant le 15 février, ensuite parce que j'ai acquis une certaine confiance sur cette distance. Il serait présomptueux de dire que je peux faire 200 km à n'importe quelle époque de l'année, mais j'ai pourtant bien l'intention aujourd'hui de faire 200 km, sans avoir sorti le vélo depuis deux semaines, et c'était pour pédaler deux heures seulement.

Car il me faut rouler. L'envie grandit au fil des semaines sans vélo. En milieu de semaine, je prépare un premier parcours au départ de Serres (Hautes-Alpes), avec des cols qui ne dépassent pas 1100 mètres d'altitude. Trop long, trop dur, trop haut, trop froid. le lendemain je prépare un deuxième parcours plus à l'Ouest, avec des cols ne dépassant pas 800 mètres d'altitude. La Drôme Provençale, je ne m'y rendrai pas tous les jours, d'abord parce qu'il faut prendre la voiture, ensuite parce qu'il y fait trop chaud une bonne partie de l'année. Cela faisait longtemps que je ne m'étais pas attelé à un parcours en solo en dehors de mes terres...

Pour un gros 200 avec 3000 mètres de dénivelé, il faut compter la journée, et même plus. A 6h45 je me gare à Livron: il fait complètement nuit. J'espère terminer ma boucle avant la nuit, si possible. J'estime ma vitesse à 20 km/h pauses comprises, ce qui ferait 11 heures de trajet. Aujourd'hui, l'important n'est pas d'aller vite, mais d'être régulier, de faire peu de pauses, et d'être encore frais à l'arrivée. Mon Giant en version grande randonnée apporte son lot de kilos supplémentaires dans les montées. C'est un choix: je teste là, pour la première fois, du matériel qui me servira pour d'éventuels gros objectifs. Aujourd'hui, pour 200 km, j'aurais très bien pu me contenter d'un petit sac à dos.

Je m'élance donc de Livron dans la nuit noire, par -2 degrés au thermomètre. J'oublie de tourner à gauche au premier rond-point, mais comme je suis toujours sur la trace du GPS, je ne me rends pas compte que je suis parti en sens inverse de ce que j'avais prévu. Il faudra de nombreux kilomètres avant que je m'aperçoive que je suis en train de grimper le col de la Grande Limite !
Le premier col du jour est franchi aisément.

L'aube, qui me convient mieux qu'à mon appareil photo. Les éoliennes tournent à plein régime:

Dans la descente, je me méfie de mon vélo qui, ainsi équipé, ne réagit pas tout-à-fait de la même façon. Je me méfie surtout du verglas, malgré cela la roue arrière menace de partir dans certains virages.

Le soleil se lève... mais le vent aussi !

Marsanne:

Arrivé à Marsanne, je repars vers le Nord pour aller cueillir les cols de Tartaiguille et du Devès. Le soleil s'est levé, le vent du Nord aussi, rendant ma progression difficile. Ma sacoche arrière, qui s'est fait oublier le reste du temps, augmente ma prise au vent. En cas de fortes rafales, cela peut devenir vraiment dangereux.

Au col de Tartaiguille, le soleil a disparu sous une brume locale. Au col du Devès, la route est blanche.
J'ai maintenant le vent dans le dos pour un certain temps. Je descends sur Roynac, pour rejoindre ensuite Charols via Cléon-d'Andran sur une route toute plate. Peu avant Charols, je dépasse un cycliste sans forcer, j'espère qu'il n'a pas pris cela pour de la provocation avec mon vélo de plus de quinze kilos tout équipé...

Tartaiguille et Devès, changement de décor:

A Charols, je quitte un instant la route principale pour grimper le col de la Grosse Pierre. Un VVTiste me croisera pendant une courte pause de ravitaillement au sommet du col.

La fameuse grosse pierre, qui a donné son nom au col:

Je me dirige ensuite vers la Bégude-de-Mazenc par une route toujours plate. A la Bégude, la traversée du village est en travaux, il n'y a plus de route, et je suis l'itinéraire de déviation: 4 kilomètres ! Si j'avais su, j'aurais traversé à pied les 200 mètres de chantier...
En traçant l'itinéraire, dans l'autre sens faut-il le rappeler, j'avais prévu une boucle au Sud de la Bégude. Cette boucle, prévue entre les kilomètres 135 et 170, se voulait facultative. En cas de fatigue prononcée à ce stade de la balade, j'aurais pu la court-circuiter. A cause de mon erreur de parcours du matin, je dois prendre maintenant une décision qui anticipe sur ma forme en fin de parcours... Je décide finalement de faire la boucle.

Il y a trois cols à chercher au Sud de la Bégude: le col du Colombier, le col de Serre Colon et celui d'Aleyrac. A moins de faire un aller-retour ou bien d'emprunter un chemin (enneigé aujourd'hui !) longeant les éoliennes et rejoignant les deux premiers cols, ma boucle n'en comportera que deux. J'ai choisi le premier et le troisième.
Mon premier ravitaillement en eau s'effectue dans le charmant petit village de la Touche. Après le Colombier (le village !), la route s'élève en lacets en direction des éoliennes et du Colombier (le col !). C'est le versant Nord, et certains virages sont très glissants. Il m'aura bien plu, ce col. Son altitude, 400 mètres, est certes modeste.

La Touche:

Ces éoliennes-là sont à l'arrêt, il y a même un moignon d'éolienne brûlée, que l'on ne distingue pas sur la photo:

La descente est très différente, presque en ligne droite, permettant d'améliorer ma vitesse moyenne. La remontée est d'un tout autre acabit: un col tout en ligne droite, en faux-plat montant, contre un fort vent de Nord. Bref, un col comme je ne les apprécie pas... et c'est très laborieux. Le col d'Aleyrac franchi, la descente s'effectue naturellement par le versant Nord, très prudemment.

Il n'est pas encore midi et je décide de manger à la Bégude-de-Mazenc. Le compteur affiche 85 km, je ne suis pas très confiant sur la suite de la journée. Nyons, tout au Sud de mon parcours, est encore très loin. Ma moyenne globale, pauses comprises, est plus proche de 18 km/h que de 19. J'ai déjà mal aux jambes. La perspective de terminer le parcours de nuit ne me réjouit guère. Il y aura peut-être des détours à court-circuiter en fin de balade...
Je me remets en selle comme si de rien n'était, sur une route toujours aussi plate. L'objectif maintenant est d'être régulier, de faire le moins de pauses possible, de ne pas se fatiguer outre mesure.

C'est tout plat...

... j'en profite pour contempler le paysage:

Je ne peux cependant résister à un arrêt à Novezan, pratiquement au niveau du col, car j'entends de l'eau couler. Le ravitaillement est court, j'échange les gants longs contre les gants courts, je quitte le bonnet car on est dans le Sud et il fait presque chaud, entre vignes et champs de lavande ! Le moral remonte.

Le vélo en configuration grande randonnée, pour un essai concluant:

Novezan, un bel endroit pour faire une pause:

Après Nyons, les paysages sont fantastiques jusqu'au col de la Sausse, prochain col et point culminant de la balade. Ils sont aussi très variés: je longe d'abord l'Eygues, puis remonte les gorges de Trente Pas, pour terminer dans un décor de champs de lavandes recouverts de neige. C'est sublime.
Arrivé au sommet, c'est la grisaille, il ne fait plus que quelques degrés au-dessus de zéro. Je remets le bonnet et les gants longs. Je sais que la partie est presque gagnée. Je suis au kilomètre 150 et j'ai enfin retrouvé un rythme que je peux conserver longtemps, j'ai la sensation de pouvoir le conserver indéfiniment, comme lors de mon BRM 400 l'an dernier...

La descente sur Bouvières, versant Nord, est prudente. Ensuite, deux cyclistes me dépassent à vive allure, je prends les roues mais renonce rapidement car c'est trop dangereux: on va vite, je n'ai aucune visibilité sur une route pas très propre, de plus je ne souhaite pas fournir trop d'efforts.
A Crupies, je tourne à gauche pour un long itinéraire à la recherche de cols, que seul mon GPS a été capable de mémoriser... Le premier est celui de l'Homme. Ensuite, à Vesc, je tourne à droite en direction du col du même nom. Les premiers lacets font 7 à 8%, je les aborde avec mon pignon de 28 dents, c'est la seule fois de la journée où il m'aura servi. Un cycliste me double à vive allure. Ah, avec mon Scott, 7 ou 8 kilos de matériel en moins, 100 bornes de moins dans les jambes, j'aurais pu m'envoler moi aussi ! Un plaisir que je retrouverai, je l'espère, très bientôt.

La suite consiste en une succession de petites bosses: col de Ventebrun, col du Pertuis en aller-retour, col de Boutière, col de Pascalin, col de Farnier. Le soleil est encore suffisamment haut dans le ciel, si bien que j'ai décidé de suivre mon parcours jusqu'à son terme. Ce soleil m'accompagnera jusqu'à son coucher.
Comme prévu, plutôt que de contourner Soyans par la D136 puis la D128, j'emprunte un raccourci qui me surprend par sa pente et la mauvaise qualité de la route. Heureusement, après un virage à droite ça va beaucoup mieux.
Il me reste alors quelques kilomètres jusqu'au col de Lunel, où je rejoindrai alors la D538 que je quitterai très vite. La dernière petite pause de la journée est l'occasion de changer les piles de l'éclairage, un éclairage dont j'aurais pu me passer, puisque j'atteins Livron, une bonne vingtaine de kilomètres plus loin, à 18h15, tandis que le GPS m'indique le coucher du soleil à 18h10. Seuls les 10 derniers kilomètres, à partir de Grane, auront été effectués sur une route à forte circulation.

Je termine cette balade après 10h25 de vélo plus 55 minutes de pause: 222 km et 3330 mètres de dénivelé positif d'après le compteur (probablement 200 mètres de dénivelé en moins en réalité).
Je termine cette balade plutôt frais, c'était l'objectif du jour. Je me suis même surpris à pouvoir relancer en danseuse jusque dans les dernières bosses. C'est plutôt encourageant pour la suite de la saison. Certes, je n'ai jamais forcé, et avec 21,3 km/h de moyenne roulée et 19,5 km/h de moyenne globale, il n'y a rien d'extraordinaire, même avec des descentes très prudentes et un matériel relativement lourd pour les montées. Ce sera une autre paire de manches lorsqu'il me faudra franchir des grands cols de montagne avec ce même matériel, le pignon de 28 dents risque même d'être un peu petit !
Je vais essayer de rouler encore deux fois d'ici le BRM de Grenoble le 3 mars, probablement pour des efforts moins longs et plus intenses, avec plus de dénivelé si mes routes de Belledonne le permettent.

La Drôme Provençale ne m'a pas encore livré tous ses cols, loin de là. Rien qu'aujourd'hui, j'ai par exemple laissé de côté le col de Gouste Soulet, celui de Serre Colon, celui de Pontias (près de Nyons, mais je doute de l'état de la route)... Il me faudra y retourner avant le début des fortes chaleurs.

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Commentaires

Le 19 février 2013 Brigitte a dit :

#1

Belle balade que ce 200 hivernal, sur des terres que je connais assez bien :-) Note que pour Gouste Soulet, je n'ai fait sa connaissance qu'il y a une quinzaine de jours ... comme quoi !
En tout cas bravo pour ce bel enchainement de cols en solitaire !

Le 19 février 2013 cestdurlevelo a dit :

#2

ben dis donc tu fais pas semblant ! Voila une virée que je serai fier de boucler... en plein coeur de la saison !!! Mais toi tu nous sors ça comme ça en début de saison, avec en plus un matos pas possible chargé sur le mulet. Respect ! Je vois que tu as investi dans une belle sacoche... voila de quoi 'assurer' niveau matos et sécurité sur les longs projets de distance que tu te fixes !!!

Le 20 février 2013 David Champelovier a dit :

#3

@Brigitte :
Merci Brigitte. C'est en rédigeant mon reportage que j'ai vu que tu avais franchi la Grande Limite et Gouste Soulet le 30 janvier dernier. Et moi j'ai franchi la frontière de tes terres sans m'acquitter des droits d'entrée, j'espère que tu ne m'en voudras pas trop ;-)
Je voulais absolument faire un 200 en solitaire avant le début des BRM: voilà qui est fait. A l'origine, j'avais même un projet de 300 pour le week-end qui arrive, mais je crois que la météo ne me le permettra pas.
A bientôt !

Le 20 février 2013 David Champelovier a dit :

#4

@cestdurlevelo :
Salut Baptiste ! Tu es modeste: on a effectué une balade commune le 4 septembre dernier, plus longue et avec davantage de dénivelé, et le difficile col de la Pertie était passé comme une lettre à la Poste pour toi en fin de parcours ;-) Ce dimanche, j'étais bien loin de pouvoir me permettre des accélérations comme dans la Pertie, mais ça me convient bien aussi comme cela, à travailler ma régularité et mon endurance.
La sacoche, je l'oublie, sauf dans les montées où le poids me ralentit forcément: la sacoche et le porte-bagage dépassent 1,5 kilo, hors contenu bien sûr. Cela m'inquiète un peu pour le franchissement de grands cols avec mon petit gabarit. Un sac à dos est plus léger, mais moins confortable. Ah, et puis mes grosses cuisses de routier-sprinteur (!) ont tendance à frotter l'attache au niveau du tube de selle. Mais c'est du bon matos et la contenance devrait me suffire. C'est un investissement que j'avais déjà imaginé pour le 400 l'an dernier; finalement je m'étais contenté de mon tout petit sac à dos.

Le 20 février 2013 jojo a dit :

#5

hello david merçi pour ce sublime reportage qui me fait rèver, j aime cette region pour le climat et sans trop de difficultès pour les cols, pour moi ça roulotte toujours sans depasser les 80 kms car apres mon femur ferraillè me taquine, au plaisir de te revoir et si tu passe a chatuzange le goubet ma porte est grande ouverte, bonne continuation, amitiès jojo.

Le 20 février 2013 benny39 a dit :

#6

Excuse mais ça m'as fait plaisir que tu en chie en début de parcours allant jusqu'à douté de toi. Mais....encore une fois tu m'as énervé. Et je retrouve encore le même David: terminant se qu'il a programmé et en finissant très bien. ça fait plaisir de te lire.
@bientôt
benny
PS: 55' de pause. ça va je suis dans ces eaux là (1h de pause avec Baptiste l'autre jour. Mais c'étais plat)

Le 20 février 2013 David Champelovier a dit :

#7

@jojo :
Salut Jojo, merci de ton passage et de ton commentaire ! Ça me fait plaisir d'avoir de tes nouvelles et de savoir que tu roules. C'est vrai que les cols que j'ai franchis là ne sont pas très difficiles, jamais trop longs ni trop pentus. Ce fut pour moi une bonne entrée en matière en attendant l'arrivée du printemps.
A bientôt.

Le 20 février 2013 David Champelovier a dit :

#8

@benny39 :
Oui Yann, j'ai douté, et ça m'arrive souvent ;-) et c'est comme ça que je progresse.
Là, tenter un gros 200 avec du dénivelé, alors que j'avais roulé moins d'une quinzaine d'heures depuis le début de l'année, c'était quand même un gros pari. C'est la première année où j'arrive à faire ça. J'avais tellement envie de le réussir, ce parcours, que le mental a pris le dessus sur le physique, jusqu'à ce que, finalement, le physique trouve le bon rythme... après Nyons, c'est-à-dire après 130 km !
Concernant les pauses, j'ai roulé 3 heures de plus que vous deux l'autre jour ;-) Je ne sais pas où sont passées les 55 minutes, mais en hiver avec les gants longs il faut obligatoirement que je m'arrête pour quitter les gants pour pouvoir m'alimenter... et pour pouvoir prendre certaines photos aussi. En roulant à mon petit rythme de dimanche, s'il n'y avait pas eu ces deux raisons de s'arrêter, je pense que j'aurais pu me contenter d'une demi-heure de pause.
A bientôt.

Le 20 février 2013 franco a dit :

#9

belle brochette de cols,et le giant lui transformé en randonneuse est prés pour du trés lourd,ça promet......un petit 170 kms pour moi aussi c'était la récréation ce mercredi
a+++

Le 20 février 2013 franco a dit :

#10

en ce qui concerne le km/h tout est relatif,tu termine se tour encore frais ,donc tu en avais encore sous la pédale,tu as bien su gérer ta sortie ,et toi qui vise des sortie aux long court ,tu sais mieux que qui conque comment les aborder bravo pour la maitrise

Le 21 février 2013 David Champelovier a dit :

#11

@franco :
Wahou, tu as remis le couvert mercredi pour 170 km !! Honnêtement trois jours après mon 200, je n'avais ni les jambes ni l'envie de repartir pour du très long. Bravo.
Ce n'est que le début de la saison, en une sortie j'ai doublé mon kilométrage annuel, et en quatre jours j'ai plus que doublé mon temps passé sur le vélo... je vais quand même essayer de ne pas trop en faire, je vais prendre mon temps :-)

Le 21 février 2013 jc a dit :

#12

Salut David,
Je suis impressionné par ton parcours de plus de 220 kms et 3330m D+ à cette époque de l'année ! Prometteur pour la suite !!! Et quelle motivation pour partir alors que le jour n'est pas encore tout à fait levé, chapeau !
Et en plus tous ces cols inédits sur un même parcours, tu as dû bien préparer ton périple avant de te lancer, car avec 220 kms à faire en solo dans la journée, on n'a pas le temps d'improviser !!
. La Drome Provencale a l'air bien adaptée au mois de février, tu as dû te faire vraiment plaisir et ce d'autant plus que tu sembles en avoir gardé sous la pédale puisque tu ne finis pas cuit.
BRAVO !
JC

Le 22 février 2013 David Champelovier a dit :

#13

@jc :
Salut Jean-Christophe,
Je vois que tu as effectué une jolie balade toi aussi ce mercredi, un très grand tour du lac du Bourget, félicitations !
Partir de nuit ne me pose pas de problème, je le fais assez souvent, c'est rentrer de nuit qui est plus dur car alors la fatigue s'accentue. La préparation du parcours se fait avec OpenRunner et Google Earth, puis je mets le parcours dans le GPS. Le jour de la balade, je n'ai qu'à suivre la trace sur le GPS: pas d'erreur possible. Depuis que j'ai le GPS, je gagne énormément de temps, à la fois pour préparer les parcours que pendant les balades.
Ces petits cols de Drôme Provençale m'ont bien plu; il en existe aussi d'un peu plus grands et plus difficiles... pour quand il fera plus chaud !
A bientôt.

Le 23 février 2013 sevenier a dit :

#14

En regardant le blog de Gérard, j'ai vu que tu avais été sur nos terres. Je m'empresse de te lire. Tu étais en plein dans mon terrain de jeu. La 1er fois qu'on y vient on engrange les cols. AU fait, je te conseille du côté de Vesc le col d'Espréaux, il monte je crois à 890, est en cul de sac, mais goudronné. Il prends 500 m au sud de Vesc.
Je vois que tu t'es bien équipé en sacoche. Sur un rail, c'est super, pour démonter ou remonter. Bonne continuation et....peut-être à dimanche 3 mars.........alain kesako

Le 24 février 2013 David Champelovier a dit :

#15

@sevenier :
Salut Alain, la Drôme Provençale, ça fait trois fois que j'y roule et trois fois que j'en ramène autant de nouveaux cols ! Et ce n'est pas fini... Merci pour les infos sur le col d'Espréaux, je l'avais sur ma carte mais pas assez de temps pour le gravir... d'ailleurs géographiquement il est très proche du col de la Sausse. C'est bon à savoir qu'il est goudronné.
Sinon oui, ça y est, je me suis équipé en sacoche. Me voilà avec suffisamment de volume pour envisager de plus longs périples. Un équipement un peu lourd, mais très pratique.
A dimanche !

Le 07 mars 2013 BRIDOU 55 a dit :

#16

Hello David
Et bien .... maintenant que j' ai l' adresse de ton blog..... hihi
Je vois que tes aventures vélos sont du même genre que le Bridou..... voir plus folles encore....
Génial ton reportage .... et bravo à ta passion de cycliste.
Au plaisir de te croiser un de ces jours sur la route......

Pascal

Le 07 mars 2013 BRIDOU 55 a dit :

#17

Hello David
Super ton résumé ......Déja de belles et formidables aventures vélo ...
Encore plus fou que le Bridou j'en ai bien peur...... hihih
Au plaisir de te croiser un de ces jours sur le vélo ..
Pascal

Le 17 mars 2013 David Champelovier a dit :

#18

@BRIDOU 55 :
Salut Pascal, merci pour tes commentaires, et merci de partager aussi simplement ta passion pour les très longues distances. Petit à petit je franchis des paliers, et ce sont des passionnés comme toi qui me donnent la motivation pour aller toujours plus loin. Au plaisir de te rencontrer, peut-être en avril en Dauphiné.

Le 11 septembre 2013 l'ange blanc a dit :

#19

bonsoir David, après avoir lu tes parcours dans le Vercors j'en viens à ceux effectué en Drôme et plus particulièrement dans "mon" coin de la Drôme Provençale. Quel beau circuit de plus à cette période de l'année mais justement la DP se prête bien à cet exercice avec ses cols doux et de hauteur moyenne. J'ai fais à la même époque une belle rando vers Condorcet mais j'ai bifurqué vers le col de Valouse dont tu es passé juste en dessous, la neige y était présente en grande quantité. Je vais poursuivre la lecture de tes tracés vraiment intéressants. Gil

Le 03 novembre 2013 David Champelovier a dit :

#20

@l'ange blanc :
Salut Gil,
Merci pour tes commentaires et désolé pour mes réponses (très) tardives.
Je note le col de Valouse pour une prochaine randonnée.
J'aime ces sorties de début d'année. Les conditions ne sont pas encore idéales (froid, journées courtes), mais c'est le retour des sorties un peu plus longues.

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