BRM 300 ardéchois

Rédigé par David Champelovier | Classé dans : Randonnées

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04 | 14

Tout comme le 16 mars 2013, le BRM 300 de Grenoble nous emmène aujourd'hui visiter les belles routes d'Ardèche.

C'est là mon quatrième BRM de la saison, et mon deuxième 300. Dans ma tête, je suis déjà dans mon 400 du week-end prochain, ce qui signifie que je vais rouler à l'économie, sans à-coup, en faisant le moins de pauses possible.

Je connais donc déjà le parcours puisque c'est ma deuxième participation. Aujourd'hui, les conditions sont tout de même différentes: la météo est bien plus favorable, de plus le brevet se situe un mois et demi plus tard dans l'année, du coup tout le monde y est mieux préparé.

A 3h10 je pars à vélo de chez moi, et j'arrive au départ à Grenoble une demi-heure plus tard. Pascal et Yann sont là. Patrick arrive peu après, de même que Franco. Nous sommes 30 participants, soit deux fois moins que pour le Tour du Vercors il y a quatre semaines. On peut penser que, en année pré-qualificative pour Paris-Brest-Paris, ceux qui ont voulu valider un 300 ont choisi le plus roulant. L'argument comme quoi il faut se reposer pour le 400 de la semaine prochaine ne tient pas, au contraire, sauf pour ceux qui ont enchaîné des 200 et des 300, voire des 400, tous les week-ends depuis le début du mois, et je pense là à Cricri.
Nous nous élançons à 4h04 après une photo de groupe. Jean-Philippe, l'organisateur, ne roulera pas avec nous aujourd'hui. C'est rare, mais il a déjà repéré le parcours le week-end dernier.

Sur la voie verte détrempée par les pluies de la nuit, le petit groupe de huit à dix unités dont je fais partie progresse à bonne allure. Patrick, Franco, Yann et moi fermons la marche. Ou plutôt, je ferme la marche, souvent 10 à 20 mètres derrière, ce qui me donne un peu plus de temps de réaction en cas de chute dans la nuit noire...
Au croisement de la route de Tullins, j'ai besoin d'une courte pause et j'estime que je pourrai rattraper le groupe. La jonction est faite 10 minutes plus tard au prix d'un effort qui n'a rien de démesuré.
Du coup, à la fin de la voie verte tout le monde s'arrête sauf moi. J'attaque doucement la montée en direction de Vinay. Patrick me rejoint très vite, puis Yann et Franco. Nous sommes quatre, les autres membres du groupe sont plutôt des rouleurs et nous ne les reverrons plus.

A Vinay, nous prenons la direction de Varacieux. Au début de la montée, je laisse filer tout le monde pour monter sur le rythme tranquille que j'ai décidé d'imprimer aujourd'hui. Une voiture nous double prudemment, un à un; à cet instant je ne sais pas de qui il s'agit mais on reverra cette voiture un peu plus tard...
Je ne vois plus aucune lumière, ni devant ni derrière. Au col de la Feta de Chambarand, je rattrape peu à peu Franco, qui fait une petite pause au sommet.

Dans la descente, il ne fait pas encore bien jour lorsque mon phare se reflète sur deux gilets de cyclistes. Je me dis que Yann et Patrick se sont arrêtés mais je me demande bien pourquoi... Puis j'entends Jean-Philippe m'interpeler: c'est un contrôle secret ! Le premier depuis que je fais des brevets à Grenoble. Mais Jean-Philippe ne se contente pas de marquer nos cartes de route: il nous offre aussi à boire et à manger ! C'est donc sa voiture qui nous a doublés tout à l'heure dans la montée. 7 minutes plus tard, nous repartons. Nous ne nous sommes pas trop refroidis: il doit faire 10 à 15 degrés de plus que l'an dernier au même endroit et sur le même brevet.

Par la suite, nous allons prendre des relais à quatre jusqu'à Saint-Vallier. Je ne trouve pas que l'on roule excessivement vite, cependant je m'emploie à chaque relais, sans exagérer.

Yann:

Franco:

Patrick:

Je ne sais pas pourquoi je propose un arrêt à Hauterives. Peut-être parce que c'est un point de contrôle, mais tout le monde a trouvé la réponse à la question de contrôle et l'on remplira nos cartes plus tard. Il est 6h57 et personne ne s'arrête.

Un peu plus tard, je guide notre petit groupe dans Saint-Vallier.

Nous allons traverser le Rhône sur ce pont:

Nous entrons en Ardèche. La route des gorges de l'Ay est fermée et nous décidons sagement d'emprunter l'itinéraire de déviation, un peu plus long et grimpant.
Franco et Yann s'arrêtent tandis que Patrick s'envole déjà dans la montée. Je me cale sur le même rythme que dans la montée de Varacieux.
J'apprendrai plus tard, à Lalouvesc, que Brigitte était venue à Saint-Vallier pour nous rencontrer, sauf que nous sommes passés trop tôt... et pour cause: lorsqu'il me dépasse au début de la montée, Yann m'indique que nous avons parcouru 100 km en un peu plus de 3h30. Pourtant, je ne trouve pas que nous avons roulé comme des fusées, et puis le dénivelé sur cette portion du parcours n'est pas énorme.

Patrick et Yann s'éloignent de plus en plus devant, et je finis par les perdre de vue. Franco ne doit pas être bien loin derrière.

Je rejoins le parcours officiel à St-Romain-d'Ay: fin de la déviation. A partir de Satilleu, je me retourne régulièrement mais je ne vois personne revenir sur moi. En particulier, pas de Pascal, qui m'avait dépassé l'an dernier à cet endroit ou un peu avant. Alors, jusqu'à Lalouvesc, je ne cesserai de chanter Pascaloutai: où t'es, Pascal où t'es ? Où t'es, Pascal où t'es...

Lalouvesc:

A Lalouvesc, je découvre non seulement que Yann et Patrick sont déjà repartis (si toutefois ils se sont arrêtés), mais aussi que personne n'arrive derrière moi. Pourtant, je prends le temps de manger et de remplir les bidons sur la place du village.
L'idée de faire 200 km tout seul ne me plaît guère, aussi je finis par redescendre jusqu'à l'entrée de Lalouvesc, où j'ai de la visibilité sur la fin de la montée. 10 minutes se sont déjà écoulées depuis mon arrivée lorsque Pascal arrive à son tour. Pas de Franco. Pascal m'indique qu'il l'a vu peu avant Lalouvesc... et qu'il était en train de redescendre... En fait, j'apprendrai bien plus tard que Franco a fait demi-tour à cause de sa hanche. 260 km pour lui aujourd'hui, une très grosse balade donc, mais c'est dommage pour le brevet... Franco, j'espère que ta hanche va te laisser tranquille pour encore bon nombre de balades à vélo.

Après Lalouvesc, parcourir la route des crêtes est un régal. L'an dernier, il fallait se cramponner au guidon à cause des rafales de vent, garder les yeux rivés sur la route et pédaler même en descente. Aujourd'hui, je peux contempler le paysage et prendre des photos.

A Lamastre, je n'ai toujours pas assimilé la logique de la circulation, mais grâce à la trace GPS de l'an dernier je parviens à trouver ma route sans faire plus de détours que ce que les sens interdits m'imposent...
Un peu plus de 7 kilomètres de montée me séparent du col de Montreynaud. Pascal, que j'ai distancé, devrait me rattraper dans la montée. Ça recommence: Pascaloutai. Pas de Pascal. Le col est atteint en 30 minutes, comparé aux 40 minutes de l'an dernier, ce qui fait une différence énorme mais que j'attribue aux rafales de vent de l'an dernier. En effet, l'an dernier j'avais notamment été accueilli au col par de dangereuses rafales; rien de tout cela aujourd'hui.

Vernoux est atteint rapidement. Je m'y arrête deux fois, car c'est un point de contrôle et la question porte sur le panneau d'entrée, or il y a deux entrées, selon que l'on reste sur la route principale ou que l'on se dirige vers le centre.
A Vernoux, je m'attendais éventuellement à voir des cyclistes attablés à un bar, mais je ne vois personne. Je m'installe à la sortie du village pour manger un sandwich. Il n'est pas encore midi, je n'ai pas tant faim que cela, mais sur un 300 il faut manger. Pascal me rejoint peu après et en fait de même. Je traîne un peu: 18 minutes de pause n'étaient pas nécessaires ici.

Le col de la Justice est une formalité, puis nous allons rejoindre St-Georges-les-Bains par une petite route qui monte et qui descend. L'occasion de reprendre, avec Pascal, notre partie de yoyo.

Pascal me rejoint au feu du pont de Charmes. Nous traversons le Rhône: au revoir l'Ardèche. Le retour sur Grenoble, sans profiter de la moindre roue, dans un léger vent dont on se demande le sens, ne s'annonce pas agréable, d'autant plus que je vais un peu moins bien. Je suis Pascal, me faisant distancer parfois sur des routes parfaitement plates. Sa compagnie sur cette dernière portion du parcours me sera précieuse.

La trace GPS de 2013 n'est pas parfaite, je ne l'ai pas suffisamment retravaillée et nous ne sommes pas toujours sûrs du chemin le plus court. Ainsi se succèdent le grand tour bosselé d'Etoile-sur-Rhône pour éviter de prendre le sens interdit de l'an dernier, le contournement de Montéléger alors que nous aurions mieux fait de le traverser, puis la traversée de Chabeuil où Pascal nous fait passer au plus court.
A Chabeuil, la fontaine verte est la bienvenue car mes deux bidons sont vides. Petite frayeur: l'eau ne sort pas. Finalement, en attendant un peu, l'eau finit par sortir. Ouf !

La suite du parcours se fait par cœur. Pascal s'envole, mais à l'occasion d'une pause de sa part je passe en tête. Je vois des cyclistes. Des lents, que je dépasse. Un rapide, qui me double. Un grisonnant, qui a le même vélo que moi. Puis je crois voir Pascal devant et je ne comprends plus: s'est-il téléporté ? Puis un autre cycliste avec un gilet fluo, duquel je me rapproche mais qui disparaît à je-ne-sais quelle bifurcation. Bref, j'essaye de m'occuper l'esprit. Pascal revient et nous arrivons à la bosse finale. Je le distance dans la petite descente qui la précède, mais il revient très facilement dans la bosse alors que j'ai décidé d'enclencher le turbo. Le turbo tient jusqu'au sommet: pas mal, mais je ne suis quand même pas au mieux.

Entre Chabeuil et St-Nazaire-en-Royans, nous longeons le Vercors:

Rapide pause à St-Nazaire pour le troisième contrôle et pour manger un bout. Ensuite, la nationale défile, un peu plus rapidement que certaines fois où j'y suis passé par vent du Nord. Remplissage des bidons aux WC publics de Cognin-les-Gorges (cela devient une habitude), et environ 1h05 après St-Nazaire la voie verte nous tend les bras. Je ne parviens pas à imprimer mon rythme habituel de rouleur: on doit avancer à 27 ou 28 km/h, lorsqu'on ne dépasse pas des piétons ou des vélos. A l'approche de St-Egrève, j'aperçois un vélo dans ma roue. Je l'emmène un certain temps, puis je jette un coup d'oeil de temps en temps derrière pour lui faire comprendre que c'est son tour. Il ne passe pas, j'accélère progressivement et il lâche assez facilement. C'était... un VTT.
A l'approche de Grenoble, je vois que Pascal s'arrête, alors je ralentis et l'on finira le brevet ensemble. Jean-Philippe, Patrick et Yann sont là et nous applaudissent. Jean-Philippe nous offre, après celui du départ et celui du contrôle secret, le troisième ravitaillement du jour.

De gauche à droite, Patrick, Pascal et moi-même:

Yann, Patrick et Pascal:

Je resterai là plus d'une heure à discuter, sans voir arriver personne d'autre. Le vent s'est levé et le ciel devient tout noir côté Chartreuse: il est temps pour moi de parcourir les 10 derniers kilomètres, ceux qui me séparent de mon domicile. Après une heure d'arrêt, il m'est devenu très difficile de poser les fesses sur la selle, mais les jambes répondent encore bien en danseuse.
Je suis quand même crevé et n'aurai aucun mal à trouver le sommeil se soir-là...

Côté chiffres, la journée se termine avec 333 km au compteur, dont 311 pour le seul brevet parcouru en 13h22 dont 58 minutes de pauses. L'an dernier, le même parcours m'avait pris 14h07, il n'y avait pas de déviation mais du froid, du vent et un vélo plus lourd, bref rien de comparable. Aujourd'hui, je n'ai profité d'aucune roue sur les 210 derniers kilomètres, et c'est une satisfaction, mais que le temps fut long sur la fin ! En sachant que la portion Chabeuil-Grenoble sera la même la semaine prochaine sur le 400, mais que l'on aura alors 100 km de plus dans les jambes et une nuit blanche, j'espère que l'on roulera groupés et que je serai en mesure de suivre. Dans le cas contraire, cela pourrait être laborieux.
Un point positif est que j'ai pris beaucoup de plaisir à rouler jusqu'à la sortie du département de l'Ardèche. Depuis le BRM 200 du 5 avril, mes sorties, au nombre de 7, n'avaient pas dépassé 4h20 de selle. Cela donne faim de longues distances, et j'espère avoir la même faim pour le 400, une faim qui m'avait un peu manqué l'an dernier. De mon expérience des deux 400 à mon actif, les ingrédients pour réussir un 400 sont d'abord la faim, ensuite un bon stress positif, enfin une bonne connaissance de soi sur 200 à 300 km.

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Commentaires

Le 27 avril 2014 cestdurlevelo a dit :

#1

Pfiou, tu roules vite, et bien ! Le David cuvée 2014 envoie du paté !!! Je te verrais pas bcp sur le 400, faudra qu'on discute sur les premières bornes sinon c'est mort ;)
Et le fait de savoir rouler si vite, si bien, tout seul, annonce effectivement un très bon 400 pour toi, un 400 où tu sauras te débrouiller avec tes moyens même si tu te retrouves isolé devant :)
A+

Le 27 avril 2014 Poppy a dit :

#2

Hello David.
Vous avez bien eu de la chance avec le temps. J'ai souvent pensé à vous pendant mes travaux. Pour ma part j'ai pas dépassé les 2h depuis le 200. Et je suis pas sûr de faire plus long avant le 600. Espérons que l'envie suffira.

Le 27 avril 2014 BRIDOU a dit :

#3

Hello David...........Et bien, c' est sympa, à lire ton résumé et voir tes photos... j' ai l' impressions que ce sont les memes visages qu' il y a 4 semaines.......HIHIH
Patrick toujours en forme à lire le compte rendu de Yann....... et toujours les 4 mêmes champions devant HHIH;........Bon si tu croise la " Bridou Mobile" cette semaine autour de Grenoble ... ou si tu vois une cyclistes CCK sur un Girs Bleu....... c'est pas le Bridou.....HIHI c' est mon épouse qui cette fois est venue en vacance à Seyssins .... avec son grand fils pour l' escalade...... et si la météo est ok .... elle a 3 parcours dans la poche .... hihih Bravo pour ton 300 ........... tu enchaînes les BRM un peu comme les perles..... hihih .........Au plaisir de vous retrouver tous , un de ces jours sur le vélo et Repose toi bien David;.........Amitiés Bridou hihi

Le 27 avril 2014 valex a dit :

#4

sympa comme recit ,tu as juste oublier de parler de ceux qui peuvent pas venir a grenoble a chaque brm car c'est trop loin (lol) .pour le 400 tu te colle dans la roue de brigitte qui va coller cricri et tu finir en douceur

Le 27 avril 2014 cricri le cyclo a dit :

#5

super balade avec un temps plus propice à la balade que l'an passé. De mon côté ce n'est pas sans un pincement au coeur que j'ai fait l'impasse, mais il faut savoir être raisonnable...

Bravo à Toi, à Pascal et à tous les autres cyclos

Le 27 avril 2014 franco a dit :

#6

jolie CR,et merci pour le clin d'oeil,bon pour toi les BRMmaintenant deviennent routinier,et cela se ressent dans ton commentaire,de plus tu rivalises quasiment avec les plus costauds ,tu grandis a la vitesse grand V tout en prennant du plaisir et ça aussi ça ce vois,pour ma part et ben je dirais simplement que quand le physique te lâche la tête suit et ainssi de suite ,il n'empêche que j'ai toujours faim de velo ,a moi de voir comment gerer tout ça ,surement un peut plus a l'éconnomie pour menner ma barque le plus loin possible ,ce que j'aurais pu faire sur ce 300 car les jambes elles étaient bonne
a bientôt sur le 400??????

Le 27 avril 2014 Brigitte a dit :

#7

Beau récit David, où j'ai retrouvé des souvenirs de l'an dernier (avec les terribles rafales de Sud ... en plus j'étais à la rue à cette date !!!) ... et mes propres sensations du matin en grimpant avec Pascal les gorges de l'Ay , un moment sans vent, avec une température idéale, lumineux et paisible ... Pascalouté ... ça m'a bien fait rire ;-)
Pour Franco et "l'économie" j'ai bien une solution : AVEC NOUS , Patricia, Cricri, moi et ??? je ne sais pas ... mais il faut se préparer en groupe à une grosse bagarre venteuse au petit matin, sur ce terrible tronçon de Crest à St Nazaire en Royans ... et prendre nos petites laines ...

Le 27 avril 2014 Benny a dit :

#8

Merci pour ce CR, toujour autant de plaisir à te lire. Ah bah bravo, c'est bien la peine que je joue le photographe attitré pour qu'on ne voit pas ta belle petite bouille. Pour le sandwich à Vernoux: oui sur un 300 il faut prévoir une pause "repas". Moi je l'ai trouvé à Crest pour une part de pizza. Les gels et barres (ou BN :-)) ne suffisent pour aussi long.....même pour moi. Sur la piste cyclable, je voyais effectivement peu de phare derrière moi et espérais que ce soit toi et Franco, mais puisque tu m'a dit que tu voulais te la joué cool, j'ai eu un doute surtout à cette allure. Et comme tu l'as dit ce ne devais pas être de bon grimpeurs car j'ai été très étonné d'avoir mis autant d'écart au bout de 50km au contrôle surprise. D'ailleurs je l'avais remarqué la berlingot et l'ai dit à Patrick (je l'avais aussi dit à franco d'un possible controle surprise)....et dans le mille!! Une façon très différente de rouler entre toi et Pascal mais au final un même temps à l'arrivé. Donc on vous a mis 1h (1h15 pour patrick) + encore plus d'une heure après vous pour les suivant. C'est fou autant d'écart et je ne me considère pas aussi rapide qu'un bridou sur le tour du vercors. @+ david.

Le 28 avril 2014 Pascaloutai a dit :

#9

Pascaloutai, en effet vous êtes partis beaucoup trop vite pour moi et les montées n'étaient pas assez sélectives pour que je puisse rattraper du temps,et seul contre 4 gaillards, je n'avais aucune chance de vous revoir avant bien longtemps, mais du coup j'ai pu croiser une charmante samaritaine pas farouche à St Vallier qui doit penser que vous êtes de bien mauvais garçons de ne pas l'avoir attendue.


A mon avis tu as fait le bon choix de venir à ce 300, une semaine avant le 400, c'est la meilleure des préparations,
le prochain 400 va être difficile car il y aura la nuit et la météo a l'air d'annoncé un fort vent du nord.

Moi aussi, j'ai été ravi d'avoir ta présence sinon, j'aurai encore fait un brevet tout seul, j'ai vu que tu as eu un coup de moins bien du coté de Chabeuil mais là c'est le syndrome de la baisse de régime du début d’après-midi et qu'à la combe d'Oyans ça allait beaucoup mieux.Ce qui ma le plus surpris, c'est l'écart considérable avec nos poursuivants qu'on n'a pas revu alors que nous sommes pas allez vite ou alors c'est parce qu'on a fait le service minimum au niveau des pauses et là on peut gagner un temps considérable car il y a le temps de pause plus le temps de remettre la machine à route.

Le 28 avril 2014 cricri le cyclo a dit :

#10

pensée pour pascal https://www.youtube.com/watch?v=oiKj0Z_Xnjc&feature=kp

Le 28 avril 2014 Pascaloutai a dit :

#11

Je vois d'après les commentaires que Pascaloutai va être le tube des prochains BRM.
En effet avec moi,
c'est pas parce qu'on m'a dépassé à un moment donné
qu'on en a fini avec moi et inversement et du coup je me fais repérer sur les brevets car je suis celui qui ne roule jamais comme tout le monde et qui va alors beaucoup mieux lorsque la route est plus escarpée ...

Le 28 avril 2014 patrak a dit :

#12

Salut David,
encore un CR super sympa. Z'êtes trop fort les gars de faire les journalistes tout en roulant...
J'ai eu moi aussi un gros coup de bambou vers Chabeuil, plus d'eau, pas trouvé de fontaine. Je me suis traîné jusqu'à Saint-Nazaire, j'ai même utilisé le triple pour une petite côte. Arrivé à Saint-Nazaire, un bon coca bien frais au bistrot, et zoom jusqu'à l'arrivée.
C'est quand même sympa le vélo, avec un organisateur hors pair comme Jean-Philippe et ses suyper parcours et ravitos...
A+
Patrick

Le 28 avril 2014 patrak a dit :

#13

Salut David,
encore un super CR. Z'êtes trop fort les gars du faire les journalistes tout en roulant...
Pour les pauses, je me suis arrêté à Vernoux. Ensuite j'ai eu un gros coup de bambou à Chabeuil, plus d'eau, pas trouvé de fontaine, j'ai roulé comme un zombie jusqu'à Saint-Nazaire, utilisé le triple dans la seule petite côte. Le coca bien frais de Saint-Nazaire m'a requinqué pour faire l'avion jusqu'à Grenoble.
Y'a pas à dire, le vélo c'est quand même sympa, surtout avec les parcours dégôtés par Jean-Philippe et ses ravitos au p'tits oignons.
A+
Patrick

Le 02 mai 2014 David Champelovier a dit :

#14

@cestdurlevelo :
Salut Baptiste,
Eh, le 400, on le fait ensemble, comme l'an dernier !!
Tu m'aurais vu samedi sur les 100 derniers km, ce n'était pas du paté que j'envoyais... mais bon, ayant déjà fait cette portion une fois tout seul avec canicule et vent de face, là le temps est finalement passé assez vite. Ce sera dur dimanche matin sur la même portion, il faudra s'être économisé toute la nuit !
A demain.

Le 02 mai 2014 David Champelovier a dit :

#15

@Poppy :
Salut Olivier,
C'est sympa d'avoir pensé à nous ! J'ai pensé à toi, notamment lorsque je me suis retrouvé tout seul à Lalouvesc. Patrick est maintenant trop fort pour que je puisse le suivre sur ce type de parcours, où je préfère ne pas rentrer trop cramé...
Pour l'instant on a de la chance cette année avec la météo, pourvu que ça dure.
Avant le 600, essaye de faire au moins une sortie à la journée... Je suis dispo pour t'accompagner si tu veux.
A+

Le 02 mai 2014 David Champelovier a dit :

#16

@BRIDOU :
Salut Pascal,
Merci, oui presque les mêmes visages, mais des paysages différents !
Je n'ai pas encore croisé la Bridou-mobile... pas top la météo cette semaine.
Maintenant, place au 400, qui est pour moi une grosse épreuve, souvent déterminante pour la suite de la saison en termes de longue distance...
A+

Le 02 mai 2014 David Champelovier a dit :

#17

@valex :
Salut Valex,
Oui, il manquait Richat sur ce brevet, ainsi que son maître !!
Je comprends bien que tu ne puisses pas te déplacer à chaque fois; pour moi c'est facile je ne suis qu'à 10 km à vélo. Dommage que l'on ne te voit pas sur le 400
A bientôt !

Le 02 mai 2014 David Champelovier a dit :

#18

@cricri le cyclo :
Salut Cricri,
Oui c'est dommage, c'est la deuxième édition de ce brevet, et tu as manqué les deux. Mais tu connais bien l'Ardèche, et je vois que tu t'es bien rattrapé cette semaine !
Le 400 va être une quasi formalité pour toi, compte tenu de ton entraînement et de ton expérience sur ce type de distance. J'espère que l'on roulera un peu ensemble :-)
A demain.

Le 02 mai 2014 David Champelovier a dit :

#19

@franco :
Salut Franco,
Une routine, non, mais disons que depuis un ou deux ans les sorties à la journée, aussi longues et difficiles soient-elles, ne me font plus peur. Sauf s'il fait trop chaud.
Si j'avais su, je t'aurais attendu dans la montée de Lalouvesc... Je m'attendais à ce que tu me rattrapes avant le sommet. Je ne trouve pas que l'on soit allé si vite que ça jusqu'à Saint-Vallier; on se modèrera samedi jusqu'à Sisteron, c'est sûr. Ce 400, tu l'accrocheras à ton tableau de chasse et j'espère que l'on vivra des moments aussi forts que l'an dernier.
A demain !

Le 02 mai 2014 David Champelovier a dit :

#20

@Brigitte :
Salut Brigitte,
Dommage qu'on se soit manqués à Saint-Vallier, heureusement on se verra sur le 400 :-)
Ce 300 restera un très bon souvenir, et pas seulement en le comparant avec celui de l'an passé. C'était du vrai cyclotourisme, sans se prendre la tête avec le chrono. Bon, pour comtempler les paysages, ce sera plus difficile en Drôme Provençale sur le 400, par une nuit sans lune !
A demain !

Le 02 mai 2014 David Champelovier a dit :

#21

@Benny :
Salut Yann,
Ah, je me demandais pourquoi tu étais arrivés aussi tard... c'est donc parce que tu as fait un détour par Crest ! ;-)
Trêve de plaisanterie, bravo pour ton 300 en solo, bien géré et à bonne vitesse. Une belle revanche sur le 300 de l'an dernier.
Pour les écarts, il suffit que les autres aient fait une heure de pause en plus pour que les écarts se creusent considérablement. On avait tout notre temps, enfin il était quand même préférable de rentrer avant la pluie.
A demain !

Le 02 mai 2014 David Champelovier a dit :

#22

@Pascaloutai :
Salut Pascal,
Oui, le 400 sera difficile, non pas à cause du parcours mais de la météo. En tout cas, je suis motivé.
Merci de ta compagnie sur ce 300; quand j'ai constaté à Lalouvesc que Yann et Patrick étaient déjà repartis, je me suis retrouvé un peu seul. Faire un 300 sans trop profiter des roues, ça endurcit. C'était déjà mon cas l'an dernier. Rien à voir avec le tour du Vercors où l'on a tiré des relais presque tout le long.
A demain !

Le 02 mai 2014 David Champelovier a dit :

#23

@patrak :
Salut Patrick,
Pas facile la portion entre Chabeuil et St-Nazaire, à ce stade de la balade.
Je me suis retrouvé comme toi, sans eau, en juillet dernier, sauf que compte tenu de la chaleur il fallait absolument que je trouve de l'eau. En fait, il y a une fontaine verte, Quai de la République, sur la droite, peu après la petite passerelle sur la Véore réservée aux piétons, devant un transformateur.
Content que tu prennes du plaisir sur les BRM. Tu t'adaptes au vélo à vitesse grand V. Non seulement je n'essaye plus de te distancer dans les montées, mais j'ai même du mal à te suivre !
Pour ton premier 400, essaye quand même de rouler en groupe: c'est toujours mieux pour la nuit, sur des routes où il n'y aura pas grand monde. La nuit, sur un parcours bosselé, tu verras que le temps passe vite. Du moins, c'est ce que j'ai ressenti en 2012 lors de mon premier 400 dans les Monts du Lyonnais.
A demain !

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