Cinglé de Chamrousse: et de Quatre !

Rédigé par David Champelovier | Classé dans : Belledonne, Défis

27
05 | 12

Après avoir enchainé trois ascensions le 29 mai 2011, j'ai aujourd'hui remis le couvert pour tenter de faire mieux.

Le titre de l'article fait référence aux Club des Cinglés du Ventoux. Comparé à notre Chamrousse local, le Ventoux est pourtant une autre paire de manches, avec des pourcentages bien supérieurs et des conditions météorologiques souvent défavorables (chaleur, vent).

Cette année, plus que jamais, j'ai faim de dénivelé. J'ai dans la tête des challenges pour l'instant inaccessibles, mais au rythme où j'ai progressé ces deux dernières années, ils le seront peut-être bientôt.
Il y a deux ans, le 6 juin 2010, pour la première fois je m'attaquais à un double Chamrousse: première montée par Prémol, retour à Uriage et deuxième montée par les Seiglières. La deuxième montée fut très laborieuse. Ce challenge constituait alors mon plus gros dénivelé en une sortie: 2800 mètres (par comparaison, de janvier à mai 2012, ma moyenne par sortie est de 2340 mètres...).
Le 29 mai 2011, un an et 104 000 mètres de dénivelé positif plus tard, je me lançais le nouveau défi d'en réussir trois. Les deux premières ne m'avaient alors pas posé de difficulté particulière, mais dans la troisième j'avais dû m'arrêter à plusieurs reprises, victime notamment de la chaleur.
Le 27 mai 2012, un an et 173 000 mètres de dénivelé positif après mes trois Chamrousse, l'objectif est d'abord d'en terminer trois dans de meilleures conditions que l'an dernier, et éventuellement d'ajouter une quatrième, voire une cinquième montée.

Chamrousse 1: Gières, Venon, le Pinet, Montrond, les Seiglières, Chamrousse 1650, Chamrousse 1750

La différence par rapport à l'an dernier est que je suis maintenant équipé pour rouler de nuit. Je peux ainsi partir plus tôt et bénéficier davantage de la fraîcheur matinale.
Le départ est donné à 4h45 de Gières. Souhaitant éviter la combe de Gières, je commence par la montée de Venon, une route classique pour moi, mais que j'emprunte rarement pour me rendre à Chamrousse. Je sais que je n'aurai pas besoin d'éclairage avant au-delà de la première montée, ainsi j'utilise donc mon éclairage à sa pleine puissance, ce qui ne perturbe pas mon compteur. J'atteins le sommet de Venon en 41 minutes (780 m/h), à un rythme qui me convient bien.

Après une courte descente, la prochaine étape est la montée vers le Pinet d'Uriage. Près d'une habitation, un petit groupe de personnes qui rentrent d'une soirée m'applaudissent pour m'encourager. Je mets à niveau mes bidons à la fontaine du Pinet, qui est en fonctionnement depuis une quinzaine de jours seulement.
Au Pinet je prends la première route à droite, qui permet de rejoindre les Seiglières par la route forestière de Montrond que j'ai déjà pratiquée plusieurs fois cette année. Quelques passages dépassent les 9% de pente, mais ça ne dure jamais bien longtemps. Aux Seiglières, un long faux-plat précède la première épingle. Jusqu'à Chamrousse 1650, c'est assez roulant sauf le dernier kilomètre.
En une dizaine de minutes je relie Chamrousse 1650 au sommet de Chamrousse 1750 (accès aux pistes). Il est 7h15. Cette première montée rapporte 1560 points.

Dans la forêt de Montrond, il ne fait pas encore bien jour (et je ne suis pas rasé):

Chamrousse 2: Séchilienne, col du Luitel, Chamrousse 1750

Dans la descente vers le Luitel, j'ai la désagréable surprise de trouver une portion en-gravillonnée, longue de quelques centaines de mètres, au-dessus de l'accès à l'Arselle. Il y avait également deux sections en-gravillonnées de l'autre côté, au-dessus des Seiglières, mais ça je l'avais déjà remarqué il y a 10 jours. Cyclistes, prudence: il se peut que de nouvelles sections soient traitées dans les jours à venir...

Dans la descente, je croise un cycliste, qui doit être tout aussi étonné que moi de croiser un autre cycliste à cette heure... Au niveau du Luitel, je rate la bifurcation de quelques mètres, qu'il me faut donc remonter. C'est la première fois que je descends cette route en direction de Séchilienne. Etroite, à forte pente, souvent en mauvais état, je n'aime pas mais j'ai connu des descentes plus fatigantes (Bastille, Saint-Eynard, Musan, etc.).
Séchilienne, 340 mètres d'altitude, est atteint à 8h pile.

Séchilienne, un rayon de soleil, la montagne m'attend:

Cinq minutes de ravitaillement et j'attaque ce qui sera la montée la plus pentue du jour.
A partir de cet instant, je roule sur les traces de ma trilogie de l'an dernier, sauf que j'ai déjà une ascension derrière moi.

Cette montée du Luitel, je la connais maintenant assez bien. Elle est ardue tout le long, mais ce sont surtout les deux derniers kilomètres qui sont costauds. Il fait frais, je me sens bien, je ne pense à rien.
8h28. Premier coup de tonnerre au-dessus de Chamrousse. Deux autres suivront dans le quart-d'heure. Il ne pleut pas, mais quelques kilomètres plus haut, je retrouve une route plus mouillée que je ne l'avais laissée à la descente.
Petite pause au col du Luitel, puis je rejoins la route qui vient de Prémol. La route est trempée. Par ce côté, les pentes sont plus fortes qu'au-dessus des Seiglières. Cette route n'a plus de secret pour moi.

Le col du Luitel, très vert:

J'atteins le sommet de Chamrousse 1750 autour de 10h. Il m'aura fallu 1h47 depuis Séchilienne (1h53 en 2011), à la vitesse ascensionnelle de 751 m/h. Cette deuxième montée rapporte 1360 points. Je cumule donc 2920 mètres de dénivelé positif.

Je ne m'arrête pas au sommet afin de ne pas me refroidir. La descente n'est pas froide, mais la route est gorgée d'eau et je me retrouve notamment avec les pieds et les jambes trempés.
Arrivé à Uriage, je remplis les bidons et me ravitaille. Je pense à rentrer: 3000 mètres de dénivelé positif pour un retour avant midi, ce n'est pas si mal. Dommage que la pluie se soit invitée si tôt dans la journée: ce n'était pas prévu.

Chamrousse 3: Saint-Martin-d'Uriage, les Seiglières, Chamrousse 1650, Chamrousse 1750

Pour rentrer chez moi, je décide d'éviter la combe d'Uriage, jamais agréable à pratiquer à cause de la circulation. Je choisis de monter à Saint-Martin-d'Uriage, où j'aurai le choix entre tourner à gauche pour rentrer, ou continuer tout droit pour ma troisième ascension. Dans cette deuxième hypothèse, j'aurai une deuxième échappatoire aux Seiglières...

Il se met à pleuvoir. A Saint-Martin-d'Uriage, je décide de garder la route de Chamrousse. Après tout, quitte à avoir sali le vélo, c'est aussi bien si je ne l'ai pas sali pour rien... Et puis les jambes répondent très bien, je n'ai pas particulièrement faim ni soif, et la tête est encore dans de bonnes dispositions pour grimper sans se poser de questions.
Un peu plus haut, j'ai un cycliste en ligne de mire. Il n'y a rien de mieux pour s'occuper l'esprit. Je prends des repères et m'aperçois que je reviens petit à petit sur lui. Je monte régulièrement: comment en pourrait-il être autrement aujourd'hui ? Lui, monte par à-coups. Sur son rythme de base, il est plus lent que moi. Mais de temps en temps, il accélère et me prend cent mètres ! Je me retrouve finalement à quelques mètres de lui. Il accélère de nouveau... pour finalement s'arrêter à 2 kilomètres du sommet. Je ne saurai jamais si ma présence le gênait, s'il était cuit, ou si c'est sa façon de monter. On se salue et je poursuis mon effort régulier. A cet instant, je franchis déjà les 4000 mètres de dénivelé positif !

Et voilà les 4000 !

Il est 12h40 lorsque je parvient au sommet de Chamrousse 1750. Il m'aura fallu 1h51 depuis Uriage (2h01 en 2011), à la vitesse ascensionnelle moyenne de 706 m/h, ce qui est pas mal par ce versant. Cette troisième montée me rapporte 1315 points, soit un dénivelé total de 4235 mètres.

A Chamrousse 1650, j'ai pris le temps de me ravitailler et de me détendre pendant un bon quart-d'heure. Je suis un peu fatigué, mais rien de comparable à ma troisième montée l'an dernier.
A la station, la route est sèche, le léger vent aidant, et le soleil fait son apparition. Il y aura donc une quatrième tentative.

Chamrousse 4: Prémol, Chamrousse 1750

Je me remets en selle après une descente rapide par Prémol et un bref remplissage de bidons à Uriage.
Il fait chaud: jusqu'à 28 degrés au compteur. Je me souviens très bien de ma troisième montée l'an dernier: la chaleur (30 degrés au compteur), la transpiration, le ventre ballonné par l'eau ingurgitée et le gros sandwich englouti peu avant (je n'ai pas reproduit cette erreur cette année), la tête qui se pose plein de questions... et puis la grosse défaillance autour de 800 mètres d'altitude.
Ces souvenirs tournent en boucle dans mon esprit. Pourtant, il n'y a aucune raison que je vive le même calvaire aujourd'hui. D'ailleurs, voilà que j'atteins les 800 mètres d'altitude et il ne se passe rien... Prémol arrive, avec les forts pourcentages qui précèdent, et il ne se passe toujours rien... Le Luitel, puis le ciel se couvre légèrement, un vent frais aide à dissiper la chaleur produite par l'effort.

A 15h12, je parviens au sommet de Chamrousse 1750. Il m'aura fallu 1h58 (2h03 en 2011) pour monter tranquillement à la vitesse ascensionnelle moyenne de 664 m/h. Cette quatrième montée me rapporte 1313 points, soit un total de 5548 mètres de dénivelé.

Au sommet, je me pose la question d'une cinquième montée. Je suis en forme, mais la quatrième montée a beaucoup consommé de mes forces mentales. Je mange. J'ai un peu mal au ventre car j'ai beaucoup bu (mais aussi beaucoup transpiré). Je pense avoir la force physique pour une cinquième, mais la tête ? Si c'est pour regarder défiler l'altitude mètre par mètre sur le compteur pendant 1300 mètres de dénivelé supplémentaires, ce n'est pas la peine... et puis comme l'écrit Brigitte, il vaut mieux bien terminer une quatrième que galérer dans une cinquième. Je me laisse le temps de la descente pour prendre une décision.

Dans la descente, j'ai le temps de contempler le paysage car j'ai devant moi une voiture relativement lente. En arrivant à Belmont, au-dessus d'Uriage, que vois-je ? Un ciel très noir au-dessus de Saint-Martin d'Uriage... C'est cuit pour une cinquième. A Uriage, en quelques secondes le vent se lève sérieusement, les gouttes tombent, la chaussée est très vite inondée. Je parviens à me réfugier à l'abri derrière le Grand Hôtel d'Uriage. Le gros orage dure une dizaine de minutes. Je profite d'un coin de ciel bleu pour m'engager dans la descente vers Gières. Cette descente est déjà pénible en temps normal, mais aujourd'hui c'est encore pire avec l'eau (plusieurs centimètres par endroits et sur toute la largeur de la route !) et le retour sur l'agglomération de tous ceux qui participaient à la fête d'Uriage et qui se sont réfugiés dans leur voiture au premier orage...

Bilan

La balade se termine (tout trempé) avec 10h31 de selle en 11h35 au total, soit un peu plus d'une heure de pause dont 10 minutes d'orage, 170 km et 5553 mètres de dénivelé positif (mon record). La vitesse moyenne roulée est de 16,1 km/h, et 14,6 km/h pauses comprises, ce dont je me satisfais sur ce type de parcours.

Une cinquième montée aurait-elle été possible ? Peut-être. Les 7000 mètres de dénivelé positif n'auraient pas été loin. Mais les records sont faits pour être battus, et ce sera pour une autre fois.
Je me suis posé un peu trop de questions pendant la quatrième montée. J'ai probablement du mal à gérer ce type d'effort, qui dépasse (en dénivelé) tout ce que j'avais fait auparavant, quand je suis seul. Quand je sais que je l'ai déjà fait et que donc j'en suis capable, c'est beaucoup plus facile. J'ai des progrès à faire de ce côté-là. Cela me rappelle un peu le parcours du BRA 2011, où c'était la guerre dans ma tête pour arriver à grimper le Galibier. En groupe, je me pose beaucoup moins de questions: ainsi, je me suis surpassé, grâce au groupe, il y a deux semaines sur le BRM 400, pourtant beaucoup plus long et difficile (à cause de la nuit) que mes quatre Chamrousse.
Cette balade m'a permis de constater l'étendue des progrès réalisés depuis deux ans (je grimpe à la fois plus vite et plus longtemps), mais aussi de prendre conscience du travail qu'il me reste à faire pour pouvoir affronter d'encore plus gros dénivelés en solitaire. Ça prendra le temps qu'il faudra.

Mots clés : Aucun

Commentaires

Le 28 mai 2012 Olivier Buisson a dit :

#1

Tu as des capacités énormes pour la pratique du cyclisme ! pour le moment tu te découvre , mais je suis persuadé qu'il y a un gros potentiel en toi pour encore nous surprendre . Bravo , 173 000 m de dénivelé déjà fait en 2012 ......respect !

Le 29 mai 2012 David Champelovier a dit :

#2

@Olivier Buisson :
Salut Olivier, merci pour ton commentaire qui me fait très plaisir :-)
Les 173 000 m de dénivelé, c'est depuis le 29 mai 2011 (3 Chamrousse), donc sur une année glissante ;-)
En 2012, j'ai seulement 68 000 m...

Le 29 mai 2012 franco a dit :

#3

super david
incroyable je reprend tous les superlatifs d'olivier et confirme le potentiel enorme que tu as je t'avais deja envoyé un message mais apparament il n'a pas paru.pour ma part je rentre de nice dont l'allé ,je l'ai effectué en velo soit 310kms en 12h 06 pour seulement2500m de deniv tu vois je suis loin du tient encore bravo

Le 29 mai 2012 cestdurlevelo a dit :

#4

Wow wow wow... quelle sortie ! J'étais fier de mes 3600m de D+ mais alors là tu joues dans la catégorie d'au-dessus :)
Super de lire le cheminement physique et mental que tu as parcouru depuis qques années, et également de voir comment tu gères ça de manière positive et raisonnable. Connaitre ses limites c'est important, et tu sembles 'te' connaitre à merveille. Quelle sortie... j'en reviens toujours pas !

Le 30 mai 2012 Brigitte a dit :

#5

En fait ... je ne suis pas étonnée de ta réussite ! Même si je te félicte chaleureusement pour tes quatre Chamrousse ... ça se voit que tu as l'envergure et le mental pour ce genre de défi que tu gères avec intelligence ... c'est vrai qu'il y a des choses à faire pour toi ... BRAVO David !

Le 31 mai 2012 David Champelovier a dit :

#6

@franco :
Salut Franco, je ne sais pas pourquoi il y a eu un problème avec ton message précédent. Brigitte m'avait parlé vendredi de ton projet de départ nocturne. Bravo à toi, tu l'auras fait finalement ton 300 en passant par la Croix-Haute de nuit ;-) Super projet, félicitations.

Le 31 mai 2012 David Champelovier a dit :

#7

@cestdurlevelo :
Merci Baptiste ! Tu peux rester fier de tes 3600, je suis sûr que tu as pris autant de plaisir à réussir ce défi que moi ce dimanche, et c'est bien là l'essentiel ;-)

Le 31 mai 2012 David Champelovier a dit :

#8

@Brigitte :
Salut Brigitte, merci pour ton commentaire. Je n'ai pas encore ta régularité, mais pour l'instant cette année c'est vrai que j'ai toujours terminé mes sorties vélo en bon état (sauf après ma chute !)... du coup, je ne sais pas vraiment où sont mes limites.
J'avoue rester un peu sur ma faim car je pense qu'il y avait la place pour 7000 m de dénivelé ce dimanche. J'ai encore quelques projets, en terrain connu, qui me permettraient de les atteindre... et la saison est encore longue.

Le 03 juin 2012 benny39 a dit :

#9

Bravo david pour ce défi. Très fort. une 5è??? le ciel à donc décidé pour toi. Brigite à raison même si j'aurai réagit comme toi. Au matin, je ne met jamais de lunette car l'humidité fait de la buée, ça ne te fait rien à toi?? Pourquoi ne pas avoir fait 2m+ suplémentaire?? 5553m+ peut de cycliste y arrive.

Le 04 juin 2012 Matthieu a dit :

#10

Félicitations! Tu as vraiment une grande motivation, et tu réussis de beaux exploits! 5500m en 1 jour, 400 kms en 1 jour: tu as une volonté de fer.
Et puis, Chamrousse, c'est sympa, c'est proche de Grenoble, et à cette saison, il y a peu de voitures sur les routes qui montent là-haut.

Le 04 juin 2012 David Champelovier a dit :

#11

@benny39 :
Merci Yann, oui je sais 5553 ce n'est pas un nombre très facile à retenir... mais je n'ai pas de préférence pour les nombres ronds, et d'ailleurs un altimètre barométrique est si peu précis qu'en réalité j'ai peut-être fait 200 m de plus ou 200 m de moins ! En fait, les deux mètres supplémentaires je les ai faits en portage, après avoir stoppé le compteur, sur un étage d'escaliers :-)
5000, 6000, 7000... tu sais bien que l'objectif est de toute façon beaucoup plus haut (13000) ;-)
Pour les lunettes, j'ai rarement de la buée, je pense que c'est parce que ce ne sont pas des lunettes de vélo et que l'air passe facilement. Je n'ai de la buée que quand je m'arrête.

Le 04 juin 2012 David Champelovier a dit :

#12

@Matthieu :
Bonjour Matthieu, merci pour ton message. Je ne pense pas faire des exploits, il y a des milliers de personnes en France qui font des randonnées beaucoup plus longues et difficiles. Il "suffit" d'avoir la santé et de prendre son temps dans la progression. Chaque palier franchi peut, certes, être vécu comme un exploit personnel. Je considère le 400 comme un palier, tout comme le BRA 2011. Pour le BRA 2011 je peux parler d'exploit personnel, pour le 400 il s'agit davantage d'une surprise que d'un exploit...

Le 11 juin 2012 SEVENIER Alain a dit :

#13

les cinglés du ventoux, oui je l'ai fait il y a une bonne dizaine d'année. Bravo pour tes quatre ascensions, avec tes talents de grimpeur faudra envisager de faire le défi des fondue de l'Ubaye (col de pontis, st-Jean, allos, cayolle, vars, larche, bonette) alain késako

Le 13 juin 2012 David Champelovier a dit :

#14

@SEVENIER Alain :
Salut Alain, oui le DFU j'y ai pensé mais ce ne sera pas pour cette année. Cinglés du Ventoux, Fêlés du Grand Colombier, je les ferai un jour. Pour l'instant, je prépare le BRM 300 du 23 juin. Le BCMF d'Annecy sur un jour me tente aussi, mais je ne suis pas inscrit, j'ai une grosse sortie prévue l'avant-veille, et j'aurai sans doute du mal à prendre la voiture à 2h du matin dimanche...

Le 14 juin 2012 sevenier a dit :

#15

effectivement Baptiste m'a fait part de votre sortie vendredi dans le vercors et m'a même invité. Pour cause de BCMF à Annecy je lui ai répondu que s'était pas possible. une prochaine fois. bonne route alain késako
le 23 juin, il est où ce BRM????

Le 16 juin 2012 David Champelovier a dit :

#16

@sevenier :
Salut Alain, ce BRM part de Grenoble:
http://jeanpba.homeip.net/?page=102&onglet=1
C'est du lourd... c'est sûr que le BCMF en un jour aurait constitué un excellent entraînement pour moi. Compte tenu de mes 240 km d'hier, je préfère reposer les jambes dimanche sur un parcours moins exigeant.
Bon BCMF à toi !

Fil des commentaires de cet article