Exercice de Janvier: le col de la Coche.
En ce samedi plutôt froid de Janvier (le compteur indiquera entre -2 et +4 degrés), il n'est pas question pour moi de m'aventurer dans la vallée, où ma seule vitesse suffira à me congeler en quelques dizaines de kilomètres, ni à affronter les versants Nord du Balcon de Belledonne, supposés froids et glissants.
Quand je sors le vélo vers 10h30, c'est donc tout naturellement que je me dirige vers Venon et le col de la Coche depuis Gières, pour ma sixième ascension de 2013. Mon objectif: rouler plus longtemps qu'il y a deux semaines (3 ascensions successives, je n'ai plus roulé depuis !), et si possible plus longtemps que le 1er décembre dernier (4 ascensions). Finalement, j'enchaînerai 6 ascensions !
C'est un exercice difficile, mais c'est le seul qui me permette de ne pas avoir trop froid: 33 à 38 minutes de montée pour 10 à 12 minutes de descente, puis je recommence.
La première montée est un échauffement, je repère les rares plaques de verglas en vue de la descente qui suivra. Malgré les deux semaines sans vélo (mais 40 km de course à pied), je trouve tout de suite mon rythme, et atteins le sommet plus vite que prévu (33 minutes).
Après une première descente prudente (les suivantes seront plus rapides), j'attaque la deuxième montée sur les mêmes bases que la première. Il me faut 30 secondes de plus. Au sommet, je m'accorde ma première pause (4 petites minutes). A cet instant, j'estime pouvoir totaliser 4 ou 5 montées.
Dans la troisième ascension, le perds de nouveau 30 secondes par rapport à la précédente. De même pour la quatrième. Je n'ai perdu que 2 minutes en quatre montées et je surpris par cette performance.
Nouvelle (et dernière !) pause au sommet: 4 minutes. Je décide alors d'entreprendre une cinquième et dernière montée.
La cinquième est nettement en retrait: je perds 1 min 30 s supplémentaire. Je force sur les pédales, ce qui m'oblige à me mettre plus souvent en danseuse pour soulager le dos, mais je ne peux pas rester trop longtemps non plus en danseuse... pourtant je m'entête à rester sur le même pignon de 24 dents. Au sommet, je décide de m'engager dans une sixième montée.
La dernière montée est davantage une épreuve mentale que physique. Physiquement, les jambes sont presque vidées. Le manque d'entraînement, la difficulté de l'exercice, avec 10 à 15 minutes de récupération seulement entre deux montées, ainsi que mon départ rapide, expliquent cela. Pour un mois de Janvier, c'est plutôt pas mal, et j'ai encore du temps pour progresser. Mentalement, je gère la sixième montée sans difficulté, perdant cependant encore une bonne minute au sommet. 500 mètres de dénivelé d'un coup, c'est relativement simple à gérer. Rien à voir avec, par exemple, une montée de Chamrousse, qui peut être un calvaire avec ses 1300 mètres de dénivelé d'un coup, et nécessiter un voire plusieurs arrêts quand on est cuit...
Ainsi se termine ma onzième ascension du col de la Coche pour cette année... en attendant le retour de températures saisonnières pour permettre des sorties plus variées ! Pour 2013, je comptabilise à ce jour seulement 215 km de vélo, mais pour 7360 mètres de dénivelé positif, et environ 70 km de course à pied. D'ailleurs, j'ai une forme de course à pied: capacité à produire des efforts courts et intenses, avec des performances absolues finalement pas très loin de ce que je fais en Juillet. Si tout se passe bien, en Février je ré-apprendrai à gérer des sorties plus longues et moins intenses: une ou deux sorties de plus de 7 à 8 heures me conviendraient très bien.
En près de cinq heures, je n'aurai croisé qu'un seul vélo de route et deux VTT dans ce col de la Coche. Dommage, car la route est parfaitement praticable, la montée n'est pas si difficile, avec très peu de circulation...
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