BRM 300 de montagne: le retour des grands cols

Rédigé par David Champelovier | Classé dans : Randonnées

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06 | 12

Cela faisait 6 mois que je l'attendais, ce 23 juin, jour du BRM de montagne organisé par Jean-Philippe. Un très beau parcours franchissant successivement les cols de la Madeleine, du Glandon et d'Ornon. Une randonnée du niveau du BRA, avec près de 5000 mètres de dénivelé positif en 300 km.

Ci-dessus: vue vers le Mont Blanc depuis les derniers lacets du col de la Madeleine.

Cette année, les circonstances ont fait qu'au 23 juin, je n'ai encore rendu visite à aucun grand col des Alpes. Ma faim de montagne est d'autant plus grande.
Autant ma préparation du BRM 400 avait été sérieuse, autant je manque d'entraînement pour ce 300. Rien à voir avec ma préparation au BRA 2011. L'expérience acquise depuis un an m'a cependant permis de terminer cette randonnée. Mais j'aurais pu être un peu plus fringant dans les cols.

Peu avant 4h du matin, je retrouve Franco place de Sfax à Grenoble, puis arrivent Alain, Pascal et Jean-Philippe. Je fais connaissance avec Alain du CTG, et Pascal, d'habitude en vélo couché mais qui est venu aujourd'hui en vélo droit. Un sixième participant est attendu mais il ne viendra finalement pas.

Nous avons une bonne centaine de kilomètres pour rejoindre le point de départ de la montée du col de la Madeleine en Tarentaise. Jusqu'à Pontcharra, le parcours est relativement plat avec de petites bosses de temps en temps. A Pontcharra, j'emmène le groupe dans le faux-plat montant longeant le Bréda en direction de la Rochette, sans me rendre compte que Jean-Philippe et Pascal se sont arrêtés. Ils nous rattraperons finalement un peu plus loin, dans la longue ligne droite qui doit nous déposer à l'entrée de la Maurienne. Depuis la Maurienne nous rejoignons la Tarentaise. Une pause à la Bâthie à 8h pile, au kilomètre 97, nous permet de remplir les bidons, et Jean-Philippe pointe nos cartes de routes pour le premier contrôle de la journée.

Peu avant 5h30 vers le Touvet, le jour point:

Après Pontcharra: zut, il en manque deux ! Franco suivi par Alain:

On a retrouvé Jean-Philippe, et Pascal derrière Alain:

Traversée de l'Arly à Albertville:

Premier contrôle à la Bâthie. De gauche à droite: Pascal, Alain, Jean-Philippe et Franco:

Une grosse dizaine de kilomètres plus loin, nous attaquons la longue ascension du col de la Madeleine (altitude 1993 m). Je ne suis jamais monté, ni descendu par ce versant. Il y a environ 25 kilomètres de montée. Les premiers lacets nous permettent de rentrer tout de suite dans le vif du sujet. Pascal s'échappe en tête, nous le dépasserons plus tard car il était parti un peu vite. Franco et Alain se sont arrêtés au pied du col mais Franco nous rejoint rapidement. Puis arrive une partie plus plate, avec même une petite descente. La suite est difficile. Un kilomètre est annoncé à 10% de moyenne, un autre à 9%. Franco se régale, je roule tantôt avec lui, tantôt cent mètres derrière, et Jean-Philippe est un peu plus loin. C'est aussi un régal pour les yeux, les photos parlent d'elles-mêmes. Les paysages sont tout verts et c'est sublime.

Dans les premiers lacets de la Madeleine: Jean-Philippe très affûté, tout comme Franco:

J'atteins le sommet en 2h10. Les sensations sont bonnes et il ne fait pas encore trop chaud. Nous nous regroupons au col, avant d'entamer la descente sur la Chambre, descente que je connais bien et qui est technique avec de nombreux petits lacets.
A la Chambre, nous prenons le temps de bien nous ravitailler avant la deuxième grosse ascension du jour: le col du Glandon (1924 m), qui nous attend juste en face. La Madeleine était un apéritif: nous n'avons pas encore fait la moitié du dénivelé de la randonnée. Au sommet du Glandon, on en saura plus sur nos capacités respectives à réussir le brevet.

A la Chambre, tout le monde se ravitaille:

La montée commence à la sortie de Saint-Etienne-de-Cuines. Je n'ai plus fréquenté ce versant dans le sens de la montée depuis cinq ans, mais je m'en souviens très bien. Le Glandon et ses 8 derniers kilomètres, on ne peut pas les oublier. Ses 3 derniers kilomètres non plus.
Dès le début de la montée, je surchauffe. Alors que Alain et Pascal se sont laissés décrocher très vite pour monter à leur rythme, j'essaye de suivre Franco et Jean-Philippe mais ils vont trop vite pour moi. Le compteur affiche 30 degrés au soleil. Je perds beaucoup d'eau. Je monte à mon rythme et ne m'inquiète pas trop: rien à voir avec cette ascension du Galibier, mais le Glandon, fût-il difficile, n'est pas comparable au Galibier.
J'arrive à Saint-Colomban-des-Villards, à mi-parcours, sur le grand plateau (!), où Jean-Philippe et Franco m'attendent à la terrasse d'un bar. Un rafraichissement, et la pause qui va avec, sont les bienvenus. J'attrape une courte crampe sous la cuisse gauche: inquiétude. Jean-Philippe valide notre deuxième point de contrôle.

Nous repartons à l'assaut de la deuxième moitié de l'ascension, la plus difficile. A nouveau, Franco et Jean-Philippe partent devant, et Pascal et Alain se laissent décrocher. La quasi absence de photos prises dans cette montée traduit à la fois le pourcentage de la pente, et surtout ma concentration sur l'objectif. Les trois derniers kilomètres sont terribles. Le joker est nécessaire: il s'agit du pignon de 28 dents, qui me sert très rarement, par exemple pour grimper la Bastille... Malgré tout, je termine l'ascension sans problème. Il fait un peu moins chaud, avec l'aide du vent. Il m'aura fallu 2h06 pour grimper ce col, sans compter la longue pause boisson.
Nouveau regroupement au col. Nous savons maintenant que le plus dur est fait. Bravo à Pascal, qui a peiné, mais qui a franchi coup sur coup deux cols à plus de 1900 mètres d'altitude, alors qu'il n'avait jusqu'alors jamais dépassé 1200 m !

Dans la montée du Glandon:

Au sommet:

Nous sommes heureux et fiers d'être arrivés là ! Pendant ce temps, d'autres sont montés avec une voiture d'assistance qui les attendait tous les kilomètres. Il est 15h20 et je suis parti de chez moi à vélo à 3h ce matin... et la journée est loin d'être terminée.

La descente sur Rochetaillée est rapide et propre: elle a été nettoyée de la majorité des pierres que l'on y trouve généralement en redescendant du barrage de Grand'Maison. S'ensuit la traversée de l'Eau d'Olle et la désormais classique remontée sur le Rivier d'Allemont, toujours aussi raide. Plus bas, nous nous arrêtons à Allemont pour ravitailler. En repartant, Franco est victime d'une crevaison, vite réparée.

Depuis le barrage de Grand'Maison:

A Rochetaillée, nous rejoignons la Paute ou débute l'ascension du col d'Ornon (1367 m), pour une bonne heure de montée. La majorité de la montée s'effectue en discutant avec Franco, qui a décidé de monter prudemment. Vers la fin, je me fais distancer, usé par la fatigue et par le vent dont on ne sait plus très bien dans quelle direction il souffle. Nous sommes dépassés par un cycliste-fusée, qui ne dit pas bonjour, qui sprinte avant le sommet pour dépasser Franco, et qui fait immédiatement demi-tour au col: une autre pratique du vélo que celle qui nous concerne aujourd'hui.
Il est 18h50 lorsque nous repartons. Il nous reste environ 3 heures de route. Il n'y a plus de grosse montée mais, pour être revenu quelques fois du col d'Ornon par cette route, je me souviens qu'elle comporte plusieurs bosses (jusqu'à Valbonnais, puis pour arriver à la Mure notamment), et qu'à ce stade de la sortie c'est usant. Pascal a retrouvé des forces et roule maintenant devant ! En ce qui me concerne, les faux-plats montants ce n'est pas trop mon truc, et c'est encore plus vrai après plus de 10 heures de vélo.
Jean-Philippe pointe nos cartes de route à la Mure. Nous redescendons non sans franchir le col de la Festinière (964 m), de loin le col le plus facile du jour.
L'éclairage est nécessaire à l'approche de Grenoble. Avec le jour qui tombe, je commence à ressentir sérieusement la fatigue (bâillements, yeux qui veulent se fermer). Prudemment, nous ne nous étions pas arrêtés à la Mure, et cela nous a évité de rouler trop longtemps de nuit. C'est la première fois que je pars de nuit et rentre de nuit à vélo, de plus ce sont les journées les plus longues de l'année. Finalement, le brevet se termine à 21h55.

Le jour se couche sur le Mont Aiguille:

Cette agréable journée se termine chez Jean-Philippe (merci de ton accueil !). J'ai de belles images plein la tête, et je retiendrai aussi la bonne entente du groupe tout au long de la journée. Merci Alain, Franco, Jean-Philippe et Pascal de votre compagnie !
Physiquement, je suis globalement fatigué, mais est-ce surprenant après autant d'heures de vélo (14h30 en comptant l'aller Gières-Grenoble), et en s'étant levé le matin-même à 2h ? Je n'ai pas de douleur particulière, contrairement à vendredi dernier où les genoux avaient menacé de se réveiller, et mes jambes ne sont pas complètement vidées. Je suis moins cuit que je ne le craignais après la balade de vendredi dernier, mais je manque clairement d'entraînement pour ce genre de sortie. Je suis davantage marqué physiquement après ce 300 qu'après le 400 de mai, si ce n'est le fait que pour le 400, il avait ensuite fallu récupérer de la nuit blanche.
Jean-Philippe, lui, est prêt pour l'Etape du Tour dans deux semaines: depuis des semaines il enchaîne les grands cols, il a fait et refait le Glandon et la Madeleine qui seront au programme, et il a fait preuve d'une réelle facilité dans les montées.

Ce brevet mérite d'être fait, et je remercie Jean-Philippe de l'avoir proposé et organisé. Il est dommage que si peu de participants aient répondu présent. Heureusement, il y aura une session de rattrapage le 21 juillet prochain, avec exactement le même parcours.
Comme tous les BRM de 300 km, le délai pour rallier l'arrivée est fixé à 20h, soit un retour avant minuit pour un départ à 4h. Cela peut paraître court, mais nous avons prouvé aujourd'hui que c'est largement réalisable: nous sommes arrivés avec 2 heures d'avance en faisant des pauses confortables (temps de pause cumulé de près de 4 heures). Il n'est pas non plus nécessaire d'être un grimpeur d'exception pour réussir, la preuve en est que l'un des participants, Pascal, n'avait jusqu'alors jamais franchi de col plus haut que 1180 m (col de Cabre).

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Commentaires

Le 24 juin 2012 franco a dit :

#1

bravo david et merci pour tes commentaire toujours aussi precis et dans les details.en regardant ton cr et les photos qui vont avec,je revis cette journées qui va rester marqués dans ma (vie) de cyclotouriste car elle fait partie des grandes sortie que je n'oublirais pas.
tu as raison de souligner et de remercier jean philippe de nous l'avoir proposé et organisé,et offert le pot de fin chez lui .je note la grande generositée la sinceritée et tout le plaisir qu'il prend quand il est laché dans la nature sur ça merveilleuse machine.un grand merite a lui,de faire et avec sans trop de difficultées de tel parcours sur un velo avoisinant les 15kilos!!!!!
et comment comme tu l'a souligné dire un gros bravo a pascal pour avoir terminé ce BRM lui qui ne connait pas les cols de hautes montagne ,bref une tres belle journée dans tous les sens du therme.si d'autre sorties en commun te dise sache que tous les samedi je suis dispo pour aller taquiner d'autre cols dans l'oisan qui manquent encore cette année a mon (palmares) n'hesite pas via facebook a me le faire savoir
a+ franco

Le 24 juin 2012 SEVENIER a dit :

#2

sacré brevet plus corsé que le BRA. En km, et en déniv. Tu étais bien accompagné; comme tu le souligne vous avez pris du temps pour vous ravitailler et vous décontracter, c'était sage.
le délai était fixé à 20 h ou à 00H ??
bravo encore et bonne récup. alain késako

Le 25 juin 2012 cestchouettelevelo a dit :

#3

Quelle sortie!!! Les photos sont incroyables... notamment celles dans la montée de la Madeleine. Bravo à vous 5 et à toi, l'auteur, d'avoir pris le temps de prendre ces photos et de nous retransmettre tout ça par écrit. Surtout que c'est le genre de sortie qui me fait rêver ! Mais malheureusement c'est au dela de mes capacités... qui sait, si je continue assidument le vélo, peut être dans quelques années pourrais-je tenter ça!?
Reposes toi bien... et peut être à vendredi?

Le 25 juin 2012 David Champelovier a dit :

#4

@franco :
Salut Franco, ce fut un plaisir de rouler à nouveau en ta compagnie. Tu as une sacré forme pour dévorer le dénivelé, j'ai presque réussi à te suivre dans la Madeleine, mais ensuite j'ai dû lever le pied. J'espère que tu as bien récupéré, notamment ton dos. En ce qui me concerne, j'avais justement encore mal aux muscles du dos ce matin, ce qui est inhabituel. La succession de kilomètres à plus de 10%, passés en grande partie assis car je n'avais alors plus l'énergie de rester longtemps en danseuse, peut être une explication.
Pour taquiner d'autres cols, j'ai peut-être une idée...

Le 25 juin 2012 David Champelovier a dit :

#5

@SEVENIER :
Salut Alain, j'ai corrigé l'article pour être plus clair: arrivée avant minuit.
Effectivement c'est un gros BRA. On peut s'interroger sur le nombre de participants quand on connaît le nombre d'inscriptions au BRA... je m'attendais plutôt à voir une centaine de personnes au départ. En même temps, je n'aime pas la foule et ça nous a permis de faire une super randonnée très conviviale !

Le 25 juin 2012 David Champelovier a dit :

#6

@cestchouettelevelo :
Oui, c'est très chouette le vélo, mais en montant le Glandon j'ai pensé à toi et j'envisageais alors d'ouvrir un nouveau blog intitulé "ouicestfranchementdurlevelo"... :-)
C'est vrai que le parcours est exigeant, mais je pense que tu en serais capable. Après, on a tous le même problème, à savoir que quand il est difficile de rouler en semaine, il n'y a pas de secret, ça se sent le week-end sur les grosses sorties.
Désolé pour vendredi, je ne peux pas me libérer pour cette fois-ci... Bonne balade !

Le 25 juin 2012 franco a dit :

#7

salut david,dimanche c'etait canapé avec repro du match de foot puis championat de france cycliste.en ce qui concerne le denivelé je sentais toujours ton souffle d'air dans les oreilles autant dire que tu me talonnais de tres peut,et ce qui fait parfois qu'on avance c'est quand on sent la pression.sinon le dos va faire un tour chez l'osteo mercredi,je me suis efforcé justement de me mettre le plus longtemps possible en dansseuse pour soulager le dos. j'espere que toi tu as bien recuperé de tes douleurs dorçale.pour les idées de sorties tu le sais tu peut compter sur moi.bon je pense que je vais encore relire ton cr pour rester dans cette ambiance qui ne me quitte pas

Le 25 juin 2012 cricri le cyclo a dit :

#8

il est évident que le brevet mérite d'être fait... La lecture de ton CR me rassure.. J'ai bien fait de ne pas en être au vu de mon état de forme. J'ai un immense respect pour votre parcours... Remarquable!

Le 26 juin 2012 Brigitte a dit :

#9

Superbe récit David ... j'ai pris beaucoup de plaisir à le lire !
Grand mystère que la fatigue et la récupération ! Je me gratte la tête parfois pour savoir pourquoi certaines sorties laissent des traces et d'autres pas ! Pour moi également le 400 est passé comme une lettre à la poste ... tout comme curieusement les 4 Mt Noir où pourtant j'avais eu un peu chaud ... fatigue générale marquée en revanche hier ... et super jambes ce matin ! Rien compris !
Pour les muscles du dos contractés, les rares fois où je l'ai ressenti c'était après avoir "tiré trop gros"
En tout cas merci pour ce moment agréable passé à te lire !

Le 27 juin 2012 benny a dit :

#10

J'ai du mal à te croire. Toi être dans le dur et surtout laché par Jean-philippe. Alors que tu as réussi 4 grimpés de Chamrousse et qui est un bon grimpeur. Tu ne devais pas être bien. Bravo en tout cas à vous tous, 5000m+ ce n'est pas donné à tout le monde.

Le 28 juin 2012 David Champelovier a dit :

#11

@cricri le cyclo :
Merci Cricri. Comme je l'avais imaginé il y a 6 mois, j'ai eu 2 heures d'avance sur les délais à l'arrivée, ce qui est peu. Une crevaison, un petit somme, ou une fringale et c'est une arrivée hors-délai. Mais même en arrivant hors délai, cette randonnée est magnifique :-)
J'y retournerai peut-être le 21 juillet pour essayer de faire mieux.

Le 28 juin 2012 David Champelovier a dit :

#12

@Brigitte :
Salut Brigitte, merci pour ton commentaire !
Tu t'es peut-être déshydratée en Ardèche dimanche après-midi ?
Ma fatigue au retour était liée à la courte nuit suivie d'une longue journée, combinées avec la chaleur. Les pauses de samedi m'ont permis de me réhydrater convenablement, donc pas de grosse fatigue le lendemain. Si je décide de le refaire le 21 juillet, avec moins de pauses et plus de chaleur, en revanche du côté de l'hydratation ça risque de poser problème. Et quand on boit trop, c'est le système digestif qui n'apprécie pas...
Mon dos va beaucoup mieux, c'était un peu surprenant ces courbatures... je vais faire des montées à bloc pour muscler tout ça.

Le 28 juin 2012 David Champelovier a dit :

#13

@benny :
Salut Yann et merci !

Je crois que tu sous-estimes la forme de Jean-Philippe ;-) Lui a énormément progressé depuis, disons, le BRM 300 du 25 mars, tandis que moi à cette époque j'étais en avance dans ma saison notamment en ce qui concerne le dénivelé.

Pour moi il y a deux choses qui sont claires. La première, c'est que oui, je n'étais pas très bien avec cette chaleur, ce n'est pas nouveau, j'ai toujours eu du mal à la supporter. La deuxième est que je manque d'entraînement, donc de constance dans l'effort. Je n'avais fait que 3 sorties depuis début juin, 360 km, une grosse sortie et deux petites.

Mais si l'on regarde bien les chiffres... on lit dans mon CR des 4 Chamrousse que le quatrième a été grimpé (en pleine chaleur) à 664 m/h (pente à 7% de moyenne probablement). D'autre part, si je calcule ce que j'ai fait samedi dans le Glandon, la première moitié (jusqu'à St-Colomban) à été grimpée à 715 m/h, la deuxième à 710 m/h. Ornon, après 10h de selle, a ensuite été grimpé à 615 m/h sur des pentes plus douces.
Les mille derniers mètres de dénivelé de la Madeleine avaient été grimpés le matin à 740 m/h.
Donc oui, j'ai décliné au fil de la journée, ce qui est normal, mais finalement pas plus que lors de mes quatre Chamrousse.
En fait, à mon niveau actuel, sur une très longue sortie je fais du 800 m/h ou un peu moins dans la première montée (là, on avait déjà 4 heures de vélo dans les jambes avant d'attaquer la Madeleine), et au fil des montées (et de la hausse des températures !) je tends à me rapprocher de 600 m/h. De toute façon, je n'ai encore jamais dépassé les 1000 m/h sur une montée sèche de 30 minutes et allégé au maximum.
Si je retente ce brevet le 21 juillet, j'essaierai de me maintenir plus longtemps autour de 750 m/h.

Intéressant tous ces chiffres... plutôt rassurants en fait pour moi.

Le 29 juin 2012 KIKI-129 a dit :

#14

salut David, joli récit d'un beau brevet, la montagne me manque, avec J Philippe comme guide et compagnon ça doit être super sympa, lors de plusieurs BRA je l'ai vu, mais maintenant je ne sais pas si je pourrai à nouveau faire des brevets montagnards
sans le rebouteux je n'aurai même pas pu aller à l'Ardéchoise

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