Au programme du jour, une balade dans l'Est du Vercors, entre Grenoble et le Mont Aiguille. C'est l'occasion pour moi de redécouvrir le secteur de Gresse-en-Vercors et d'ajouter 4 nouveaux cols à ma collection.
Quand je pars ce matin à sept heures, la grisaille annoncée est au rendez-vous, et j'ai même droit à des gouttes de pluie jusqu'à Vif.
Photo prise en montant à Uriage: Chamrousse, au fond, est dans les nuages.
A Uriage je redescends sur Vizille, puis je rejoins Vif par Champ-sur-Drac. Jusque là, à part la montée d'Uriage, c'est tout plat.
A la sortie de Vif la route s'élève et j'attaque la longue montée vers le col du Fau.
La route que j'emprunte passe sous l'autoroute Grenoble-Sisteron, pour laquelle plusieurs ponts impressionnants ont été construits. En voici un:
La photo a été prise exactement depuis l'endroit où j'avais été contraint d'arrêter ma voiture il y a quatre ans pour attendre le lever du jour: fusible grillé, plus d'éclairage ! Ce jour-là, je partais gravir le Mont Ventoux.
Le col du Fau n'a rien d'impressionnant: c'est une succession de faux-plats montants pour arriver à l'altitude relativement modeste de 899 mètres. Seule la portion de route qui sépare Monestier-de-Clermont du col est un peu plus difficile, mais courte.
Après le col, quelques kilomètres de descente permettent de reposer les jambes. Je tourne à droite en direction de Saint-Michel-les-Portes, où je rejoins enfin des routes moins fréquentées et un décor plus vert. Quelques rayons de soleil font même leur apparition, j'ai donc tout pour être heureux.
Par contre, le Vercors est toujours dans les nuages...
Le col de l'Allimas est un véritable col de montagne, avec 5 derniers kilomètres particulièrement difficiles. La montée sur la Bâtie annonce la couleur avec 10% de pente puis, après une courte descente (qui fait tout de même perdre 50 mètres d'altitude !), ce sont encore des pourcentages de 9 à 12% jusqu'au col !
Mais qui a donc raboté le Mont Aiguille ?
Toujours pas fatigué le David. A ce stade j'ai fait l'essentiel du dénivelé de la journée.
La redescente sur Gresse-en-Vercors est facile. Après Gresse, je tourne à gauche en suivant le panneau qui indique le col de l'Arzelier à 17 kilomètres. L'ascension du col des Deux est une formalité. L'autre versant est d'une toute autre nature: j'y ai relevé des passages à 12% au début de la descente.
Dans la descente le paysage est grandiose, malgré les nuages.
La descente se poursuit jusqu'à Château-Bernard, où l'on trouve des vaches à droite...
... et d'autres sortes de vaches à gauche.
Il reste à ce stade environ 240 mètres de dénivelé pour arriver au col de l'Arzelier, en 4 kilomètres.
Il est midi, ou presque, et l'estomac réclame son dû. Je monte dans la station à la recherche d'un endroit plus calme: c'est à 1229 mètres, à l'orée du Bois Mauret, que je trouve mon bonheur.
La descente sur Vif est un régal. Quelques arrêts photo s'imposent.
Sur la photo qui suit, Grenoble est au fond à gauche. En face, on distingue la route que j'ai prise ce matin pour monter au col du Fau.
En direction du col de la Croix Haute:
Le retour depuis Vif se fait exactement par la même route que ce matin. Même si la route semble onduler, ce n'est qu'une apparence et je suis encore bien frais lorsque je termine cette sortie.
Il m'aura fallu un peu plus de 6 heures de vélo pour parcourir 133 km et gravir 2130 mètres de dénivelé positif.