BRA 2012: 5300 m de dénivelé avec Yann

Rédigé par David Champelovier | Classé dans : Randonnées

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07 | 12

En ce 15 juillet 2012, nous nous sommes donné rendez-vous avec Yann pour enchaîner notamment les cols du Galibier et de la Croix de Fer. Une balade semblable à mon BRA du 16 juillet 2011. En effet, si mon BRA 2011 était un BRA auquel j'avais ajouté une trentaine de kilomètres sans gros dénivelé, aujourd'hui notre parcours ressemble davantage au super BRA, les portions plates en moins (Vizille - Rochetaillée et Bourg-d'Oisans - Vizille), et du dénivelé en plus puisqu'à La Garde, au lieu de redescendre sur Bourg-d'Oisans nous sommes remontés jusqu'à Huez.
Un parcours qui cumulera 186 km pour plus de 5300 m de dénivelé positif.

Cette randonnée avec Yann avait été décidée il y a plus d'un mois, et finalement nous avons rendez-vous avec le Galibier presque un an jour pour jour après mon BRA 2011.
Si mon BRA 2011 avait fait l'objet d'une longue préparation, j'aborde l'édition 2012 avec davantage de sérénité. En effet, depuis l'an dernier j'ai multiplié les longues sorties (notamment grâce aux brevets de Grenoble) et j'ai acquis une certaine confiance. Le récent BRM 300 montagneux, plus difficile que notre balade du jour, a confirmé mon niveau de forme, tout en faisant apparaître certains point faibles: difficulté musculaire à gravir de forts pourcentages de pentes tout au long de la journée (ce que j'ai travaillé depuis par quelques grimpées à bloc), et difficulté d'adaptation à la chaleur (ce que je ne sais pas améliorer, mais que je peux prévenir en m'hydratant plus tôt et en diminuant mon rythme par anticipation).
En 2012, chaque longue sortie a donc servi à préparer la suivante, et jusqu'à maintenant cela s'est toujours bien passé ainsi. J'ai cependant toujours en mémoire la lutte qui avait été nécessaire en 2011 pour gravir le Galibier après la Croix de Fer et le Mollard. Et puis, ce que je crains le plus aujourd'hui, c'est de ne pas trouver le bon rythme, le mien, dès le départ. En effet, je sais que Yann roule plus vite que moi, et aujourd'hui je serai donc le dernier... pas question de rouler au-dessus de mes moyens.

Ce panneau au cerclage rouge signifie qu'il m'est interdit de dépasser sous peine de me mettre dans le rouge:

Le départ est donné à 6h à Saint-Jean-de-Maurienne. Yann a déjà fait le même parcours l'an dernier, le trajet en voiture est plus court pour lui que pour aller à Rochetaillée par exemple, et moi, j'aime bien commencer par le Galibier par Valloire quand je suis encore frais.
Un peu comme la semaine dernière pour l'Iseran, il pleut fort quand je quitte Grenoble vers 5h, et il pleut encore quelques gouttes en quittant l'autoroute à St-Jean-de-Maurienne.

Nous avons une quarantaine de minutes de route jusqu'au pied du Télégraphe, à Saint-Michel-de-Maurienne, pour nous réveiller et nous échauffer. A Saint-Michel, Yann s'arrête à la boulangerie pour prendre son petit-déjeuner. Le mien a été englouti il y a déjà presque trois heures. Yann me propose de prendre un peu d'avance dans le Télégraphe. Il me rattrapera a mi-col. Il pleut faiblement par moments, puis le soleil fait une timide apparition. J'arrive au col en 1h05, ce qui correspond, à 30 secondes près à mon meilleur temps sur cette montée. Les premières sensations sont bonnes, pourvu que ça dure car nous avons fait moins d'un cinquième du dénivelé prévu pour aujourd'hui...

Le fort du Télégraphe, qui se situe au niveau du col du même nom:

Yann est derrière moi: ça ne durera pas et cela mérite donc une photo...

Le soleil fait son apparition:

Et voici le col. Il n'y a pas un chat, dans quelques heures il sera sans doute envahi de cyclistes, motards et autres touristes.

3 minutes de pause plus tard, nous attaquons la descente vers Valloire. Je ne me couvre pas davantage car la descente sera courte. Il ne fait plus que 8 degrés, il en faisait 16 au départ à Saint-Jean-de-Maurienne.

Je remplis un premier bidon à Valloire. Même s'il fait frais, je sais que je dois m'hydrater tout de suite. Nous roulons de concert jusqu'à l'altiport, à hauteur du hameau Bonnenuit, tout en discutant, puis nous convenons de nous retrouver au bar du col du Lautaret. Yann prend rapidement de l'avance tandis que je progresse à mon rythme. Les routes sont désertes, le soleil absent, j'ai presque froid en montée: je n'ai encore jamais gravi ce versant du Galibier dans ces conditions, mais je sais qu'elles me sont favorables.

Vue sur les lacets qui succèdent à Plan Lachat, aujourd'hui ils ne m'auront posé aucune difficulté:

Le dernier kilomètre du col est dans les nuages:

Sur les conseils de Yann, je n'ai pas hésité à me servir du gros pignon de 28 dents sur l'essentiel de la montée, au lieu de pignon de 24 dents habituellement, pour ne pas trop forcer. J'ai un plateau de 30 dents à l'avant.
Les kilomètres sont avalés facilement. Prudemment, au niveau du tunnel, je m'arrête pour me couvrir en prévision de la descente, de manière à ne pas avoir à m'arrêter et me refroidir au col. Le dernier kilomètre s'effectue dans le brouillard. A ma grande surprise, je franchis le col en 2h59 depuis Saint-Michel-de-Maurienne. Si l'on retranche les 6 minutes des diverses petites pauses, cela fait 2h53, soit 13 minutes de mieux que mon meilleur chrono qui date de 2010 ! Comme Yann me l'entendra répéter à plusieurs reprises aujourd'hui: j'espère que ça ne cache rien et que je ne paierai pas ces efforts par la suite ! Toujours est-il que je me sens bien. La fraîcheur me convient très bien.

En guise de fraîcheur, c'est carrément le froid qui m'attend de l'autre côté. Il fait seulement 3 degrés. Heureusement, le soleil est maintenant franchement présent. Je parviens au Lautaret sans avoir trop froid aux doigts, malgré mes gants courts.
Un café et une pause de 18 minutes au chaud achèvent de me revigorer. Nous repartons pour une longue descente jusqu'au Freney-d'Oisans. C'est agréable, mis à part les tunnels, un peu dangereux car j'ai oublié de remonter mon éclairage arrière. La vue sur le glacier de la Meije, à La Grave, constitue toujours un spectacle magnifique.

Au Freney, nous tournons à droite pour monter à Auris-en-Oisans. Comme dans le Télégraphe, Yann me laisse prendre un peu d'avance, que je ne conserverai pas bien longtemps puisqu'il me rattrapera à l'occasion d'un nouveau ravitaillement en eau.
Il commence à faire plus doux: une vingtaine de degrés. La montée vers Auris est pentue: 3 km à près de 10% de moyenne. Mais la récompense ne tarde pas: une vue extraordinaire sur la vallée de la Romanche, Bourg-d'Oisans, le col du Solude.

Sur la photo qui suit, on distingue la route du col du Solude que j'ai empruntée l'an dernier: d'abord la route à flanc de falaise, puis Villard-Notre-Dame tout à gauche, et enfin le final en haut à droite:

Avant d'aborder la descente sur La Garde, où nous rejoindrons la montée de l'Alpe d'Huez pour 6 km et une dizaine de lacets, je fais part à Yann de la crainte de me faire dépasser par un grand nombre de cyclistes, à cette heure-ci dans la montée. C'est tout le contraire qui se produira.
Après pourtant plus de 3000 m de dénivelé dans les jambes, je m'éclate dans la montée vers Huez, fournissant à certains instants un effort probablement inconsidéré quand on sait qu'il reste encore 2000 m de dénivelé... Un cycliste nous dépasse et Yann prend sa roue. Un autre cycliste me double, et je parviendrai à le dépasser assez facilement avant Huez. C'est bon pour le moral ! En tout, j'aurai dépassé 12 cyclistes (sans compter ceux à l'arrêt aux bords des routes), me faisant dépasser par seulement deux unités. A Huez, je rejoins Yann, qui a lui aussi pris du plaisir dans cette montée.

Quelques lacets de la montée mythique, vus depuis Huez:

A Huez, nous quittons la route de l'Alpe en direction de Villard-Reculas, où nous effectuons une longue pause de midi bien méritée (40 minutes). On mange et on papote. Il fait bon au soleil, je ferais bien une petite sieste mais le col de la Croix de Fer nous attend !

Un dernier coup d’œil vers la vallée et nous repartons:

Nous rejoignons Allemond depuis Villard-Reculas, par une descente que je ne connaissais pas et qu'il faudra que je pratique un jour dans le sens de la montée. La jonction avec la route de la Croix de Fer s'effectue au niveau du barrage du Verney.

Le lac du Verney, et au fond, le secteur du Glandon et de la Croix de Fer:

L'air s'est réchauffé et le soleil est au zénith. L'ascension du col de la Croix de Fer sera la plus difficile du jour. Je connais cette montée par cœur. L'ascension vers le Rivier-d'Allemont comporte déjà son lot de forts pourcentages. Mais c'est après la traversée de l'Eau d'Olle que se situent les pentes les plus sérieuses, avec deux kilomètres à plus de 10%. Après cela, la remontée vers le barrage de Grand'Maison peut s'avérer compliquée. Au-dessus du barrage, l'essentiel de l'effort est derrière soi mais il faut encore se méfier de la route qui remonte vers le chalet du Glandon, que l'on aperçoit au loin et qui peut être laborieux à atteindre.
Dès le début de la montée vers le Rivier-d'Allemont, je laisse partir Yann. J'ai un peu chaud, et la digestion diminue mes forces. Je n'insiste pas et monte à mon rythme. Ces premiers kilomètres se passent bien. Rien à voir avec les premiers kilomètres du Glandon il y a trois semaines, avec certes des températures bien supérieures. Au Rivier, je remplis un bidon et je ne m'arrêterai plus jusqu'à la Croix de Fer. Immédiatement après la traversée de l'Eau d'Olle, j'aperçois Yann tout au bout de la première rampe à 10%. Je cherche alors la fonction de téléportation sur mon GPS mais ne la trouve pas. C'est laborieux, mais en alternant passages en danseuse et sur la selle, je ne me fatigue pas trop. J'ai volontairement baissé mon rythme, mais à ce stade de la sortie on n'est jamais trop prudent. Dans un passage à 12%, mon compteur indique 6,4 km/h... pas si ridicule quand on calcule ce que cela donne en vitesse verticale. La suite est un peu plus roulante mais je reste essentiellement sur le pignon de 28 dents. Arrivé au barrage, la forme est toujours là et je sais alors que le plus dur est fait: il ne reste que 400 m de dénivelé jusqu'au col... L'appareil photo fait des siennes et me signale une erreur de carte mémoire. Ne voulant pas interrompre mon effort, je ne règlerai le problème qu'au col. Je pensais que Yann m'attendrait au barrage, mais compte-tenu de la température modeste et du vent qui souffle assez fort, il a eu raison de ne pas s'arrêter. A l'approche du chalet du Glandon, j'imagine qu'il a une vingtaine de minutes d'avance et essaye de lui envoyer un SMS pour lui donner ma position: impossible car le réseau ne passe pas, et inutile car j'aperçois alors Yann attablé devant un rafraîchissement. Il me propose de remplir mes bidons mais je ne souhaite pas interrompre mon effort, ni retarder Yann davantage. Il reste moins de 3 kilomètres jusqu'à la Croix de Fer, et en général c'est tout ou rien. Aujourd'hui, c'est tout. J'accélère nettement et mon corps accepte cet effort. A l'approche du col, je suis debout sur les pédales, comme pour un sprint. J'y suis ! Ce col aura été largement plus facile à gérer que le Galibier l'an passé... d'où une certaine euphorie au sommet. Nous avons presque dépassé les 5000 mètres de dénivelé depuis ce matin, et bizarrement les 400 mètres de dénivelé qu'il restent à franchir ne m'inquiètent pas du tout.

Yann arrive peu après, mais il a probablement roulé une bonne vingtaine de minutes de moins que moi pour gravir ce grand col !

De l'autre côté du col, voici Saint-Sorlin-d'Arves. Le ciel s'est couvert, et plus que mes forces, c'est la météo qui m'inquiète alors:

Je n'aime pas trop cette descente, sur une route souvent étroite et au revêtement imparfait. Je trouve Yann au pont de Belleville où nous tournons à droite pour gravir le dernier col du jour, celui du Mollard. On roule de concert pendant la première moitié de l'ascension. Je suis satisfait de mon rythme. Quand Yann accélère dans la deuxième moitié, je n'ai cependant plus la fraîcheur nécessaire pour essayer de le suivre. Les sensations sont bonnes et je voudrais rester sur cette impression.
Au sommet, nous décidons de redescendre sur Saint-Jean-de-Maurienne par la route directe, plutôt que par le très sinueux itinéraire du BRA vers Villargondran. Ceci nous enlèvera quelques kilomètres, mais pas de dénivelé. Yann connaît bien cette descente puisqu'il l'a effectuée dimanche dernier à l'occasion de l'Etape du Tour. Au contraire, je suis un piètre descendeur et Yann devra m'attendre en bas tout comme il m'a attendu aujourd'hui à plusieurs reprises dans les montées... merci Yann de ta patience !

Nous revenons à notre point de départ à 18h08 précises, soit 12 heures après être partis, et pile poil dans le créneau horaire que Yann avait estimé, à savoir entre 18h et 18h30. J'avoue que je ne pensais pas arriver aussi tôt. Si j'avais préparé mon éclairage le matin au départ, avant de finalement le ranger dans la voiture, ce n'était ni pour le départ précoce, ni pour les tunnels du Lautaret, mais pour le soir, au cas où... A ma grande surprise, je suis encore frais, et avec Yann on plaisante sur ce que l'on pourrait bien ajouter comme montée pour compléter cette belle journée... mais on est en fait comblés par cette balade et on a hâte de rentrer, c'est dimanche soir et Yann a encore trois heures de route.

Quelques chiffres: 186 km, 5321 m de D+, en 10h21 de vélo et 12h06 au total, soit 18,0 km/h de moyenne roulée et 15,4 km/h de moyenne globale. Des moyennes honorables en ce qui me concerne, pour une sortie coefficient 2,9 (2900 m de dénivelé pour 100 km).

Cette journée restera celle d'une magnifique balade. Les modestes températures ont été essentielles pour ma réussite. C'est la troisième fois que je dépasse les 5000 m de dénivelé, mais c'est la première fois que je termine une telle sortie avec d'aussi bonnes sensations. Contrairement au BRA 2011, je n'aurai pas eu besoin de lutter pour gravir le dernier grand col. Ma crainte de rouler avec plus fort que moi s'est rapidement dissipée lorsque j'ai réussi à franchir le Galibier à mon rythme. J'ai même réussi à me faire plaisir (traduire: grimper excessivement vite) dans la montée de l'Alpe d'Huez. Des journées comme celle-là, j'en redemande !

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Commentaires

Le 23 juillet 2012 cestdurlevelo a dit :

#1

Super résumé d'une super sortie. J'ai presque envie de dire qu'en termes de parcours, on ne fait pas mieux. Ce sont les coins que je préfère, c'est clair. La difficulté est là, mais les paysages sont assez grandioses. je crois que le seul parcours qui me tenterait plus (et encore), c'est l'équivalent dans le massif des pyrénées car je n'y suis jamais allé (Tourmalet et cie). Mais sinon.. les noms de ces cols parlent d'eux même ! Bravo pour ta progression, c'est incroyable, je trouve, de pouvoir enchainer 5300m de D et rentrer encore frais! Ca fait envie et ça me donne envie de continuer à progresser doucement à mon rythme!
A+

Le 23 juillet 2012 franco a dit :

#2

belle sortie reussi,et beau cr qui me laisse quelque regret.mais bon ,on ne va pas revenir en arriere.figure toi ,que samedi ,rebelote mon envie d'en decoudre avec le galibier a encore avorté a rochetaillé.alors que j'avais pris la peine de me lever tôt pour etre sur le velo a 6h un temps gris pluvieux et froid m'a fait de nouveau rebrousser chemin,du coup je suis sortie dimanche ,faire 160 kms pour 3060m de deniv (seulement)et samedi prochain c'est pas mieux.c'est comme ça les WE se siuvent et se ressemblent en tous cas toi tu la dans la musette le galibier et encore bravo

Le 24 juillet 2012 David Champelovier a dit :

#3

@cestdurlevelo :
Salut Baptiste, c'est vrai que c'est un parcours idéal avec très peu de plat: juste ce qu'il faut au début pour s'échauffer. Rendez-vous le 21 juillet 2013 pour les mêmes cols dans un ordre un peu différent ? Oui tu en es capable, et en plus ces beaux paysages ça transcende ;-)
Pour les 5300 m de D+... c'est mon troisième 5000 donc je commence à savoir les gérer. Je vise... encore plus haut... et pour cet été si tout va bien.

Le 24 juillet 2012 David Champelovier a dit :

#4

@franco :
Hello Franco, j'ai pensé à toi samedi matin, je me doutais que tu irais retenter le Galibier, puis j'ai vu que les montagnes étaient bien bouchées... Pas de chance. Tu as bien rattrapé le coup dimanche ! Moi je me suis contenté de deux petites montées à fond, j'essaye de jongler entre l'entraînement en montée (qui marque les jambes pour plusieurs jours) et les sorties longues (qui nécessitent des jambes bien fraîches), en fonction aussi de mes disponibilités le week-end. Pour l'instant ça me réussit pas trop mal.
On verra bien ce que nous réserve la météo pour le week-end prochain... le Galibier ne pourra pas te résister ainsi éternellement !

Le 25 juillet 2012 Olivier a dit :

#5

Une bien belle équipe d'avaleur de dénivelé positif ! du plaisir à l'état pur ,bravo ,Avant le super BRA faisait 300 km ( 3 participations pour ma pomme ) en passant par le grand Cucheron , Glandon , Croix de fer , col du Mollard , Télégraphe et Galibier ,de quoi bien occuper une journée de vélo .....maintenant le super BRA fait seulement 230 km et ne fait plus recette comme dans les années 80/90 avec pratiquement 5/6 000 cyclistes au départ .... Rendez vous en juillet 2013

Le 25 juillet 2012 David Champelovier a dit :

#6

@Olivier :
Merci Olivier, tu me donnes là une bonne idée de parcours ! Pas facile de terminer par le Galibier après tous ces cols, ça peut être galère dans un mauvais jour.
En 2013, j'espère que la malédiction de la météo prendra fin (cf. BRA 2009 et 2011), et que je pourrai prendre un maximum de plaisir sur cette randonnée. Je n'aurai plus l'appréhension de mon premier 5000.
J'espère que tu vas bien, et que toi aussi tu avales du dénivelé aussi longtemps que ton dos le permet !

Le 05 août 2012 yann a dit :

#7

un beau résumé qui me rappelle de belles choses après 2 semaines de pistes cyclable toute plate. La montagne m'a manqué. Qu'est ce qu'on étais bien sur la terrasse le midi. Mais tu as raison, il restais encore la croix de fer et le mollard.

Le 12 août 2012 David Champelovier a dit :

#8

@yann :
Salut Yann, ça restera un très beau souvenir. Ah, la montagne... c'est elle qui m'a motivé pour me mettre au vélo, maintenant je suis devenu accro. Il faudra s'en refaire des sorties comme celle-là !

Le 05 septembre 2012 Matthieu a dit :

#9

Très belle sortie, félicitations!

Olivier parle du Super BRA; je pensais que cette épreuve, dans sa version "originelle", incluait le Col de Sarenne. En tout cas, je conseille le beau triplé Croix de Fer - Galibier - Sarenne.

Le Grand Cucheron est un également un beau col, très forestier et vraiment très tranquille.

Merci d'avoir partagé avec nous cette belle aventure.

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