Voilà une belle année 2014 qui vient de se terminer ! Une année riche et variée, sans se prendre la tête, ponctuée de moments forts.
Du plaisir...
Ci-dessus: la chaîne de Belledonne vue depuis Villeneuve-d'Uriage, le 23 novembre dernier, mon "jardin" en quelque sorte...
En 2014, à aucun moment je ne me suis forcé à sortir le vélo (ni d'ailleurs les chaussures de course à pied), et je ne me souviens pas non plus avoir terminé une sortie cramé au point de regretter d'avoir fait des kilomètres en trop.
Un luxe ? Sans doute. Une addiction ? Je ne crois pas. Une bonne condition physique ? Certainement.
Des kilomètres...
Toutes les sorties ont été effectuées avec mon GPS qui affichait la carte, l'heure, et parfois la moyenne globale, cette dernière information étant utile pour les BRM et autres longues distances.
Cela signifie qu'à aucun moment je n'ai disposé des informations suivantes, tant sur les longues distances que sur les épreuves chronométrées: kilomètres parcourus, kilomètres à parcourir, altitude, fréquence cardiaque, cadence de pédalage, puissance développée... Ceci est conforme à ce que j'avais décidé en début d'année, et je n'ai pas eu de mal à m'y tenir.
J'ai cependant parfois fait usage des informations fournies par le GPS après certaines sorties, essentiellement pour faire la course avec moi-même dans les montées. Ainsi, j'ai de nouveau cédé au charme de Strava entre juin et septembre, pour préparer la saison des grimpées.
Pour la première fois, en 2014 je n'ai pas couru après un record de kilomètrage total ou de dénivelé. Concernant le dénivelé, je ne dispose plus de cette information. Concernant le kilométrage, je m'en sers pour l'entretien du vélo donc j'ai accès indirectement à cette information.
Ainsi, je peux écrire que j'ai parcouru 8800 km à vélo, ce qui est accessoirement un record, en 108 sorties. En course à pied, j'ai allègrement dépassé les 1000 km, en 143 sorties.
Des BRM...
La première partie de l'année, de mars à juin, a été rythmée par les BRM de Grenoble. Deux 200 dont un montagneux, trois 300 dont un montagneux, et un 400. Plus de 1700 km de plaisir. Ce fut un excellent moyen de découvrir de nouvelles routes, d'accumuler les kilomètres, de rencontrer des cyclistes, et de parfois se tirer la bourre. La répétition des longues distances, parfois plusieurs week-ends de suite (enchaînement 300-200 fin mars et début avril, puis 300-400 fin avril et début mai), m'a permis d'améliorer significativement ma condition physique.
Des sorties mémorables...
Les deux enchaînements Galibier-Croix de Fer de 2014 resteront longtemps gravés dans mon esprit. Des paysages splendides (on a fait quasiment l'ouverture du Galibier en mai, puis sa fermeture en octobre), des sensations excellentes, tout ça avec les copains.
Après mon dernier BRM qui fut le 300 montagneux en juin, les longues distances se sont raréfiées. Mais ce fut un moyen de les apprécier davantage ! Ainsi, le Vercors Est et le Trièves, 250 km en compagnie d'Alex, puis une sortie en Savoie, 193 km avec du dénivelé, furent des grands moments. D'autant plus grands que, à chaque fois, j'ai eu l'impression de redécouvrir les sorties longues, sans toutefois avoir la moindre difficulté à boucler ces parcours exigeants.
Des exercices chronométrés...
Les grimpées chronométrées de 2014, c'est une histoire qui a débuté, de manière imprévue, en juillet à Chamrousse par 6 degrés sous une pluie battante, pour s'achever fin septembre à Murianette, par un record personnel battu de 4 minutes.
J'ai découvert les courses en ligne et j'y ai pris goût, même si mon sens tactique et ma gestion de course demandent à être améliorés.
C'est avec satisfaction que j'ai terminé toutes ces grimpées en milieu de classement, et parfois mieux !
De la course à pied...
En 2014, j'ai plus couru que jamais, mais pas toujours en phase avec mes objectifs et mes envies. Et pour cause: en saison haute, il est difficile de concilier vélo et course à pied, et surtout il est tentant, et sans doute naturel, de vouloir brûler les étapes à pied quand on a déjà un certain niveau à vélo.
Cela s'est concrétisé par une course de 8 km mal gérée, et par des sorties de deux heures suivies d'une semaine de très fortes courbatures... Un entraînement à base de footings plus ou moins rapides, d'une demi-heure trois fois par semaine, ne suffit pas. Je ne devrais pas avoir de mal à faire mieux en 2015.
Et pour 2015 ?
Côté vélo, ça va se faire au feeling, comme en 2014.
Contrairement à l'hiver dernier, je vais faire une vraie intersaison avec le bon vieux Giant acheté en 2003 pour un poids de 11 kilos. J'ai échangé les vieilles roues qui ne freinaient plus contre des neuves, j'ai revu ma position avec notamment une potence plus courte, j'ai refait la câblerie, et la plupart des pièces de la transmission, notamment les dérailleurs, sont neuves. J'ai déjà roulé 1200 km cet hiver dans cette configuration, et je ne vois pas de raison de faire les BRM avec un autre vélo (sinon pour faire des chronos, ce qui n'est pas l'objectif des BRM).
Ensuite, je compte bien faire un gros paquet de kilomètres grâce aux BRM de Grenoble.
Ensuite... on verra !
Côté course à pied, j'ai une revanche à prendre sur 2014. La première étape est de pouvoir enchaîner (plusieurs fois par semaine) des sorties d'une heure, éventuellement avec du dénivelé, au lieu d'une demi-heure actuellement. Cette première étape a déjà bien avancé. La deuxième étape sera de faire les mêmes sorties, mais avec du rythme, sauf dans les descentes. Ainsi j'arriverai en octobre, pour le cross d'entreprises, en sachant gérer un effort chrono sur 8 à 10 km. Après tout, c'est un peu ce que j'ai fait à vélo cette année: je me suis entraîné sur des grimpées d'une heure ou plus, et le résultat est que j'ai beaucoup progressé (en rythme de base, et en gestion de l'effort) sur les grimpées d'une demi-heure.
Et vous ?
Et vous, cher lectrice ou cher lecteur, je vous adresse mes meilleurs vœux pour 2015 !
A très bientôt pour de nouvelles aventures à vélo ou à pied...
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